Fruit d’une alchimie incomparable entre forme et fonction, à en juger par son succès et sa renommée planétaires, il fait aujourd’hui figure à bien des égards de chronographe ultime. Cinquante ans après son lancement en 1963, cette forme de perfection est le résultat d’une longue maturation.
Sur le cadran d’une montre Rolex, toutes les inscriptions sont un gage de performance. Sur ce modèle emblématique, elles se sont ajoutées une à une, au gré de son évolution. De Cosmograph à l’origine, il est aujourd’hui Oyster, Perpetual, Cosmograph, Daytona, Superlative Chronometer Officially Certified. Chronique d’un mythe horloger…
En 1963, Rolex lance un chronographe de nouvelle génération : le Cosmograph, dédié aux pilotes automobiles. Ce nom hors du commun, inventé par Rolex, marque d’emblée la différence de ce nouveau modèle qui se caractérise sur le plan esthétique par une apparence tout aussi inédite.
Les compteurs de chronographe se détachent nettement sur le cadran par leur teinte fortement contrastée, notamment noire sur cadran clair ou claire sur cadran noir. Quant à l’échelle tachymétrique –graduation permettant de déterminer une vitesse moyenne sur une distance donnée à l’aide de l’aiguille des secondes du chronographe–, elle est déportée du cadran sur la circonférence de la lunette, permettant d’agrandir et de simplifier ce dernier.
Sur le cadran d’une montre Rolex, toutes les inscriptions sont un gage de performance. Sur ce modèle emblématique, elles se sont ajoutées une à une, au gré de son évolution. De Cosmograph à l’origine, il est aujourd’hui Oyster, Perpetual, Cosmograph, Daytona, Superlative Chronometer Officially Certified. Chronique d’un mythe horloger…
En 1963, Rolex lance un chronographe de nouvelle génération : le Cosmograph, dédié aux pilotes automobiles. Ce nom hors du commun, inventé par Rolex, marque d’emblée la différence de ce nouveau modèle qui se caractérise sur le plan esthétique par une apparence tout aussi inédite.
Les compteurs de chronographe se détachent nettement sur le cadran par leur teinte fortement contrastée, notamment noire sur cadran clair ou claire sur cadran noir. Quant à l’échelle tachymétrique –graduation permettant de déterminer une vitesse moyenne sur une distance donnée à l’aide de l’aiguille des secondes du chronographe–, elle est déportée du cadran sur la circonférence de la lunette, permettant d’agrandir et de simplifier ce dernier.
1963 Cosmograph, le chronographe du futur
Ces particularités, dictées comme souvent chez Rolex par des considérations fonctionnelles, permettent d’améliorer sensiblement la lisibilité des fonctions du chronographe, un des défis de l’époque.
Elles confèrent aussi au Cosmograph une allure technique et sportive, immédiatement identifiable. Et l’inscrivent clairement dans la lignée des montres Professionnelles, créées par Rolex dix ans plus tôt en 1953, avec des modèles comme l’Explorer dédiée aux explorateurs et aux alpinistes, ou la Submariner spécialement conçue pour la plongée sous-marine.
Des déclinaisons de cadran viennent enrichir la gamme dans les premières années, dont une version spéciale qui deviendra célèbre sous le nom de « Paul Newman » car équipant la Daytona portée au quotidien par le célèbre acteur américain, par ailleurs pilote de course et icône du style au masculin. Ce cadran particulier vise à améliorer encore plus la lisibilité des fonctions du chronographe dans les conditions difficiles de course.
Il se caractérise par une échelle des secondes autour du cadran imprimée sur une bande de la même couleur de contraste que les trois compteurs par rapport au centre du cadran avec, dans certains cas, une graduation imprimée en rouge. Les compteurs, quant à eux, se différencient par des marqueurs carrés sur leurs divisions pour faciliter la lecture.
