Yema : la Navygraf des sixties est de retour !


Par Jean-philippe Tarot, Jeudi 25 Septembre 2025 pour Montres-de-luxe.com

Continuant à surfer sur la vague vintage, la maison française Yema vient de dévoiler son modèle Navygraf Heritage (boitier acier de 39 mm, étanche à 200 mètres avec calibre Sellita) qui puise son inspiration dans le modèle original des sixties ; proposée en deux versions de cadrans avec inserts de lunette assortis, cette édition modernisée introduit une date tout en préservant l’esprit vintage grâce à son verre hésalite double dôme et à son insert en époxy. Compter 1.090 euros.



Yema connut un gros succès commercial dans les années 60/70 avec, notamment, sa fameuse plongeuse Navygraf.
 
Aujourd’hui, la marque horlogère française rend donc hommage à son passé vintage avec l’arrivée de cette Navygraf Heritage qui s’annonce comme « la réinterprétation la plus proche jamais réalisée de la Navygraf des années 1960 ».
 
Cette plongeuse est dotée d’un boitier en acier de 39 mm, étanche à 200 mètres. Comme le précise la marque, le nouveau boîtier en acier 316L se distingue par des proportions revisitées et un jeu de finitions alternant surfaces brossées et chanfreins polis.

Sur le cadran, on retrouve les aiguilles jaunes emblématiques de ce modèle, véritable signature de l’identité Navygraf qui assurent de surcroit, une lisibilité immédiate (avec Superluminova de grade A sur aiguilles, index et lunette) et sans compromis dans toutes les conditions. De jour comme de nuit comme dans les profondeurs océanes.
 
D’autre part, le cadran se distingue par ses index en forme de points d’exclamation, un détail graphique qui, depuis des générations, rend la Navygraf instantanément reconnaissable.
 
Cette réédition introduit également une complication date. Une proposition toujours risquée… Certains amateurs ne jurant que pour les cadrans sans date et d’autres n’achetant pas si la date n’apparait pas. Un éternel débat !

Le cadran est protégé d’un verre hésalite double dôme et d’un insert de lunette en époxy, un choix devenu rare dans l’horlogerie contemporaine.

À la différence du saphir, l’hésalite diffuse une lumière plus douce et chaleureuse (comme sur les anciennes Speedmaster), recréant l’éclat authentique des montres-outils vintage des années 1960.
 
Le fond de boîte vissé est orné du blason historique Yema frappé à la presse hydraulique et est désormais traité par différents procédés de microbillage pour un meilleur rendu tout en relief.

Côté moteur, cette montre embarque un mouvement suisse Sellita SW 200-1 reconnu pour sa fiabilité. Avec 26 rubis, il bat à 28 800 A / h et offre une réserve de marche standard de 38 heures. Un peu juste de nos jours, mais la montre coute mille euros…
 
Le bracelet en acier 316L, équipé d’un fermoir sécurisé, intègre une extension de plongée permettant un ajustement rapide et confortable par-dessus une combinaison.
 
Autre option : inspiré des bracelets en caoutchouc des années 1960 (de type Tropic), ce bracelet est fabriqué en polyuréthane thermoplastique (TPU). Ce matériau moderne, à l’aspect proche du caoutchouc naturel, se distingue par sa résistance exceptionnelle, sa souplesse et son confort au porté.


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