Les mocassins sont très en vogue chez les messieurs bien habillés depuis les années 60.
Si la maison anglaise John Lobb* est principalement connue et reconnue pour son fameux double-monk (derby à double boucle), elle possède également au sein de son large catalogue, l’un des plus beaux mocassins du marché : le fameux Lopez.
L’origine exacte de cette appellation reste assez obscure… Selon certaines sources, ce nom serait celui d’un fidèle client ; certains évoquent un aristocrate chilien, le baron Arturo Lopez Willshaw qui aurait demandé à John Lobb, un mocassin inspiré du fameux « penny loafer » américain.
Si la maison anglaise John Lobb* est principalement connue et reconnue pour son fameux double-monk (derby à double boucle), elle possède également au sein de son large catalogue, l’un des plus beaux mocassins du marché : le fameux Lopez.
L’origine exacte de cette appellation reste assez obscure… Selon certaines sources, ce nom serait celui d’un fidèle client ; certains évoquent un aristocrate chilien, le baron Arturo Lopez Willshaw qui aurait demandé à John Lobb, un mocassin inspiré du fameux « penny loafer » américain.
Ce riche esthète homosexuel vivant à Paris depuis l’entre-deux-guerres devait sa fortune, enfin celles de ses parents, au commerce du guano !
Il était à l'époque attaché à l'ambassade du Chili, collectionneur d’orfèvrerie et généreux mécène, notamment pour les châteaux de Versailles et de Rambouillet. Il sera enterré à sa mort en 1962, au Père Lachaise.
Cette dénomination hispanisante pour un soulier résolument anglais serait donc à l’origine… chilienne ! Mais attention, cette histoire n'a jamais vraiment été confirmée.
Il était à l'époque attaché à l'ambassade du Chili, collectionneur d’orfèvrerie et généreux mécène, notamment pour les châteaux de Versailles et de Rambouillet. Il sera enterré à sa mort en 1962, au Père Lachaise.
Cette dénomination hispanisante pour un soulier résolument anglais serait donc à l’origine… chilienne ! Mais attention, cette histoire n'a jamais vraiment été confirmée.
Aujourd’hui, le Lopez est l’un des mocassins les plus connus au monde avec probablement, le 180 du Français J.M. Weston et le Leather Handsewn Penny Loafer de l’Américain chez Alden.
Sur le site Internet de John Lobb, ce soulier est tellement emblématique de la maison qu’il bénéficie même de sa propre rubrique (Lopez vs Loafers) !
Une dizaoine de modèles sont présentés actuellement à partir de 1.510 euros avec un « coup de cœur » pour la version en veau Bracken Museum (première photo ci-dessus) ou la référence en cuir et denim. A noter qu'il est possible de s'offrir une paire personnalisée (choix des associations des cuirs et initiales).
Sur le site Internet de John Lobb, ce soulier est tellement emblématique de la maison qu’il bénéficie même de sa propre rubrique (Lopez vs Loafers) !
Une dizaoine de modèles sont présentés actuellement à partir de 1.510 euros avec un « coup de cœur » pour la version en veau Bracken Museum (première photo ci-dessus) ou la référence en cuir et denim. A noter qu'il est possible de s'offrir une paire personnalisée (choix des associations des cuirs et initiales).
Ce mocassin de légende de John Lobb, aux proportions équilibrées, est monté sur la forme 4395 (en largeur standard « E ») à Northampton en Angleterre.
Avec semelles en cuir cousue « Goodyear » (il existe aussi sur d’autres types de semelles). Disponible de la taille 5 à la 12 en catalogue.
Son bout est arrondi mais pas trop ce qui le rend totalement polyvalent et à l’aise autant au bureau qu’en « city trip ».
Son plateau est cousu main et sa bride présente une fente « ovale » caractéristique de cette référence. Il demande pour son montage total, 190 opérations -contre 180 pour le 180 de chez J.M. Weston.
Avec semelles en cuir cousue « Goodyear » (il existe aussi sur d’autres types de semelles). Disponible de la taille 5 à la 12 en catalogue.
Son bout est arrondi mais pas trop ce qui le rend totalement polyvalent et à l’aise autant au bureau qu’en « city trip ».
Son plateau est cousu main et sa bride présente une fente « ovale » caractéristique de cette référence. Il demande pour son montage total, 190 opérations -contre 180 pour le 180 de chez J.M. Weston.
Comme tous les mocassins, cette chaussure transgénérationnelle est aussi bien portée en costume qu’avec un vieux jean.
Elle est aussi à l’aise avec un whipcord, un velours ou une flanelle épaisse qu’avec un chino voire même, avec un bermuda si elle est portée sans chaussette. Bref, elle va avec tout ! Ou presque…
Jean-Philippe Tarot
*il s’agit de John Lobb Paris qui appartient depuis 1976 à Hermès et non de John Lobb Londres qui est toujours indépendant et fabrique principalement des souliers sur-mesure.
Elle est aussi à l’aise avec un whipcord, un velours ou une flanelle épaisse qu’avec un chino voire même, avec un bermuda si elle est portée sans chaussette. Bref, elle va avec tout ! Ou presque…
Jean-Philippe Tarot
*il s’agit de John Lobb Paris qui appartient depuis 1976 à Hermès et non de John Lobb Londres qui est toujours indépendant et fabrique principalement des souliers sur-mesure.