S’il marque une rupture en termes de lisibilité, le Cosmograph s’inscrit néanmoins dans une longue tradition de Rolex dans le domaine des chronographes. La marque produit ses premiers modèles munis de compteurs dès 1933, souvent équipés de fonctions complémentaires sur le cadran telles qu’une échelle tachymétrique pour la mesure de la vitesse, télémétrique pour déterminer une distance, ou encore un pulsomètre pour mesurer le nombre de pulsations cardiaques.
Le premier chronographe Oyster voit le jour en 1939. Il est équipé du boîtier étanche Oyster inventé par Rolex en 1926. Le Cosmograph est lui aussi doté du fameux boîtier Oyster, robuste et étanche grâce à son fond et sa couronne de remontoir vissés, ainsi que d’un solide bracelet métallique. A l’époque où le chronographe automatique représente un défi technique qu’aucune marque n’a encore relevé, il est équipé d’un mouvement mécanique à remontage manuel réputé pour sa fiabilité et sa précision.
Ces particularités, dictées comme souvent chez Rolex par des considérations fonctionnelles, permettent d’améliorer sensiblement la lisibilité des fonctions du chronographe, un des défis de l’époque.
Elles confèrent aussi au Cosmograph une allure technique et sportive, immédiatement identifiable. Et l’inscrivent clairement dans la lignée des montres Professionnelles, créées par Rolex dix ans plus tôt en 1953, avec des modèles comme l’Explorer dédiée aux explorateurs et aux alpinistes, ou la Submariner spécialement conçue pour la plongée sous-marine.
Des déclinaisons de cadran viennent enrichir la gamme dans les premières années, dont une version spéciale qui deviendra célèbre sous le nom de « Paul Newman » car équipant la Daytona portée au quotidien par le célèbre acteur américain, par ailleurs pilote de course et icône du style au masculin. Ce cadran particulier vise à améliorer encore plus la lisibilité des fonctions du chronographe dans les conditions difficiles de course.
Il se caractérise par une échelle des secondes autour du cadran imprimée sur une bande de la même couleur de contraste que les trois compteurs par rapport au centre du cadran avec, dans certains cas, une graduation imprimée en rouge. Les compteurs, quant à eux, se différencient par des marqueurs carrés sur leurs divisions pour faciliter la lecture.
S’il marque une rupture en termes de lisibilité, le Cosmograph s’inscrit néanmoins dans une longue tradition de Rolex dans le domaine des chronographes. La marque produit ses premiers modèles munis de compteurs dès 1933, souvent équipés de fonctions complémentaires sur le cadran telles qu’une échelle tachymétrique pour la mesure de la vitesse, télémétrique pour déterminer une distance, ou encore un pulsomètre pour mesurer le nombre de pulsations cardiaques.
Le premier chronographe Oyster voit le jour en 1939. Il est équipé du boîtier étanche Oyster inventé par Rolex en 1926. Le Cosmograph est lui aussi doté du fameux boîtier Oyster, robuste et étanche grâce à son fond et sa couronne de remontoir vissés, ainsi que d’un solide bracelet métallique. A l’époque où le chronographe automatique représente un défi technique qu’aucune marque n’a encore relevé, il est équipé d’un mouvement mécanique à remontage manuel réputé pour sa fiabilité et sa précision.
1965 : lunette noire et poussoirs vissés
Le Cosmograph évolue dès 1965 avec une version qui introduit des poussoirs de chronographe vissés à la place des poussoirs à pompe du modèle d’origine. Les poussoirs vissés parachèvent le concept de l’Oyster en prévenant toute manipulation accidentelle des poussoirs. Pour témoigner de cette étanchéité renforcée, l’inscription Oyster se généralisera sur le cadran en complément de Cosmograph.
Autre nouveauté : la lunette tachymétrique est dotée d’un disque noir en plexiglas et d’une graduation en blanc, toujours dans un souci d’améliorer la lisibilité. Une inscription supplémentaire fait son apparition sur certains cadrans dans les premières années de commercialisation du nouveau chronographe de Rolex : Daytona.
