Soixante ans après l’annonce de l’homologation de la Speedmaster, la marque revient sur cette époque pleine d’espoir pour l’aventure humaine et célèbre le moment où ses montres sont entrées dans l’Histoire.
En 1962, le Président des États-Unis, John F. Kennedy, se présente devant un auditoire de l’université de Rice et déclare : « nous choisissons d’aller sur la Lune ». Plus ambitieux encore, il promet d’atteindre cet objectif au cours de la même décennie.
La course spatiale des États-Unis est lancée.
Le projet Mercury fut le premier programme spatial habité du pays rendu célèbre par son groupe de pilotes courageux, les « Mercury Seven ». Lorsque le programme a pris fin en 1963, les astronautes de la NASA demandèrent à leur directeur des opérations, Deke Slayton, de leur fournir une montre fiable pour les missions futures.
En 1962, le Président des États-Unis, John F. Kennedy, se présente devant un auditoire de l’université de Rice et déclare : « nous choisissons d’aller sur la Lune ». Plus ambitieux encore, il promet d’atteindre cet objectif au cours de la même décennie.
La course spatiale des États-Unis est lancée.
Le projet Mercury fut le premier programme spatial habité du pays rendu célèbre par son groupe de pilotes courageux, les « Mercury Seven ». Lorsque le programme a pris fin en 1963, les astronautes de la NASA demandèrent à leur directeur des opérations, Deke Slayton, de leur fournir une montre fiable pour les missions futures.
En effet, les montres constituaient alors une solution de secours indispensable. Si les minuteurs numériques des astronautes tombaient en panne à bord du vaisseau spatial, ils pourraient uniquement compter sur les montres mécaniques qu’ils portaient. La qualité se devait irréprochable.
La NASA avait déjà entamé un processus de réévaluation de son équipement pour les missions Gemini et Apollo à venir. En 1964, Deke Slayton lança donc un appel d’offres pour des « chronographes de haute qualité » et l’a transmis à différents fabricants de montres à travers le monde.
De toutes les marques contactées par le directeur des opérations, seules quatre répondirent à l’appel – dont Omega. Chaque manufacture fut invitée à envoyer « trois chronographes portés au poignet », qui seraient ensuite soumis aux examens les plus intenses que l’on puisse imaginer.
La NASA avait déjà entamé un processus de réévaluation de son équipement pour les missions Gemini et Apollo à venir. En 1964, Deke Slayton lança donc un appel d’offres pour des « chronographes de haute qualité » et l’a transmis à différents fabricants de montres à travers le monde.
De toutes les marques contactées par le directeur des opérations, seules quatre répondirent à l’appel – dont Omega. Chaque manufacture fut invitée à envoyer « trois chronographes portés au poignet », qui seraient ensuite soumis aux examens les plus intenses que l’on puisse imaginer.
Les tests
Tout composant embarqué sur les véhicules spatiaux devait être homologué par les contrôleurs sécurité, fiabilité et qualité de la NASA.
L’ingénieur James Ragan était chargé de tester les montres. En 36 ans de carrière dans l’aérospatial, l’une de ses plus grandes responsabilités fut de tester et de certifier les chronographes utilisés par les astronautes lors des missions habitées de la NASA.
Lorsque James Ragan reçut les montres des quatre marques, il en exclut une immédiatement, car il ne s’agissait pas d’une montre-bracelet comme l’avait demandé la NASA. Au final, des montres issues de trois marques différentes ont été testées.
Tout composant embarqué sur les véhicules spatiaux devait être homologué par les contrôleurs sécurité, fiabilité et qualité de la NASA.
L’ingénieur James Ragan était chargé de tester les montres. En 36 ans de carrière dans l’aérospatial, l’une de ses plus grandes responsabilités fut de tester et de certifier les chronographes utilisés par les astronautes lors des missions habitées de la NASA.
Lorsque James Ragan reçut les montres des quatre marques, il en exclut une immédiatement, car il ne s’agissait pas d’une montre-bracelet comme l’avait demandé la NASA. Au final, des montres issues de trois marques différentes ont été testées.
Pour réussir, chaque montre devait réussir l’ensemble des 11 tests.
1. Test de haute température :
Après avoir enduré 48 heures à 70 °C, les montres furent soumises à 30 minutes à 93 °C dans un vide partiel. C’est lors de cette étape, dans une chambre à vide thermique, que les montres des deux autres marques ont échoué. L’Omega Speedmaster est la seule montre à avoir survécu au test.
2. Test de basse température :
La montre fut exposée pendant 4 heures à une température de -18 °C.
3. Test sous vide :
La montre fut chauffée dans une chambre à vide puis immédiatement refroidie à -18 °C pendant plusieurs cycles.
4. Test d’humidité :
Un environnement doté d’une humidité de 95% fut simulé avec des températures allant de 25 à 70 °C. La montre devait y survivre pendant dix cycles de 24 heures.
5. Test de corrosion :
La montre a été soumise à une atmosphère d’oxygène à 70 °C pendant 48 heures.
6. Test de résistance aux chocs :
Reproduisant la rigueur des voyages dans l’espace, la montre a subi six chocs de 40 G dans six directions différentes.
7. Test d’accélération :
La montre a subi une accélération progressive jusqu’à 7,25 G pendant environ cinq minutes, puis jusqu’à 16 G pendant 30 secondes, sur trois axes.
8. Test de basse pression :
La montre a été soumise à une pression de 10-6 atmosphères à 70°C pendant 90 minutes, puis à 93°C pendant 30 minutes.
