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Roger Dubuis Excalibur Quatuor en or rose en « exclu » chez Bucherer Paris


Après l’Excalibur 42mm Skeleton Flying Tourbillon Diamonds, la maison Bucherer Paris accueille maintenant une seconde pièce d’exception de chez Roger Dubuis : l’Excalibur Quatuor en or rose, l’une des pièces marquantes du SIHH 2013 qui intègre quatre balanciers-spiraux et qui n’a été produite qu’à 88 exemplaires. A découvrir en exclusivité française au premier étage de la plus grande boutique de montres au monde.


Roger Dubuis Excalibur Quatuor
Etre le plus grand magasin de montres au monde (2.200 mètres² sur trois niveaux avec 23 marques) c’est une chose, mais en plus, la maison Bucherer propose régulièrement à ses clients de découvrir en exclusivité certaines montres rares et exceptionnelles, grâce à des partenariats noués avec les plus grandes marques horlogères.
 
En ce printemps 2014, Bucherer s’est donc associé une nouvelle fois à Roger Dubuis pour présenter une pièce de haute horlogerie que vous n’aurez pas souvent l’occasion de croiser dans les salons : l’Excalibur Quatuor. En effet, ce garde-temps en or rose édité à 88 exemplaires intègre un calibre avec quatre balanciers-spiraux !*
 
Coeur stratégique de la montre mécanique, le balancier-spiral –ou organe réglant– focalise depuis toujours les attentions. En effet, c’est de lui que dépend la précision d’une montre. A l’heure où seule une poignée de manufactures sont à même de produire en interne les autres composants d’un mouvement, la réalisation « maison » d’un balancier spiral relève de l’exception dans l’univers de la Haute Horlogerie. Roger Dubuis est justement une de ces très rares manufactures totalement intégrées, capables de produire cette pièce maîtresse.
 
Ce garde-temps ne se contente cependant pas du tour de maître que représente l’intégration de quatre balanciers-spiraux, mais révèle également un mécanisme d’indication de la réserve de marche totalement inédit. Deux prouesses techniques, non pas destinées à servir l’art pour l’art, mais bien à assouvir l’une des quêtes les plus acharnées de toute l’histoire horlogère : la précision.
 
En raison de la gravité terrestre, une montre est soumise à des écarts de marche générés par des positions évoluant sans cesse, au gré des mouvements du poignet. « Cette problématique, à laquelle le tourbillon apporte une réponse partielle, trouve avec la montre Excalibur Quatuor une réponse nouvelle. Fonctionnant par paires, les quatre balanciers-spiraux de l’Excalibur Quatuor, positionnés de manière spécifique, compensent de manière instantanée les écarts de marche dus aux changements de position. C’est dire que ce que le tourbillon accomplit d’ordinaire en une minute –à savoir tenter de compenser la gravité terrestre– l’Excalibur Quatuor le réalise de manière instantanée » assure la marque dans son communiqué.
 
Par ailleurs, l’Excalibur Quatuor repousse les limites de la haute fréquence, puisque la montre aux quatre balanciers-spiraux dispose d’une fréquence à 16 Hz. Un fait exceptionnel, étant donné que les 16 Hz se rapportent au mouvement de base, et non à une fonction de celui-ci. Grâce à ses quatre balanciers décrivant chacun quatre alternances par seconde, la capacité d’oscillation de la montre est multipliée d’autant, tous les balanciers n’oscillant pas simultanément. Un nouveau gage de précision absolue, qui détrône le « tic-tac » d’une montre classique au profit d’une douce harmonie.
 
Non contente de défier les lois de la gravité et de la haute fréquence, la montre Excalibur Quatuor propose également une lecture de la réserve de marche totalement inédite. Alors qu’un double affichage en croissant de lune tourne au même rythme que les barillets, soit environ 4 ½ tours par jour, l’aiguille suit, mais à une vitesse moindre. Au fur et à mesure que la montre se décharge, l’aiguille suit à son propre rythme le mouvement des barillets, de façon à se positionner précisément sur les deux croissants de lune pour à indiquer la réserve de marche. Inventif, précis, intuitif, esthétique, novateur, ce mécanisme fait l’objet d’une demande de brevet et incarne parfaitement les valeurs de Roger Dubuis.
 
Un chef d’œuvre horloger qui concentre aujourd’hui plusieurs exploits techniques extraordinaires, puisqu’au défi d’intégrer quatre balanciers et de proposer une réserve de marche inédite, s’ajoute la prouesse d’associer pas moins de cinq différentiels. Trois d’entre eux couplent les balanciers dans le rouage de la montre, l’un sur la roue de centre, les deux autres sur les roues de moyenne, assurant la moyenne des positions pour une précision sans concession. Le quatrième différentiel assure l’affichage de la réserve de marche, tandis que le cinquième relie la tige de remontage avec les deux barillets en parallèle.
 
Depuis la première esquisse jusqu’à sa présentation au SIHH 2013, cette montre aura mobilisé tous les savoir-faire de la manufacture. Une attention de chaque instant, puisque maîtres-horlogers, ingénieurs et designers ont collaboré main dans la main à chaque étape de création, afin que technique et design ne fassent qu’un. Chaque progrès, aussi infime soit-il, aura fait l’objet d’un équilibre savamment pensé. Les 590 pièces qui composent le calibre RD101 (Poinçon de Genève bien évidemment) ne dérogent pas à la règle, puisque la conception, le façonnage, l’ajustage et la décoration à la main de chacun d’entre eux reflète la combinaison parfaite entre mécanique et esthétique. Ses ponts et platines ont été épurés à l’extrême pour n’en garder que les éléments essentiels, offrant une interprétation des plus contemporaines de l’art ancestral du squelettage. 

Montres-de-luxe.com | Publié le 17 Avril 2014 | Lu 941 fois