Cette mention, initialement limitée aux pièces pour le marché américain, aurait été ajoutée à la demande de la filiale de Rolex aux Etats-Unis pour marquer le lien avec le circuit de Daytona International Speedway en Floride en tant que Montre Officielle, et pour symboliser l’ancrage du modèle au monde de la course automobile.
Elle se généralisera peu à peu à l’ensemble des cadrans du modèle pour finalement être imprimée en lettres rouges, en arc de cercle, au-dessus du compteur à 6 h. Désormais Oyster Cosmograph Daytona, le chronographe de Rolex se décline en version en or jaune 18 ct et certifiée Chronomètre. Cette version en métal précieux arbore dès lors sur son cadran la célèbre mention « Superlative Chronometer Officially Certified », une particularité rare pour un chronographe.
Le Cosmograph évolue dès 1965 avec une version qui introduit des poussoirs de chronographe vissés à la place des poussoirs à pompe du modèle d’origine. Les poussoirs vissés parachèvent le concept de l’Oyster en prévenant toute manipulation accidentelle des poussoirs. Pour témoigner de cette étanchéité renforcée, l’inscription Oyster se généralisera sur le cadran en complément de Cosmograph.
Autre nouveauté : la lunette tachymétrique est dotée d’un disque noir en plexiglas et d’une graduation en blanc, toujours dans un souci d’améliorer la lisibilité. Une inscription supplémentaire fait son apparition sur certains cadrans dans les premières années de commercialisation du nouveau chronographe de Rolex : Daytona.
Cette mention, initialement limitée aux pièces pour le marché américain, aurait été ajoutée à la demande de la filiale de Rolex aux Etats-Unis pour marquer le lien avec le circuit de Daytona International Speedway en Floride en tant que Montre Officielle, et pour symboliser l’ancrage du modèle au monde de la course automobile.
Elle se généralisera peu à peu à l’ensemble des cadrans du modèle pour finalement être imprimée en lettres rouges, en arc de cercle, au-dessus du compteur à 6 h. Désormais Oyster Cosmograph Daytona, le chronographe de Rolex se décline en version en or jaune 18 ct et certifiée Chronomètre. Cette version en métal précieux arbore dès lors sur son cadran la célèbre mention « Superlative Chronometer Officially Certified », une particularité rare pour un chronographe.
1988 : remontage automatique et chronomètre superlatif
Avec l’avènement des mouvements à quartz dans les années 1960-1970, Rolex n’en demeure pas moins fidèle à la montre mécanique et au Cosmograph Daytona, dont elle prépare les futures évolutions. En 1988, la Daytona devient automatique.
Rolex opte pour un mouvement chronographe automatique de qualité disponible sur le marché (le fameux El Primero ; Zenith en produit environ 25.000 calibres par an pendant une douzaine d’années pour la marque genevoise) mais qu’elle modifie de manière significative pour répondre à ses exigences (il ne bat pas à 36.000 alternances mais à 28.800), remplaçant plus de 50% des composants par des éléments spécifiquement conçus pour ses mouvements.
Le nouveau calibre 4030 qui en résulte est ainsi équipé, entre autres, d’un « coeur » Rolex –un oscillateur avec balancier à inertie variable, des écrous de réglage Microstella et un spiral à courbe Breguet– et du module de remontage automatique Perpetual, inventé par la marque en 1931. Ce mouvement est par ailleurs systématiquement soumis à la certification officielle pour obtenir le titre de Chronomètre, gage de précision supérieure. Le nouveau modèle peut dès lors arborer de manière généralisée sur son cadran non seulement les mentions Oyster Perpetual Cosmograph Daytona, mais aussi Superlative Chronometer Officially Certified.
Le renouvellement de ce modèle va cependant bien au-delà de la technique. Son esthétique remaniée pose les bases de l’apparence moderne du Cosmograph Daytona. Le diamètre de son boîtier Oyster passe de 36 à 40 mm et intègre un épaulement de protection de la couronne. La lunette tachymétrique en métal est élargie et gravée d’une échelle graduée jusqu’à 400 unités (certaines, très rares sont graduées 200). Nouvelles aiguilles, nouveaux index, nouveaux compteurs cerclés : le cadran se modernise, tout en gardant son style inimitable, et sa signature en lettres rouges – Daytona.
