IWC Ingenieur Chronographe Racer : IWC investit les paddocks de Formule 1

Alors que l’année 2013 est l’année de l’Ingenieur chez IWC, l’horloger de Schaffhausen présente l’Ingenieur Chronographe Racer, un garde-temps en acier (4 références) qui rend hommage au partenariat signée avec Mercedes AMG Petronas Formula One Team, dont le fond s’orne d’une gravure d’une voiture de Formule 1.



Le réglage d’un bolide de Formule 1 et d’un garde-temps de haute horlogerie représente l’art de l’ingénierie au plus haut niveau.

Il place les horlogers et les mécaniciens de Formule 1 devant les mêmes questions : qu’arrive-t-il aux autres paramètres lorsque l’on en modifie un ?

Comment augmenter encore la puissance et l’efficacité d’un mouvement ou d’une propulsion ? Et comment ajuster au mieux les composants les uns par rapport aux autres, sachant que l’Ingenieur Chronographe en compte plus de trois cents et une voiture de Formule 1 dix fois plus ?

Le développement du calibre 89361, montre de manière exemplaire, combien la passion et le savoir-faire sont décisifs pour figurer en tête du « championnat du monde des constructeurs » dans le cadre de la compétition qui oppose les fabricants de montres du monde entier.

Une équipe d’ingénieurs d’IWC Schaffhausen a travaillé pendant quatre ans à ce mouvement de manufacture. L’objectif des spécialistes était de créer un affichage de chronographe où il ne serait pas nécessaire d’additionner de tête les temps de plus d’une minute figurant habituellement sur le compteur des heures et celui des minutes.

Par ailleurs, ils avaient l’ambition d’augmenter encore l’efficacité du remontage Pellaton, l’une des inventions de la manufacture schaffhousoise. Ils trouvèrent bientôt comment relever le premier défi : les heures et les minutes chronométrées ont ainsi été réunies dans un seul et même compteur, qui, grâce à ses deux aiguilles, peut être lu comme l’heure sur une montre analogique, par exemple « 8 heures et 52 minutes ».

Les temps chronométrés courts à l’intérieur d’une minute sont indiqués comme d’habitude par l’aiguille centrale du chronographe. Pour réaliser cette idée aussi simple que révolutionnaire, les ingénieurs ont dû développer un tout nouveau mouvement de montre sur la base du remontage Pellaton.

Ils réalisèrent ensuite la deuxième tâche qu’ils s’étaient assignée : dans la construction appelée mécanisme à doubles cliquets, ce ne sont plus seulement deux cliquets positionnés l’un derrière l’autre, mais quatre cliquets –deux doubles cliquets– disposés en diagonale sur la roue à cliquets qui transmettent l’énergie du mouvement du rotor au barillet.

« Cela exclut un angle mort lors du remontage et augmente ainsi son efficacité de 30%% de manière mesurable » affirme la marque dans son communiqué. Le maintien prolongé d’un temps chronométré ne génère pas de variations d’amplitude, ce qui aurait un impact négatif sur la précision de la marche. De plus, les cliquets ne sont plus fixés dans leur position par des ressorts, mais ils tiennent eux-mêmes lieu de ressorts­ sur la roue à cliquets, leur tension étant calculée avec précision.

À partir du mouvement du rotor, ils sont actionnés par un véritable arbre de transmission miniature, comme dans un moteur de voiture. Il allait donc de soi que le calibre 89361 anime l’Ingenieur Chronographe Racer !

Grâce à l’échelle tachymétrique présente sur la lunette du chronographe, on peut facilement établir la vitesse d’un véhicule : si une distance de référence de 1000 mètres est parcourue en 30 secondes, l’échelle tachymétrique indiquera 120, ce qui veut dire que pour une distance d’un kilomètre, la vitesse est de 120 km/h.

La fonction flyback permet quant à elle, d’arrêter le chronométrage en cours sur simple pression d’une touche et de reprendre instantanément une nouvelle mesure en relâchant la touche –idéal pour chronométrer les arrêts au stand.

L’Ingenieur Chronographe Racer est proposée avec un cadran ardoise et des compteurs noirs ou avec un cadran et des compteurs argentés et des aiguilles/appliques bleues. Le chiffre rouge « 60 » dans la minuterie s’inspire de l’écran lumineux digital sur le volant de la voiture de Formule 1 Mercedes AMG Petronas, qui indique notamment la vitesse enclenchée, la température de l’huile et les temps au tour. Le fond du boîtier est orné d’une gravure représentant une voiture de Formule 1 –une Silberpfeil moderne, bien sûr.

La montre se porte avec un bracelet en acier doté d’un mécanisme de fermeture qui permet à tout moment d’adapter la longueur au plus juste. Il suffit pour cela de presser la touche où figure le logo IWC, au centre du fermoir, et de tirer ou de pousser légèrement le bracelet. Sur demande, le garde-temps est aussi disponible avec un bracelet sport en caoutchouc incrusté de textile. Alors que le textile de la face supérieure séduit par son esthétique, le caoutchouc sur la face inférieure assure un grand confort et la solidité du bracelet.

Montres-de-luxe.com | Publié le 6 Mars 2013 | Lu 1322 fois

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