De tout temps, l’homme a cherché des moyens de rester éveiller ou de se faire réveiller. Pour se lever le matin, pour rythmer la journée ou encore, pour veiller durant les périodes de guerres… Au 14ème siècle, l’ancêtre de l’alarme (très basique) permettait aux guetteurs de surveiller les villages en cas d’incendie. On l’utilisait également dans les monastères afin de gérer le déroulement d’une journée et des heures de prière.
Au cours du 16ème siècle, les clochers des églises sont équipés d’horloges comprenant un module de sonnerie. Il s’agit là, véritablement, du premier mécanisme réveil. Cela permettait de régler la journée des villageois dans un monde sans heure au poignet… Petit à petit, grâce aux avancées technologiques, ce module a pu être miniaturisé passant de l’incontournable montre de table ou de cheminée, à un modèle pouvant être porté (montre de poche).
Naturellement, au fil du temps, l’homme et plus précisément, l’horloger s’est retrouvé face à un problème de taille… Peut-on suffisamment réduire ce module afin de l’intégrer à un garde-temps… à une montre de poignet. Les exigences techniques auxquelles les ingénieurs ont été confrontés dans leur course au développement d’un système réveil compatible avec la taille d’une boîte de montre était multiples et particulièrement complexes :
- La miniaturisation du mécanisme de sonnerie
- L’intégration de ce module à un mouvement mécanique, tout en conservant la précision de celui-ci
- L’énergie suffisante pour entrainer les fonctions de marche de la montre et de la sonnerie
- Une sonnerie suffisamment puissante
- La diffusion du son hors de la boîte ; la fermeture hermétique du boitier rendant la sortie du son peu audible.
- Le maintien de l’étanchéité de la montre
Au cours du 16ème siècle, les clochers des églises sont équipés d’horloges comprenant un module de sonnerie. Il s’agit là, véritablement, du premier mécanisme réveil. Cela permettait de régler la journée des villageois dans un monde sans heure au poignet… Petit à petit, grâce aux avancées technologiques, ce module a pu être miniaturisé passant de l’incontournable montre de table ou de cheminée, à un modèle pouvant être porté (montre de poche).
Naturellement, au fil du temps, l’homme et plus précisément, l’horloger s’est retrouvé face à un problème de taille… Peut-on suffisamment réduire ce module afin de l’intégrer à un garde-temps… à une montre de poignet. Les exigences techniques auxquelles les ingénieurs ont été confrontés dans leur course au développement d’un système réveil compatible avec la taille d’une boîte de montre était multiples et particulièrement complexes :
- La miniaturisation du mécanisme de sonnerie
- L’intégration de ce module à un mouvement mécanique, tout en conservant la précision de celui-ci
- L’énergie suffisante pour entrainer les fonctions de marche de la montre et de la sonnerie
- Une sonnerie suffisamment puissante
- La diffusion du son hors de la boîte ; la fermeture hermétique du boitier rendant la sortie du son peu audible.
- Le maintien de l’étanchéité de la montre
Rappelons que la France a joué un rôle clé dans la naissance du calibre Cricket ! En effet, en 1943, alors qu’il cherche à développer la première montre-bracelet-réveil véritablement fonctionnelle et capable de tirer du sommeil un grand dormeur, Robert Ditisheim, patron de Vulcain, reçoit la visite du physicien français Paul Langevin à La Chaux-de-Fonds…
Au cours d’une promenade dans le jardin de la manufacture, ce dernier lui assure que si un insecte comme le criquet est capable d’émettre un son audible à plus de 30 mètres, un petit boîtier abritant un mécanisme complexe devrait pouvoir en faire –presque- autant !
Cette précieuse information n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd ! Conforté par cette caution scientifique, Robert Ditisheim poursuit alors ses recherches, qui aboutiront en 1947 au lancement du calibre à deux barillets (l’un pour le mouvement, l’autre pour le réveil) dit Cricket, en hommage au chant de l’insecte.
Mais comment le cricket émet-il ce son si puissant ? Il se sert en fait de ses élytres, des sortes d’ailes antérieures très dures servant à recouvrir les ailes postérieures, qu’il frotte l’une contre l’autre, produisant ainsi un crissement. Les vibrations de la partie mince et transparente de l’aile, que l’on nomme également « membrane », permettent de faire varier le chant du criquet et d’augmenter ainsi sa sonorité.
C’est donc en 1947 que Vulcain lance officiellement sa toute première montre-réveil de poignet « Cricket », reproduisant le chant incomparable de cet insecte grâce à un mécanisme de plot fixé sur une membrane. Lors de l’action du marteau sur l’enclume, cette dernière entre en résonnance et le son s’amplifie alors grâce à un double fond percé d’orifices. Son système de double barillet permet au calibre Vulcain d’émettre une puissante sonnerie d’environ 20 secondes.
Fort de cette réputation, c’est donc naturellement que la manufacture des Montres Vulcain poursuit le développement de ce calibre unique et perpétue ainsi l’histoire contemporaine de la marque, presque sept décennies après le lancement de ce calibre si particulier. Et elle vous réserve encore de belles surprises dans un futur proche… Encore un peu de patience
Au cours d’une promenade dans le jardin de la manufacture, ce dernier lui assure que si un insecte comme le criquet est capable d’émettre un son audible à plus de 30 mètres, un petit boîtier abritant un mécanisme complexe devrait pouvoir en faire –presque- autant !
Cette précieuse information n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd ! Conforté par cette caution scientifique, Robert Ditisheim poursuit alors ses recherches, qui aboutiront en 1947 au lancement du calibre à deux barillets (l’un pour le mouvement, l’autre pour le réveil) dit Cricket, en hommage au chant de l’insecte.
Mais comment le cricket émet-il ce son si puissant ? Il se sert en fait de ses élytres, des sortes d’ailes antérieures très dures servant à recouvrir les ailes postérieures, qu’il frotte l’une contre l’autre, produisant ainsi un crissement. Les vibrations de la partie mince et transparente de l’aile, que l’on nomme également « membrane », permettent de faire varier le chant du criquet et d’augmenter ainsi sa sonorité.
C’est donc en 1947 que Vulcain lance officiellement sa toute première montre-réveil de poignet « Cricket », reproduisant le chant incomparable de cet insecte grâce à un mécanisme de plot fixé sur une membrane. Lors de l’action du marteau sur l’enclume, cette dernière entre en résonnance et le son s’amplifie alors grâce à un double fond percé d’orifices. Son système de double barillet permet au calibre Vulcain d’émettre une puissante sonnerie d’environ 20 secondes.
Fort de cette réputation, c’est donc naturellement que la manufacture des Montres Vulcain poursuit le développement de ce calibre unique et perpétue ainsi l’histoire contemporaine de la marque, presque sept décennies après le lancement de ce calibre si particulier. Et elle vous réserve encore de belles surprises dans un futur proche… Encore un peu de patience