Ce nouveau modèle rencontre un immense succès, à la faveur d’un très fort regain d’intérêt, dès le début des années 1990, pour les montres mécaniques en général et pour les chronographes en particulier –un phénomène que la Daytona a très probablement elle-même contribué à initier. Elle est portée par de très nombreuses personnalités, non plus seulement du monde de la course automobile mais de la politique, de l’économie (dont Agnelli sur le poignet de sa chemise) ou des arts (Jean-Paul Belmondo dans de nombreux films par exemple). Dans ce contexte, la rareté du modèle sur le marché ne fait que renforcer encore son attrait. Et susciter un engouement sans précédent dans l’histoire de l’horlogerie, qui ne se dément pas depuis vingt-cinq ans.
Avec l’avènement des mouvements à quartz dans les années 1960-1970, Rolex n’en demeure pas moins fidèle à la montre mécanique et au Cosmograph Daytona, dont elle prépare les futures évolutions. En 1988, la Daytona devient automatique.
Rolex opte pour un mouvement chronographe automatique de qualité disponible sur le marché (le fameux El Primero ; Zenith en produit environ 25.000 calibres par an pendant une douzaine d’années pour la marque genevoise) mais qu’elle modifie de manière significative pour répondre à ses exigences (il ne bat pas à 36.000 alternances mais à 28.800), remplaçant plus de 50% des composants par des éléments spécifiquement conçus pour ses mouvements.
Le nouveau calibre 4030 qui en résulte est ainsi équipé, entre autres, d’un « coeur » Rolex –un oscillateur avec balancier à inertie variable, des écrous de réglage Microstella et un spiral à courbe Breguet– et du module de remontage automatique Perpetual, inventé par la marque en 1931. Ce mouvement est par ailleurs systématiquement soumis à la certification officielle pour obtenir le titre de Chronomètre, gage de précision supérieure. Le nouveau modèle peut dès lors arborer de manière généralisée sur son cadran non seulement les mentions Oyster Perpetual Cosmograph Daytona, mais aussi Superlative Chronometer Officially Certified.
Le renouvellement de ce modèle va cependant bien au-delà de la technique. Son esthétique remaniée pose les bases de l’apparence moderne du Cosmograph Daytona. Le diamètre de son boîtier Oyster passe de 36 à 40 mm et intègre un épaulement de protection de la couronne. La lunette tachymétrique en métal est élargie et gravée d’une échelle graduée jusqu’à 400 unités (certaines, très rares sont graduées 200). Nouvelles aiguilles, nouveaux index, nouveaux compteurs cerclés : le cadran se modernise, tout en gardant son style inimitable, et sa signature en lettres rouges – Daytona.
Ce nouveau modèle rencontre un immense succès, à la faveur d’un très fort regain d’intérêt, dès le début des années 1990, pour les montres mécaniques en général et pour les chronographes en particulier –un phénomène que la Daytona a très probablement elle-même contribué à initier. Elle est portée par de très nombreuses personnalités, non plus seulement du monde de la course automobile mais de la politique, de l’économie (dont Agnelli sur le poignet de sa chemise) ou des arts (Jean-Paul Belmondo dans de nombreux films par exemple). Dans ce contexte, la rareté du modèle sur le marché ne fait que renforcer encore son attrait. Et susciter un engouement sans précédent dans l’histoire de l’horlogerie, qui ne se dément pas depuis vingt-cinq ans.
2000 : un nouveau standard de chronographe
Difficile d’imaginer un événement plus symbolique que le passage à un nouveau millénaire pour accueillir la sortie d’une version entièrement renouvelée du Cosmograph Daytona. Présenté par Rolex en l’an 2000, ce nouveau modèle –à l’instar du premier Cosmograph en son temps– incarne en effet le chronographe du futur.
