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The Prodigies : Jimbo porte une Hamilton Jazzmaster chronographe automatique




The prodigies, DR
Dans le film d'animation 3D « The Prodigies » (2011) de Marc Missonnier, le personnage Jimbo, porte un chronographe Hamilton Jazzmaster automatique.

L'histoire :

Ils sont cinq, cinq adolescents prodiges dotés d’une intelligence hors norme, capables de prendre le contrôle de nos corps.

Ils ne se connaissent pas encore, mais ont conscience de leur différence. Jimbo Farrar est comme eux, et il a décidé de les réunir à New York.

Mais la nuit de leur rencontre, ils sont sauvagement agressés dans Central Park. Dévastés par l’épreuve, puis trahis par le monde adulte, ils décident alors de devenir maitres de leur destin. Ensemble, liés pour ne faire plus qu’un, leur force et leur vengeance seront sans limite.

Jimbo va devoir choisir : combattre ses cinq semblables, ou se joindre à eux et abandonner ceux qu’il aime

Sortie nationale le 8 juin 2011 en 3D dans les salles équipées
www.theprodigies-lefilm.com

The Prodigies, DR

Du livre au film

En 1981, le roman de Bernard Lentéric (1944 – 2009) La Nuit des enfants rois, salué par la critique, devient un best-seller et une œuvre culte plébiscitée par des millions de lecteurs. Cette histoire de jeunes prodiges malmenés par la vie, puis traumatisés par une agression qui les pousse à se liguer contre l’humanité interpelle tout particulièrement les lecteurs adolescents : ils retrouvent là, dans ce thriller fantastique, les frustrations, les tentations et les pulsions qui les taraudent dans la vraie vie… Parmi ces premiers lecteurs, Marc Missonnier, âgé de 12 ans, est fasciné par l’atmosphère particulière de cette histoire et par l’originalité de ses personnages.

Vingt ans plus tard, devenu le producteur de films comme Gouttes d’eau sur pierre brûlante, 8 Femmes, Le Petit Nicolas ou Antony Zimmer, Marc Missonnier, avec son associé Olivier Delbosc, entreprend d’acheter les droits d’adaptation cinématographiques de La Nuit des enfants rois : « Pour d’obscures raisons, personne n’avait pu prendre d’option sur ces droits, en dépit de l’intérêt de nombreux producteurs. Au moment de sa parution, son style d’écriture tranchait avec ce que l’on lisait et son thème était particulièrement frappant pour les ados, puisqu’ils y retrouvaient des personnages de leur âge, dotés d’une intelligence inimaginable, mal dans leur peau, et qui subissaient des persécutions. Des personnages qui voulaient tout changer, tout casser, mus par une volonté autodestructrice, en se rebellant contre l’ordre établi. »

Quand ils acquièrent les droits, en 2002, ils envisagent une transposition classique de l’histoire, en prises de vues réelles. Ils travaillent avec des auteurs pour résoudre les difficultés liées aux ellipses narratives, ou aux scènes de violence du roman où les prodiges, qui ont entre 11 et 14 ans, sont sauvagement agressés à Central Park. La scène originale est si violente qu’il était inenvisageable de la représenter ainsi à l’image. Mais pour expliquer le parcours de ces enfants et justifier leur désir de vengeance, il était cependant indispensable de comprendre l’intensité de leur traumatisme…

Marc Missonnier et Olivier Delbosc ajoutent : « Nous voulions que les ados ressentent à la vision du film ce que nous avions ressenti à leur âge en lisant le livre. Il fallait que ce soit un film coup de poing, un film très fort. Mais il fallait d’abord résoudre les problèmes narratifs et gérer la représentation de la violence. La dernière difficulté, c’était que l’action se déroulait aux Etats-Unis avec de nombreuses scènes d’action, ce qui allait coûter très cher. Tout cela nous conduisait dans une impasse. »

Dès le début de l’aventure de The Prodigies, ils reçoivent le soutien enthousiaste de l’auteur du roman mais Bernard Lentéric ne souhaitait pas prendre en charge ce travail d’adaptation. Marc Missonnier se souvient de leurs rencontres : « Nous allions voir régulièrement Bernard chez lui, et nous lui racontions nos avancées ou les difficultés que nous rencontrions. Je lui ai fait lire les différentes versions du scénario, mais il s’est toujours tenu en retrait. Bernard avait déjà un certain âge, et il se savait un peu déconnecté des préoccupations des adolescents actuels. »

Au fil des mois et des équipes de scénaristes qui se succèdent, deux solutions narratives importantes sont trouvées. La première consiste à aller plus loin dans la description des pouvoirs des jeunes prodiges : dans le livre, les enfants rois sont exceptionnellement intelligents. Dans le film, une des conséquences de cette intelligence hors norme est qu’ils ont aussi le pouvoir de contrôler le corps des autres. Grâce à ce tournant décisif, l’équipe de production dispose d’un premier moyen de décaler la violence de certaines scènes en la faisant basculer dans le fantastique. C’est un formidable atout supplémentaire pour s’adresser à un public adolescent abreuvé de comics américains et de mangas. « Cela poussait le film vers plus d’action, plus de spectaculaire, mais cela amplifiait aussi notre problème de budget » se souvient Marc Missonnier.

The Prodigies : Jimbo porte une Hamilton Jazzmaster chronographe automatique

Montres-de-luxe.com | Publié le 8 Juin 2011 | Lu 2270 fois






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