9. Test de haute pression :
La montre a été soumise à une pression d’air de 1,6 atmosphère pendant 60 minutes.
10. Test de vibration :
Pour simuler les conditions extrêmes d’un lancement de vaisseau spatial, la montre a été soumise à des vibrations aléatoires sur trois axes entre 5 et 2 000 Hz, avec une accélération de 8,8 G.
11. Test acoustique :
Pour s’assurer de sa fiabilité dans un environnement à forte charge sonore, la montre a été soumise à 130 décibels à des fréquences allant de 40 à 10 000 Hz, et ce pendant 30 minutes.
1. Test de haute température :
Après avoir enduré 48 heures à 70 °C, les montres furent soumises à 30 minutes à 93 °C dans un vide partiel. C’est lors de cette étape, dans une chambre à vide thermique, que les montres des deux autres marques ont échoué. L’Omega Speedmaster est la seule montre à avoir survécu au test.
2. Test de basse température :
La montre fut exposée pendant 4 heures à une température de -18 °C.
3. Test sous vide :
La montre fut chauffée dans une chambre à vide puis immédiatement refroidie à -18 °C pendant plusieurs cycles.
4. Test d’humidité :
Un environnement doté d’une humidité de 95% fut simulé avec des températures allant de 25 à 70 °C. La montre devait y survivre pendant dix cycles de 24 heures.
5. Test de corrosion :
La montre a été soumise à une atmosphère d’oxygène à 70 °C pendant 48 heures.
6. Test de résistance aux chocs :
Reproduisant la rigueur des voyages dans l’espace, la montre a subi six chocs de 40 G dans six directions différentes.
7. Test d’accélération :
La montre a subi une accélération progressive jusqu’à 7,25 G pendant environ cinq minutes, puis jusqu’à 16 G pendant 30 secondes, sur trois axes.
8. Test de basse pression :
La montre a été soumise à une pression de 10-6 atmosphères à 70°C pendant 90 minutes, puis à 93°C pendant 30 minutes.
9. Test de haute pression :
La montre a été soumise à une pression d’air de 1,6 atmosphère pendant 60 minutes.
10. Test de vibration :
Pour simuler les conditions extrêmes d’un lancement de vaisseau spatial, la montre a été soumise à des vibrations aléatoires sur trois axes entre 5 et 2 000 Hz, avec une accélération de 8,8 G.
11. Test acoustique :
Pour s’assurer de sa fiabilité dans un environnement à forte charge sonore, la montre a été soumise à 130 décibels à des fréquences allant de 40 à 10 000 Hz, et ce pendant 30 minutes.
Les résultats et l’approbation des astronautes
L’Omega Speedmaster ST 105.003 réussit les 11 tests sans aucune défaillance. Il s’agissait du même modèle que celui proposé à la clientèle en boutique.
Cependant, les montres des autres marques furent éliminées lors du test de haute température. Pour l’une, la grande aiguille des secondes s’était déformée et bloquait les autres aiguilles. Pour une autre, le verre du chronographe s’était gondolé et détaché du boîtier.
S’exprimant sur le succès de la Speedmaster, James Ragan déclara : « J’ai moi-même été surpris qu’une montre puisse réussir ces tests. Les environnements étaient conçus pour des équipements montés sur des véhicules. C’était difficile. C’était les tests les plus extrêmes que l’on pouvait faire subir à un appareil. »
Mais il restait un dernier test pour l’homologation, et c’était peut-être le plus important de tous. Les montres devaient également être approuvées personnellement par les astronautes eux-mêmes.
James Ragan remit la Speedmaster ainsi que les autres montres aux équipages pour qu’ils les examinent et les évaluent. Ne connaissant pas les résultats des tests, les astronautes revinrent vers lui en désignant à l’unanimité la Speedmaster comme leur modèle préféré, en raison de sa meilleure précision, fiabilité, lisibilité et facilité d’utilisation.
James Ragan a plus tard déclaré : « Cela m’a vraiment facilité la vie. J’ai pu aller voir le bureau des programmes et leur dire qu’elle avait passé les tests et que les astronautes la voulaient. »
L’Omega Speedmaster ST 105.003 réussit les 11 tests sans aucune défaillance. Il s’agissait du même modèle que celui proposé à la clientèle en boutique.
Cependant, les montres des autres marques furent éliminées lors du test de haute température. Pour l’une, la grande aiguille des secondes s’était déformée et bloquait les autres aiguilles. Pour une autre, le verre du chronographe s’était gondolé et détaché du boîtier.
S’exprimant sur le succès de la Speedmaster, James Ragan déclara : « J’ai moi-même été surpris qu’une montre puisse réussir ces tests. Les environnements étaient conçus pour des équipements montés sur des véhicules. C’était difficile. C’était les tests les plus extrêmes que l’on pouvait faire subir à un appareil. »
Mais il restait un dernier test pour l’homologation, et c’était peut-être le plus important de tous. Les montres devaient également être approuvées personnellement par les astronautes eux-mêmes.
James Ragan remit la Speedmaster ainsi que les autres montres aux équipages pour qu’ils les examinent et les évaluent. Ne connaissant pas les résultats des tests, les astronautes revinrent vers lui en désignant à l’unanimité la Speedmaster comme leur modèle préféré, en raison de sa meilleure précision, fiabilité, lisibilité et facilité d’utilisation.
James Ragan a plus tard déclaré : « Cela m’a vraiment facilité la vie. J’ai pu aller voir le bureau des programmes et leur dire qu’elle avait passé les tests et que les astronautes la voulaient. »