Omega : 60 ans depuis l'homologation de la Speedmaster par la Nasa (partie 2)


Le 1er mars 1965, la NASA déclarait l’Omega Speedmaster « Première montre approuvée pour toutes les missions spatiales habitées ». Cette journée charnière marqua le début officiel de l’extraordinaire voyage de cette marque horlogère au-delà de la Terre, qui a depuis participé à tous les alunissages de l’Histoire et à un grand nombre des missions les plus importantes de notre temps. Le point sur l’homologation de ce chronographe de légende.


Que s’est-il passé ensuite ?
Trois semaines après l’octroi de l’homologation, le 23 mars 1965, la Speedmaster ST 105.003 était officiellement inaugurée au poignet de Virgil « Gus » Grissom et John Young au cours de la mission Gemini 3.
 
La seule modification apportée aux montres fut l’ajout d’un long bracelet en Velcro pouvant être porté par-dessus une combinaison spatiale.
 
Par la suite, la Speedmaster et ses évolutions devinrent un outil indispensable pour les astronautes lors de toutes les missions habitées de la NASA.
 
Elle a notamment été portée par Ed White lors de la première sortie américaine dans l’espace en 1965, ainsi que par l’équipage d’Apollo 8, qui a vu la « face cachée de la Lune » pour la première fois en 1968.
 
Alors que la Speedmaster continuait à accompagner les astronautes dans l’espace, la NASA se rapprochait de plus en plus de son objectif principal. Enfin, le 20 juillet 1969, Apollo 11 se posait sur la Lune pour la première fois de l’Histoire, concrétisant ainsi la promesse de John F. Kennedy.
 
Neil Armstrong et Buzz Aldrin marchèrent sur la surface lunaire pendant deux heures et demie, faisant de l’Omega Speedmaster la première montre à être portée sur la Lune. Depuis, elle a accompagné chaque alunissage et est restée un élément essentiel de l’équipement des astronautes.
 
À première vue, les montres Speedmaster produites au cours des 60 dernières années semblent ne pas avoir changé. Après tout, pourquoi adapter quelque chose d’aussi emblématique et prisé ?
 
Mais en y regardant de plus près, on découvre des évolutions clés et des similitudes fidèles qui sont aujourd’hui proposées aux clients.









Quand on demanda aux astronautes pourquoi ils avaient choisi la Speedmaster, ils évoquèrent sa précision, sa fiabilité, sa lisibilité et sa facilité d’utilisation. Autant de qualités que peu d’autres montres pouvaient alors offrir.
 
Une conception robuste
Dès sa création en 1957, la Speedmaster incorporait des technologies de protection avancées pour l’époque, tels que les joints toriques O-ring et la célèbre couronne « Naiad ». Cela permettait à Omega de proposer un chronographe hermétiquement scellé, résistant jusqu’à 60 mètres de profondeur.
 
En outre, le verre hésalite, flexible, offrait une résistance aux chocs et ne se brisait pas en cas d’impact important. Un atout majeur dans l’espace, où des fragments de verre auraient représenté un danger grave à bord
 
La Speedmaster fut une pionnière en matière de design. Lors de sa sortie en 1957, elle devint la première montre à présenter une échelle tachymétrique sur sa lunette, et non sur le cadran.

Cela la rendait idéale pour les clients cibles, à savoir les pilotes de courses automobiles sur circuit. Depuis, l’échelle de mesure emblématique est restée un élément essentiel et distinctif du design de la Speedmaster.
 
Lisibilité
La Speedmaster originale de 1957 fut pensée pour les pilotes de courses automobiles. Ainsi, le modèle a été conçu de manière à être facilement lisible, de sorte que le temps puisse être visible en un seul coup d’œil.
 
Cette caractéristique était également présente dans la ST 105.003, sur laquelle la luminosité des aiguilles bâton et des index était assurée par le tritium. Cette lisibilité constituait un facteur essentiel pour pouvoir explorer les régions les plus sombres de l’espace.
 
Précision
En 1965, OMEGA était déjà renommée pour la précision de ses chronographes. Son premier mouvement chronographe à compteurs 30 minutes / 12 heures, le 27 CHRO C12, vit le jour en 1941. Ce calibre se distinguait par l’utilisation d’une roue à colonnes usinée d’un seul bloc.
 
C’est ce principe qui mena à la création du calibre 321, officialisé en 1949, incarnation de la précision et du savoir-faire mécanique d’Omega.

Montres-de-luxe.com | Publié le 8 Mai 2025 | Lu 426 fois

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