Sur le plan esthétique, il s’inscrit délibérément dans le prolongement de celui de 1988, dont il perfectionne encore le design iconique et reconnaissable entre tous par ses lignes à la fois subtiles et puissantes et par son ergonomie qui frappe par sa justesse. Mais là où le chronographe de Rolex innovait en 1963 par une esthétique radicale favorisant la lisibilité des fonctions, l’innovation de l’Oyster Perpetual Cosmograph Daytona du nouveau millénaire se situe essentiellement à l’intérieur du boîtier.
Le modèle est équipé d’un nouveau mouvement chronographe automatique de nouvelle génération, entièrement conçu et fabriqué par Rolex : le calibre 4130. Pièce maîtresse d’ingénierie et de micromécanique, riche en solutions techniques innovantes et brevetées, ce mouvement haute performance s’impose comme un nouveau standard de chronographe automatique haut de gamme en termes de robustesse, de fiabilité, d’efficience et de précision, mais aussi de facilité d’entretien.
La performance du calibre 4130 découle en particulier de l’adoption d’un embrayage vertical pour enclencher la fonction chronographe, contrairement à un embrayage latéral classique. Cette solution novatrice fonctionne sur le principe de deux disques plaqués l’un contre l’autre qui se solidarisent par adhérence, et présente des avantages considérables : elle permet un départ et un arrêt parfaitement précis de la seconde du chronographe, sans aucun à-coup, lorsque qu’elle est déclenchée par pression sur le poussoir ; le chronographe peut, par ailleurs, fonctionner de manière prolongée sans impact négatif sur la précision de la montre.
Difficile d’imaginer un événement plus symbolique que le passage à un nouveau millénaire pour accueillir la sortie d’une version entièrement renouvelée du Cosmograph Daytona. Présenté par Rolex en l’an 2000, ce nouveau modèle –à l’instar du premier Cosmograph en son temps– incarne en effet le chronographe du futur.
Sur le plan esthétique, il s’inscrit délibérément dans le prolongement de celui de 1988, dont il perfectionne encore le design iconique et reconnaissable entre tous par ses lignes à la fois subtiles et puissantes et par son ergonomie qui frappe par sa justesse. Mais là où le chronographe de Rolex innovait en 1963 par une esthétique radicale favorisant la lisibilité des fonctions, l’innovation de l’Oyster Perpetual Cosmograph Daytona du nouveau millénaire se situe essentiellement à l’intérieur du boîtier.
Le modèle est équipé d’un nouveau mouvement chronographe automatique de nouvelle génération, entièrement conçu et fabriqué par Rolex : le calibre 4130. Pièce maîtresse d’ingénierie et de micromécanique, riche en solutions techniques innovantes et brevetées, ce mouvement haute performance s’impose comme un nouveau standard de chronographe automatique haut de gamme en termes de robustesse, de fiabilité, d’efficience et de précision, mais aussi de facilité d’entretien.
La performance du calibre 4130 découle en particulier de l’adoption d’un embrayage vertical pour enclencher la fonction chronographe, contrairement à un embrayage latéral classique. Cette solution novatrice fonctionne sur le principe de deux disques plaqués l’un contre l’autre qui se solidarisent par adhérence, et présente des avantages considérables : elle permet un départ et un arrêt parfaitement précis de la seconde du chronographe, sans aucun à-coup, lorsque qu’elle est déclenchée par pression sur le poussoir ; le chronographe peut, par ailleurs, fonctionner de manière prolongée sans impact négatif sur la précision de la montre.
Avec le calibre 4130, les ingénieurs Rolex sont parvenus à réduire de 60% le nombre de composants nécessaires au mécanisme de chronographe.
Ils ont notamment grandement simplifié le système des compteurs des minutes et des heures –consistant traditionnellement en deux mécanismes distincts situés de part et d’autre du mouvement– en les intégrant en un seul module judicieusement placé d’un seul côté du mouvement avec un embrayage décentré.
Une solution brevetée qui permet de réduire de cinq à un seul le nombre d’ajustements excentriques pour régler le chronographe, ainsi qu’un gain de place significatif.
