On le sait, dans les années 60, la mode US est en vogue au Pays du soleil levant. Les jeunes ne jurent alors que par le style preppy. Ses jeans, ses blousons, ses chemises, ses cravates, ses mocassins, etc.
On parle alors du phénomène « Ametora » qui est un mélange des mots « American traditionnal ». A ce titre, lire l’excellent ouvrage éponyme de l’historien W. David Marx qui retrace justement toute l’influence et l’appropriation du style américain au sein de la société japonaise.
Une influence que l’on retrouve encore aujourd’hui au sein de la très belle marque de chemises japonaises Kamakura Shirts née en novembre 1993 à Kamakura, station balnéaire située à une heure de train au sud de Tokyo.
On parle alors du phénomène « Ametora » qui est un mélange des mots « American traditionnal ». A ce titre, lire l’excellent ouvrage éponyme de l’historien W. David Marx qui retrace justement toute l’influence et l’appropriation du style américain au sein de la société japonaise.
Une influence que l’on retrouve encore aujourd’hui au sein de la très belle marque de chemises japonaises Kamakura Shirts née en novembre 1993 à Kamakura, station balnéaire située à une heure de train au sud de Tokyo.
Une marque imaginée par Yoshio et sa femme Tamiko Sadasue qui, tous deux, travaillèrent pour la marque japonaise Vans Jacquet qui introduisit le style American Ivy League au Pays du soleil levant dans les années 60/70 !
Kamakura : c’est là que se trouve la boutique d’origine, une jolie maison de deux étages, blanche et crème avec un toit en tuiles bleues qui accueille encore aujourd’hui, les collections hommes et femmes de chemises -et de costumes sur-mesure de la marque.
Un bâtiment qui n’est pas sans évoquer ceux de la côte Est des Etats-Unis. On se croirait presque à Martha’s Vineyard !
Kamakura : c’est là que se trouve la boutique d’origine, une jolie maison de deux étages, blanche et crème avec un toit en tuiles bleues qui accueille encore aujourd’hui, les collections hommes et femmes de chemises -et de costumes sur-mesure de la marque.
Un bâtiment qui n’est pas sans évoquer ceux de la côte Est des Etats-Unis. On se croirait presque à Martha’s Vineyard !
Au Japon, Kamakura Shirts (attention, les magasins se présentent sous l'enseigne Maker's shirt) est une institution. La marque y possède de nombreuses boutiques dans toutes les grandes villes du pays : Fukuoka, Hiroshima, Osaka, Kyoto, etc.
Et depuis 2021, le chemisier japonais commercialise ses produits au sein de sa boutique newyorkaise exclusive au 400 Madison Avenue ! Une consécration pour Kamakura Shirts ! A noter qu’elle est aussi disponible au sein de certains détaillants multimarques de qualité tels que The Decorum à Singapour.
La marque propose une très large collection de chemises (des dizaines et des dizaines de références avec différents types de cols, matières, formes, etc.) toutes « Made in Japan » : de la chemise en oxford à col boutonné (la fameuse OCBD) réalisée dans les règles de l’art à la chemise hawaïenne (avec des détails sur certains modèles qui font directement référence à Kamakura, comme le nom de ses plages : Shichiri ou Yuigahama).
Et depuis 2021, le chemisier japonais commercialise ses produits au sein de sa boutique newyorkaise exclusive au 400 Madison Avenue ! Une consécration pour Kamakura Shirts ! A noter qu’elle est aussi disponible au sein de certains détaillants multimarques de qualité tels que The Decorum à Singapour.
La marque propose une très large collection de chemises (des dizaines et des dizaines de références avec différents types de cols, matières, formes, etc.) toutes « Made in Japan » : de la chemise en oxford à col boutonné (la fameuse OCBD) réalisée dans les règles de l’art à la chemise hawaïenne (avec des détails sur certains modèles qui font directement référence à Kamakura, comme le nom de ses plages : Shichiri ou Yuigahama).
Parmi les modèles estivaux, une mention spéciale pour la chemise Capri à col italien, partiellement ouverte et boutonnée sur le devant qui existe dans un Seersucker en coton suisse de couleur bleu lavande spécialement étudié pour vous « garder au frais » pendant la chaleur étouffante qui règne sur le Japon durant les mois de juillet et d’aout ! Vraiment chic et seulement 55 euros sur place.
Autre grand classique pour l’été, l’OCBD en Seersucker à rayures bleues et blanches ou, plus hivernale, la Vintage Ivy, là encore, une épaisse OCBD en denim japonais 7 oz (les amateurs apprécieront) parfaite pour porter avec une veste en tweed !
