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De Paris au mont Fuji, le voyage d'une RM 63-02 (partie 3)


Dans ce « watch trip » qui nous emmène de Paris au mont Fuji au Japon, la RM63-02 de Richard Mille s'est fait le plaisir d'une escale à Tokyo avec la découverte de quartiers périphériques à la fois populaires et élégants.


Après une petite heure à bord de ce train luxueux où le bois offre un décor désuet, l'arrivée à la gare de Kawaguchiko se fait dans un joyeux désordre où touristes et hikers s'entassent dans les bus locaux.
En dépit de l'altitude, une chaleur moite pèse sur les épaules. Pour cette première soirée passée dans un ryokan au bord du lac, on profite d'un onsen extérieur face au Fuji qui se reflète dans l'eau.
 
Un petit chapeau nuageux reste posé sur le sommet du cratère. Le temps d'un dîner et le Fuji disparaît dans les nuages. Brume persistante le lendemain matin en prenant le bus pour le départ de la Yoshida Trail, direction la 5ème station. Il est 11h et les premiers mètres vers le sommet sont en… descente ! Une facilité dont on se souviendra au retour. C'est véritablement dès la 6ème station que les difficultés commencent.

La montée d'un champ de lave très pentu oblige à utiliser pieds et mains au risque de frotter le titane de la RM contre la rugosité de la lave ; et la lave, ça ne pardonnerait pas ! Alors que la pente est de plus en plus raide, quelques runners escaladent le Yoshida Trail en courant.
 
Accueillante, la 7eme station atteinte en 2h marque un repère dans la montée. Pendant que le jour commence à faiblir et que la brume monte, on atteint la première des 8èmes stations. Légère au poignet la RM 63 s'oublie totalement tandis que la pluie se transforme en averse et que le brouillard s'installe.

Il est temps de se poser. Petite et intimiste, la hutte nous accueille pour un repas autour du poêle central. Si le coucher de soleil est inexistant, le lever de soleil à 4h30 est tout simplement magique. La mise en route vers le sommet est difficile ; nous l’atteindrons 4h plus tard, après une volée de marches sous un tori.
 
Reconnaissons que malgré la satisfaction de la réussite, la déception est grande devant de vagues cabanes fermées posées au bord du cratère. Seule une stèle marque le sommet. Il est 11h, et on ne s'attarde pas longtemps car le temps est terriblement changeant.
 
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, la descente n'est pas forcément une partie de plaisir. Longue, raide par endroit dans un sol instable, le temps qui passe est interminable. Il est 15h lorsqu'on atteint l'arrêt du bus de retour. L'aventure de cette RM est terminée, elle a atteint le sommet du Fuji, pas toujours facilement, mais elle en est revenue.






Montres-de-luxe.com | Publié le 10 Juillet 2017 | Lu 1177 fois






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