Cet espace a été mis à profit pour agrandir la taille du ressort de barillet et augmenter ainsi l’autonomie du mouvement à 72 heures, contre une cinquantaine d’heures auparavant. Ce ressort moteur, source d’énergie de la montre, peut être remplacé sans démonter l’ensemble du mouvement grâce à un module de remontage automatique indépendant et facile à enlever pour accéder au barillet. En outre, le rendement de ce mécanisme de remontage automatique a été sensiblement accru, notamment grâce à un montage sur roulements à billes et à un système d’inverseurs de nouvelle génération permettant un remontage dans les deux sens plus efficient.
L’oscillateur, coeur stratégique de la montre et garant de sa précision, fait lui aussi l’objet d’importantes innovations. Son balancier de taille agrandie et équipé du système de réglage micrométrique par écrous Microstella de Rolex, contribue à la précision du mouvement.
Fidèle à l’architecture des calibres Rolex, il est maintenu par un pont traversant, fixé de part et d’autre pour offrir une meilleure résistance aux chocs et aux vibrations.
Mais l’une des innovations les plus spectaculaires de l’oscillateur introduit avec le nouveau Cosmograph Daytona est certainement le spiral Parachrom. Développé, breveté et entièrement fabriqué par Rolex dans un alliage de niobium et de zirconium, ce spiral possède des caractéristiques exceptionnelles qui décuplent la précision du mouvement en améliorant sensiblement sa résistance aux perturbations. Il est ainsi parfaitement insensible aux champs magnétiques, d’une grande stabilité face aux variations de température et capable d’encaisser les milliers de petits chocs que subit quotidiennement une montre, tout en restant jusqu’à dix fois plus précis qu’un spiral traditionnel.
Le nouveau calibre 4130 est en outre le premier chez Rolex à arborer le nom du modèle qu’il équipe gravé sur la masse oscillante : un Daytona en lettres rouges et en demi-cercle, qui fait écho à celui sur le cadran. Sur le cadran justement, deux indices discrets « trahissent » le fait que la montre est dotée d’un nouveau puissant mouvement : le positionnement horizontal des deux compteurs de chronographe – la petite seconde, habituellement à 9 h, étant déplacée au bas du cadran à 6 h ; et le fait que les compteurs horizontaux des minutes et des heures ont été légèrement relevés par rapport au centre du cadran, une signature esthétique qui renforce l’équilibre visuel du cadran et souligne le soin extrême du détail typique de Rolex. C’est aussi le plus sûr moyen de savoir si votre Rolex est équipée du El Primero ou du calibre de la maison genevoise !
Au-delà, et au contraire de ses prédécesseurs, aucune mention additionnelle n’apparaît sur le cadran du nouveau Cosmograph Daytona. Mais s’il fallait désigner ses caractéristiques par un ultime qualificatif, il mériterait sans aucun doute celui de chronographe superlatif !
2013 : les noces de la Daytona et du platine
Cinquante ans après sa création, le Cosmograph Daytona n’a cessé d’évoluer pour atteindre aujourd’hui un statut à nul autre pareil, au firmament des chronographes de sport. Dernière évolution en date, en 2013, il est le premier modèle Oyster de la gamme Professionnelle (reste à savoir s’il y en aura d’autres Submariner ? GMT-Master ?) à être édité en platine, le plus noble des métaux précieux, arborant pour la circonstance un cadran bleu glacier exclusif aux montres Rolex dans ce métal. Il est en outre doté d’une lunette monobloc Cerachrom, une innovation Rolex aux propriétés de résistance exceptionnelles et d’une esthétique incomparable.
La démarche de Rolex n’a pourtant jamais changé : concevoir et fabriquer le chronographe le plus conforme à ses exigences de qualité et de fonctionnalités. Et perpétuer ainsi la légende de la Daytona.
Ils ont notamment grandement simplifié le système des compteurs des minutes et des heures –consistant traditionnellement en deux mécanismes distincts situés de part et d’autre du mouvement– en les intégrant en un seul module judicieusement placé d’un seul côté du mouvement avec un embrayage décentré.
