Les dès sont jetés pour Baselworld 2022 ; la Foire de Bâle de l’année prochaine n’aura pas lieu pour la troisième année de suite… 2020, 2021 et donc 2022 sans carnet de Bâle ! Ce qui a été « LE » rendez-vous incontournable de toute une profession pendant des décennies est donc en passe de disparaitre corps et biens.
En effet, on peut imaginer qu’après trois ans d’absence, ce salon aura le plus grand mal à revenir dans la course. D’autant que Watches & Wonders prend de l’ampleur et que de nouveaux venus tentent de se greffer au salon genevois de fin mars-début avril prochain afin d’offrir une « petites et moyennes » marques horlogères, la possibilité de présenter leurs nouveautés en même temps que les « grands » et au même endroit. Ce qui fait sens.
Dans leur annonce, les organisateurs de Baselworld indiquent avoir « décidé de prendre plus de temps pour sa relance ». Une décision lourde de conséquences qui « se fonde, d’une part, sur l’expérience acquise lors du Pop-Up Event des Geneva Watch Days et sur des discussions intensives avec les marques et les détaillants ».
Et de préciser qu’elle « tient compte du fait que le lancement d’un nouveau concept pour un nouveau segment cible est particulièrement difficile compte tenu de la nouvelle aggravation de la situation du Covid et de l’incertitude qui en découle chez les clients ». A ce titre, il semblerait que la décision finale de Watches & Wonders quant à la tenue de l’évènement ne soit pas encore définitivement confirmée !
« Au cours des derniers mois, nous avons examiné de manière intensive notre écosystème de montres, bijoux et pierres précieuses et nous avons tiré des enseignements importants des discussions avec des principaux représentants du secteur”, déclare Beat Zwahlen, PDG de MCH Group. “Conclusion : le marché pour une plateforme B:B:C qui met en relation des marques spécialisées et de taille moyenne avec des détaillants indépendants existe. Mais ses besoins doivent être analysés plus précisément. Nous nous devons de prendre beaucoup plus de temps pour cela ».
Autre point à souligner : en raison de l’annulation de Baselworld 2022, le directeur général Michel Loris-Melikoff a décidé de quitter l’entreprise. Ce dernier avait repris la direction de la foire en 2018 dans des conditions difficiles et a su mener à bien le salon en 2019. Sa fougue et son enthousiasme n’auront donc pas suffit… Dommage.
Désormais, on peut imaginer que la ville de Bâle va devoir se réinventer et que les hôteliers bâlois vont devoir proposer de nombreuses et belles promotions pour inciter les gens et les touristes à revenir dans cette jolie cité suisse qui a couté si cher à toute une industrie pendant des décennies !
En effet, on peut imaginer qu’après trois ans d’absence, ce salon aura le plus grand mal à revenir dans la course. D’autant que Watches & Wonders prend de l’ampleur et que de nouveaux venus tentent de se greffer au salon genevois de fin mars-début avril prochain afin d’offrir une « petites et moyennes » marques horlogères, la possibilité de présenter leurs nouveautés en même temps que les « grands » et au même endroit. Ce qui fait sens.
Dans leur annonce, les organisateurs de Baselworld indiquent avoir « décidé de prendre plus de temps pour sa relance ». Une décision lourde de conséquences qui « se fonde, d’une part, sur l’expérience acquise lors du Pop-Up Event des Geneva Watch Days et sur des discussions intensives avec les marques et les détaillants ».
Et de préciser qu’elle « tient compte du fait que le lancement d’un nouveau concept pour un nouveau segment cible est particulièrement difficile compte tenu de la nouvelle aggravation de la situation du Covid et de l’incertitude qui en découle chez les clients ». A ce titre, il semblerait que la décision finale de Watches & Wonders quant à la tenue de l’évènement ne soit pas encore définitivement confirmée !
« Au cours des derniers mois, nous avons examiné de manière intensive notre écosystème de montres, bijoux et pierres précieuses et nous avons tiré des enseignements importants des discussions avec des principaux représentants du secteur”, déclare Beat Zwahlen, PDG de MCH Group. “Conclusion : le marché pour une plateforme B:B:C qui met en relation des marques spécialisées et de taille moyenne avec des détaillants indépendants existe. Mais ses besoins doivent être analysés plus précisément. Nous nous devons de prendre beaucoup plus de temps pour cela ».
Autre point à souligner : en raison de l’annulation de Baselworld 2022, le directeur général Michel Loris-Melikoff a décidé de quitter l’entreprise. Ce dernier avait repris la direction de la foire en 2018 dans des conditions difficiles et a su mener à bien le salon en 2019. Sa fougue et son enthousiasme n’auront donc pas suffit… Dommage.
Désormais, on peut imaginer que la ville de Bâle va devoir se réinventer et que les hôteliers bâlois vont devoir proposer de nombreuses et belles promotions pour inciter les gens et les touristes à revenir dans cette jolie cité suisse qui a couté si cher à toute une industrie pendant des décennies !
