Montres-de-luxe.com
montres-de-luxe
L'actualité des montres de luxe et des marques horlogères de prestige

H. Moser & Cie : Moser Perpetual 1, un calendrier perpétuel élégant et discret


A première vue, ce calendrier perpétuel n’a rien d’un… calendrier perpétuel. Et pourtant, en observant plus attentivement le cadran de ce splendide garde-temps de chez H. Moser & Cie, on s’aperçoit, à quelques petits détails subtils, que cette montre est bel et bien un calendrier perpétuel extrêmement discret et d’une grande élégance…



Moser Perpetual 1
Les maîtres horlogers de chez H. Moser & Cie ont entièrement repensé le concept de calendrier perpétuel ; complication qui tient compte de la durée variable des mois de l’année.

En effet, c’est la première fois qu’une telle fonction est intégrée dans un cadran aussi sobre, aussi discret et de surcroit, aussi élégant.

De fait, cette Moser-Perpetual 1, propose un affichage de la date qui s’effectue de façon tout à fait classique, sous forme de chiffre dans une grande fenêtre de cadran située à 3 heures.

Par contre, là où la manufacture Moser se démarque des autres fabricants, c’est dans le « flash calendar » : autrement dit, la date saute directement d’une fin de mois –sans position intermédiaire– au début du mois suivant.

Prenons un exemple : pendant la phase de changement qui se tient du 28 février au 1er mars, aucune date non valable n’apparaîtra sur votre Moser-Perpetual Calendar : ainsi, après le « 28 », la fenêtre du cadran affiche directement le « 1 ».

Par ailleurs, soulignons que ce calendrier perpétuel peut bien évidemment être ajusté en avant ou en arrière. La sélection du mois se faisant moyennant une petite aiguille centrale pointant sur l’index des heures.

Enfin, au dos de ce mouvement baptisé « HMC341 » se trouve l’indication des années bissextiles, réglable au moyen d’un axe à poussoir.

Les spécifités H. Moser & Cie

« Double Pull Crown » : le mécanisme de la couronne de remontoir chez H. Moser & Cie

Chez Moser, le mécanisme de la couronne a trois fonctions commandées par des positions différentes : la position 1 sert à remonter la montre, la position 2 à corriger la date et la position 3 à régler les aiguilles –jusque-là, rien que de très ordinaire.

Mais Moser a développé le « Double Pull Crown », un dispositif permettant d’engrener les différentes positions de la couronne de remontoir de manière aussi précise que possible. En tirant la couronne jusqu’à la butée, seule la position 2, servant à la correction de la date, est activée. Ce n’est qu’en relâchant brièvement la couronne avant de la tirer de nouveau jusqu’à la butée qu’elle est placée en position 3 servant au réglage des aiguilles –ce qui exclut tout dérèglement malencontreux par inadvertance. Une pression finale sur la couronne la ramène dans la position de remontage 1.

De cette manière, la recherche de la position intermédiaire pour la correction de la date est ainsi abolie pour toutes les montres Moser avec affichage de la date.

Roue d’échappement et ancre en or massif

Dans le segment des montres de très haute qualité, on trouvait parfois des rouages en or durcis par un long travail de forgeage. Certaines montres de poche Moser du 19e siècle - particulièrement rares- présentent elles aussi cette particularité. Les horlogers de chez Moser ont fait revivre cette tradition en dotant toutes les nouvelles montres de la marque d’un module d’échappement interchangeable pourvu d’une roue d’échappement et d’une ancre en or massif. Il s’agit d’une innovation absolue dans la branche, à laquelle les horlogers n’eurent toutefois aucune peine à se résoudre : en plus de rendre la montre encore plus précieuse, l’or massif « procure un gain de précision indéniable » assure la marque dans son communiqué. La longévité de l’échappement s’en trouve accrue et le mécanisme profite des soins extrêmes apportés au travail de limage et de polissage. L’usure due au frottement provoquée par l’impulsion des dents de la roue d’échappement sur les palettes est atténuée grâce à un adoucissage d’une finesse jamais atteinte par le passé. Ces pièces présentent ainsi une rugosité inférieure à 50 nanomètres, ou 50 millionièmes de millimètre. Le frottement entre les pièces du mouvement s’en trouve minimisé et sa durée de vie prolongée. Une méthode brevetée de haute technologie permet d’obtenir une dureté de l’or suffisante qui optimise encore la résistance à l’usure.

Le premier module d’échappement interchangeable dans une montre-bracelet

La durabilité et la facilité d’entretien sont des caractéristiques qui, dans le cahier des charges des services de développement de Moser, occupaient une place majeure. Les ingénieurs ont donc cherché un moyen pour améliorer le cœur mécanique de leurs montres, le mécanisme chargé d’entretenir les oscillations. C’est ainsi qu’ils remplacèrent d’abord la raquette de l’échappement par des contrepoids classiques en or massif, situés sur la serge du balancier. Ce ne fut pas une mince affaire puisqu’il fallut produire des vis dont le diamètre de filetage n’était que de 0,35 mm. L’avantage qui en résulte valait amplement ces efforts : les oscillations du balancier sont plus régulières, l’échappement est moins sensible aux chocs et l’influence de la position de la montre sur la précision de marche devient moindre.

Par ailleurs, lorsqu’un mouvement doit être nettoyé dans le cadre de son entretien, il faut démonter toutes les pièces, les laver, les rassembler et les huiler. Cela s’applique également à des pièces telles que l’échappement qu’il faut ensuite réguler à nouveau : un processus délicat qui prend surtout beaucoup de temps.

Moser a également trouvé une solution innovante à ce problème : de fait, pour la toute première fois dans une montre-bracelet, tout le dispositif de l’échappement est monté sur une platine séparée et est relié au reste du mouvement uniquement par la roue d’ancre. De cette manière, l’ensemble du mécanisme peut être substitué en ne détachant que deux vis. Au moment d’une révision, il est démonté et remplacé en échange standard. Les horlogers de chez Moser nettoient alors le mécanisme et procèdent à son réglage. La durée de révision d’une montre Moser s’en trouve considérablement réduite et la régulation peut être nettement plus précise.

Montres-de-luxe.com | Publié le 21 Décembre 2009 | Lu 5140 fois






Chaque mois, retrouvez le meilleur de l'actualité des Montres de Luxe dans votre boite mail