Une solution brevetée qui permet de réduire de cinq à un seul le nombre d’ajustements excentriques pour régler le chronographe, ainsi qu’un gain de place significatif.
Cet espace a été mis à profit pour agrandir la taille du ressort de barillet et augmenter ainsi l’autonomie du mouvement à 72 heures, contre une cinquantaine d’heures auparavant. Ce ressort moteur, source d’énergie de la montre, peut être remplacé sans démonter l’ensemble du mouvement grâce à un module de remontage automatique indépendant et facile à enlever pour accéder au barillet. En outre, le rendement de ce mécanisme de remontage automatique a été sensiblement accru, notamment grâce à un montage sur roulements à billes et à un système d’inverseurs de nouvelle génération permettant un remontage dans les deux sens plus efficient.
L’oscillateur, coeur stratégique de la montre et garant de sa précision, fait lui aussi l’objet d’importantes innovations. Son balancier de taille agrandie et équipé du système de réglage micrométrique par écrous Microstella de Rolex, contribue à la précision du mouvement.
Fidèle à l’architecture des calibres Rolex, il est maintenu par un pont traversant, fixé de part et d’autre pour offrir une meilleure résistance aux chocs et aux vibrations.
Mais l’une des innovations les plus spectaculaires de l’oscillateur introduit avec le nouveau Cosmograph Daytona est certainement le spiral Parachrom. Développé, breveté et entièrement fabriqué par Rolex dans un alliage de niobium et de zirconium, ce spiral possède des caractéristiques exceptionnelles qui décuplent la précision du mouvement en améliorant sensiblement sa résistance aux perturbations. Il est ainsi parfaitement insensible aux champs magnétiques, d’une grande stabilité face aux variations de température et capable d’encaisser les milliers de petits chocs que subit quotidiennement une montre, tout en restant jusqu’à dix fois plus précis qu’un spiral traditionnel.
Le nouveau calibre 4130 est en outre le premier chez Rolex à arborer le nom du modèle qu’il équipe gravé sur la masse oscillante : un Daytona en lettres rouges et en demi-cercle, qui fait écho à celui sur le cadran. Sur le cadran justement, deux indices discrets « trahissent » le fait que la montre est dotée d’un nouveau puissant mouvement : le positionnement horizontal des deux compteurs de chronographe – la petite seconde, habituellement à 9 h, étant déplacée au bas du cadran à 6 h ; et le fait que les compteurs horizontaux des minutes et des heures ont été légèrement relevés par rapport au centre du cadran, une signature esthétique qui renforce l’équilibre visuel du cadran et souligne le soin extrême du détail typique de Rolex. C’est aussi le plus sûr moyen de savoir si votre Rolex est équipée du El Primero ou du calibre de la maison genevoise !
Au-delà, et au contraire de ses prédécesseurs, aucune mention additionnelle n’apparaît sur le cadran du nouveau Cosmograph Daytona. Mais s’il fallait désigner ses caractéristiques par un ultime qualificatif, il mériterait sans aucun doute celui de chronographe superlatif !
2013 : les noces de la Daytona et du platine
Cinquante ans après sa création, le Cosmograph Daytona n’a cessé d’évoluer pour atteindre aujourd’hui un statut à nul autre pareil, au firmament des chronographes de sport. Dernière évolution en date, en 2013, il est le premier modèle Oyster de la gamme Professionnelle (reste à savoir s’il y en aura d’autres Submariner ? GMT-Master ?) à être édité en platine, le plus noble des métaux précieux, arborant pour la circonstance un cadran bleu glacier exclusif aux montres Rolex dans ce métal. Il est en outre doté d’une lunette monobloc Cerachrom, une innovation Rolex aux propriétés de résistance exceptionnelles et d’une esthétique incomparable.
La démarche de Rolex n’a pourtant jamais changé : concevoir et fabriquer le chronographe le plus conforme à ses exigences de qualité et de fonctionnalités. Et perpétuer ainsi la légende de la Daytona.