Une issue qualifiée de « soulagement » par la Fédération de l’industrie horlogère suisse (FH), même si la prudence reste de mise : l’accord est présenté comme une déclaration d’intention, juridiquement non contraignante, dont les modalités précises doivent encore être finalisées.
L’été 2025 avait plongé les exportateurs suisses dans l’incertitude : Washington avait en effet instauré des droits de douane de 39% sur plusieurs catégories de produits suisses, dans le cadre d’un durcissement unilatéral de sa politique commerciale.
L’horlogerie haut de gamme, pilier majeur des exportations suisses, s’était retrouvée en première ligne.
Les garde-temps suisses (qui ont déjà beaucoup augmenté ces dernières années) voyaient leur prix de vente grimper de plusieurs milliers de dollars une fois franchie la frontière américaine.
Un choc potentiellement dévastateur pour un marché qui absorbait près de 20% des exportations horlogères suisses. Dans un marché mondial, de surcroit, au ralenti.
L’annonce d’un retour à un tarif réduit à 15% représente une baisse substantielle et immédiate de pression. On se souvient de la rencontre au sommet début novembre entre Donald Trump, Rolex et Richemont pour aborder cette épineuse problématique.
Le Conseil fédéral suisse a confirmé l’accord en soulignant qu’il s’inscrivait dans une stratégie bilatérale plus large, impliquant notamment un projet d’investissements suisses estimé à 200 milliards de dollars aux États-Unis d’ici 2028.
La FH a salué la démarche tout en rappelant que même à 15%, une taxe reste une taxe -et un frein potentiel à la compétitivité, notamment pour les marques indépendantes ou celles opérant sur des segments plus accessibles.
La dépendance de l’horlogerie suisse aux marchés mondiaux est bien connue : depuis plusieurs années, les ventes aux États-Unis, en Chine (et plus largement en Asie) et en Europe forment un triptyque indispensable à l’équilibre de ce secteur.
Si l’annonce constitue une avancée majeure, tout n’est pas encore acté. Le texte publié parle d’un engagement politique, mais pas encore d’un accord contraignant. Reste à clarifier : la date d’entrée en vigueur du nouveau taux ; les catégories de produits effectivement concernées ; les modalités de vérification des règles d’origine ; et la pérennité de la mesure.
Affaire à suivre donc.
L’été 2025 avait plongé les exportateurs suisses dans l’incertitude : Washington avait en effet instauré des droits de douane de 39% sur plusieurs catégories de produits suisses, dans le cadre d’un durcissement unilatéral de sa politique commerciale.
L’horlogerie haut de gamme, pilier majeur des exportations suisses, s’était retrouvée en première ligne.
Les garde-temps suisses (qui ont déjà beaucoup augmenté ces dernières années) voyaient leur prix de vente grimper de plusieurs milliers de dollars une fois franchie la frontière américaine.
Un choc potentiellement dévastateur pour un marché qui absorbait près de 20% des exportations horlogères suisses. Dans un marché mondial, de surcroit, au ralenti.
L’annonce d’un retour à un tarif réduit à 15% représente une baisse substantielle et immédiate de pression. On se souvient de la rencontre au sommet début novembre entre Donald Trump, Rolex et Richemont pour aborder cette épineuse problématique.
Le Conseil fédéral suisse a confirmé l’accord en soulignant qu’il s’inscrivait dans une stratégie bilatérale plus large, impliquant notamment un projet d’investissements suisses estimé à 200 milliards de dollars aux États-Unis d’ici 2028.
La FH a salué la démarche tout en rappelant que même à 15%, une taxe reste une taxe -et un frein potentiel à la compétitivité, notamment pour les marques indépendantes ou celles opérant sur des segments plus accessibles.
La dépendance de l’horlogerie suisse aux marchés mondiaux est bien connue : depuis plusieurs années, les ventes aux États-Unis, en Chine (et plus largement en Asie) et en Europe forment un triptyque indispensable à l’équilibre de ce secteur.
Si l’annonce constitue une avancée majeure, tout n’est pas encore acté. Le texte publié parle d’un engagement politique, mais pas encore d’un accord contraignant. Reste à clarifier : la date d’entrée en vigueur du nouveau taux ; les catégories de produits effectivement concernées ; les modalités de vérification des règles d’origine ; et la pérennité de la mesure.
Affaire à suivre donc.