Autre grand classique pour l’été, l’OCBD en Seersucker à rayures bleues et blanches ou, plus hivernale, la Vintage Ivy, là encore, une épaisse OCBD en denim japonais 7 oz (les amateurs apprécieront) parfaite pour porter avec une veste en tweed !
Pour ses ventes à l’export, la marque propose un excellent site Internet, très pratique, qui offre une vision détaillée de chaque chemise. Pour les tailles, ce sont les mêmes que celles de Ralph Lauren ou Brooks Brothers.
Pas compliqué : si vous faites un 15 et demi chez RL, optez pour la même taille chez Kamakura Shirts.
En termes de prix, il faut compter dans les 100/140 euros selon le modèle choisi (sachez tout de même que c’est nettement moins cher au Japon !). Livraison gratuite en France pour les commandes de plus de 320 euros.
Pas compliqué : si vous faites un 15 et demi chez RL, optez pour la même taille chez Kamakura Shirts.
En termes de prix, il faut compter dans les 100/140 euros selon le modèle choisi (sachez tout de même que c’est nettement moins cher au Japon !). Livraison gratuite en France pour les commandes de plus de 320 euros.
En plus de son catalogue de chemises, KS commercialise des costumes en demi-mesure, des pulls, des bermudas et des pantalons.
A noter également une très belle collection de cravates imaginée chaque saison par KS avec la maison française Breuer !
On est littéralement tombé sous le charme des modèles en lin de couleur pastel (des couleurs rares) ou d’une très jolie version en Madras bleu ou rose.
Jean-Philippe Tarot
A noter également une très belle collection de cravates imaginée chaque saison par KS avec la maison française Breuer !
On est littéralement tombé sous le charme des modèles en lin de couleur pastel (des couleurs rares) ou d’une très jolie version en Madras bleu ou rose.
Jean-Philippe Tarot
Un petit tour à Kamakura : une destination idéale sur une journée
Kamakura est une ville balnéaire située au sud de Tokyo à environ une heure de train de Tokyo Station (une quarantaine de kilomètres). De nos jours, Kamakura est réputée pour ses dizaines de temples bouddhistes zen et ses sanctuaires shintoïstes.
Incontestablement, son point de repère le plus identifiable est son fameux Grand Bouddha du temple Kotoku-in, une statue de bronze d'environ 13 m de haut encore debout après un tsunami au XVe siècle.
La plage de Yuigahama (que l’on retrouve sur les chemises hawaïennes de KS) qui se trouve dans la baie de Sagami, est un spot de surf populaire. Cette plage est d’ailleurs plus adaptée au surf qu’à la nage.
Durant l’été, elle est divisée en deux, séparée par un petit pont : d’un côté une plage « publique » et de l’autre une plage accueillant quelques bars et/ou restaurants avec service de matelas et parasols payant.
En sortant de la gare, vers la gauche, ne pas manquer la rue Komachi dédiée aux produits locaux avec restaurants, glaciers, objets de souvenirs, etc. Tout au bout, le quartier de Yukinoshita, célèbre pour son sanctuaire shinto. Kamakura Shirts se trouve un peu plus loin sur la gauche.
Pour déjeuner ? Sur Wakamiya, la longue avenue qui descend vers la plage, tout en haut, le restaurant Minemoto qui propose d’excellentes nouilles soba pour un douzaine d’euros.
Incontestablement, son point de repère le plus identifiable est son fameux Grand Bouddha du temple Kotoku-in, une statue de bronze d'environ 13 m de haut encore debout après un tsunami au XVe siècle.
La plage de Yuigahama (que l’on retrouve sur les chemises hawaïennes de KS) qui se trouve dans la baie de Sagami, est un spot de surf populaire. Cette plage est d’ailleurs plus adaptée au surf qu’à la nage.
Durant l’été, elle est divisée en deux, séparée par un petit pont : d’un côté une plage « publique » et de l’autre une plage accueillant quelques bars et/ou restaurants avec service de matelas et parasols payant.
En sortant de la gare, vers la gauche, ne pas manquer la rue Komachi dédiée aux produits locaux avec restaurants, glaciers, objets de souvenirs, etc. Tout au bout, le quartier de Yukinoshita, célèbre pour son sanctuaire shinto. Kamakura Shirts se trouve un peu plus loin sur la gauche.
Pour déjeuner ? Sur Wakamiya, la longue avenue qui descend vers la plage, tout en haut, le restaurant Minemoto qui propose d’excellentes nouilles soba pour un douzaine d’euros.