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Les métiers du temps : une exposition signée Hermès


Du 22 juin au 15 juillet prochains, Hermès propose une belle exposition baptisée « Les métiers du temps », qui se tiendra au sein de son espace horloger du 24, du faubourg Saint-Honoré à Paris. Pour cette 2ème édition, Hermès fait appel, une fois encore, à l’artiste Guillaume Airiaud qui présente cinq savoir-faire mis en œuvre dans ces garde-temps : le cristal, l’émail, la haute horlogerie, la gravure et le sertissage.


À travers des sculptures composées de cubes se démultipliant à l’infini, le temps prend vie, s’anime, bouge ou s’éclipse. Graphiques et aériennes, ces structures semblent léviter, entre jeu et songe, et défier la pesanteur.
 
Portés par des couleurs évoquant tour à tour le jour ou la nuit, « Les métiers du temps » se matérialisent à la faveur de scénographies métaphoriques. Fusion du cristal au contact du feu, poudre d’émail devenant vitrail, bocfil orchestrant la ronde de pièces gravées, marqueterie iridescente suggérant les facettes de pierres taillées avant d’être serties. Et pendant que tournent les éléments, la mécanique du temps entre en mouvement, distillant les instants précieux de la haute horlogerie avec, en filigrane, le savoir-faire Hermès.
 
Guillaume Airiaud s’est inspiré du métier d’horloger. À la suite de l’artisan, il a construit, assemblé et ajusté chaque composant. Patiemment, avec une même minutie, pour que toutes les pièces, aussi petites soient-elles, s’assemblent et interagissent à la perfection.
 
Le cristal. Dans une chorégraphie silencieuse, une tige en métal décrit de lentes révolutions. À son extrémité, un lopin de cristal, prêt à entrer en fusion au contact du four. Dans son sillage, il entraîne une roue de cuivre qui découpera ensuite la matière pour qu’elle devienne cadran.
 
L’émail. Vives, intenses, chatoyantes, les couleurs naissent et se révèlent au gré des passages au four. Déclinée dans une farandole de pigments, la poudre de verre soumise à l’épreuve du feu devient émail, dévoilant une infinie palette de nuances, des translucides aux plus profondes.
 
La haute horlogerie. Les rouages s’imbriquent, s’animent, s’entraînent, la mécanique du temps entre en mouvement. Des chiffres déstructurés et facétieux apparaissent et disparaissent pour accompagner cette envolée poétique, que vient cadencer un sablier à chaque nouvelle minute.
 
La gravure. De la gravure à l’ajourage de pièces métalliques, les jeux de trame créés avec les outils mis en scène dévoilent de fascinantes illusions d’optique. L’emblématique double H du 24, faubourg Saint-Honoré entame une ronde, portée par les lentes rotations de sculptures.
 
Le sertissage. Derrière des fragments colorés naissent des perspectives insoupçonnées : la facette d’un diamant patiemment taillé avant d’être serti, son éclat se métamorphosant à la faveur d’un mouvement ou de la clarté du jour. Et toujours la fascination des pierres précieuses.
 
Au cœur de cet écrin, trois pièces d’exception sont présentées pour la première fois :
• la montre ARCEAU Pocket ailes et écailles conjugue les gestes de la marqueterie   de carapace de scarabée avec ceux de la gravure et de l’émail miniature.
• la montre MÉDOR sertie baguette exprime l’art du serti invisible avec ses pyramides.
• la montre MÉDOR secrète se fait tout à tour manchette scintillante ou montre-bracelet. 

Montres-de-luxe.com | Publié le 20 Juin 2016 | Lu 1340 fois






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