Les meilleurs talents de la Manufacture ont été convoqués pour accomplir ce chef-d’oeuvre dont l’édition est limitée, occasion exceptionnelle oblige, à 150 exemplaires. A l’incroyable technicité de l’Academy Georges Favre-Jacot s’ajoute en effet une recherche esthétique poussée sur l’habillage combinant la modernité des lignes à la perfection des proportions tout en évoquant le glorieux passé de la marque. L’or rose 18 carats du boîtier, tout comme le cuir d’alligator brun du bracelet, n’y sont certes pas étrangers. Ainsi, la lunette fine encercle un cadran grené argent réalisé dans la pure tradition horlogère. Les aiguilles des heures et des minutes sont bleuies, tandis que les sept index sont plaqués or et facettés. Cent cinquante ans de créations réalisés avec audace et esprit d’entreprendre, ça se fête! 2015 sera pour Zenith une année de célébrations qui seront annoncées en temps voulu. A suivre…
L’une des premières manufactures horlogères industrielles au sens moderne du terme est née dans un petit village suisse. Pour bien comprendre la révolution qu’une telle entreprise représentait à l’époque, imaginez Le Locle, dans les montagnes neuchâteloises, à l’hiver 1864. Comme tous les ans à pareille époque, la saison n’est plus au travail de la terre et pousse les paysans à se transformer en horlogers. 1865, Georges Favre-Jacot, jeune entrepreneur loclois d’à peine 22 ans, fonde sa fabrique d’horlogerie. Ce n’est ni le premier ni le seul. Mais il va changer à jamais la manière de fabriquer des montres. Il fait construire des ateliers vastes et lumineux - qui se trouvent toujours au même endroit -, les premiers de la ville à être éclairés à l’électricité, et y rassemble tous les talents de la région. Au fil des ans, la fabrique devient une entreprise internationale reconnue pour l’excellence de sa production et Georges Favre-Jacot un capitaine d’industrie comme on n’en compte que quelques-uns par siècle. Et tout au long de sa direction, le jeune visionnaire n’aura de cesse d’instiller à ses équipes un esprit unique.
Et l’audace d’une entreprise est un état d’esprit qui doit d’abord partir de sa tête. Ainsi «l’esprit Zenith», ce fameux esprit d’entreprendre de Georges Favre-Jacot, qui sera transmis par les générations suivantes, devient un code génétique nourri par une armée d’artisans au sommet de leur art. Ceux-là même qui feront de la Manufacture la détentrice de nombreux records, dont un absolu: 300 brevets, 600 déclinaisons de mouvements et 2 333 prix dans le domaine de la chronométrie.
1969. Six mois avant les premiers pas de l’homme sur la Lune, les maîtres horlogers de Zenith donnent naissance au premier mouvement chronographe automatique intégré au monde. S’il est le premier de ce type, il est aussi le plus précis car il bat à 36 000 alternances par heure, une haute fréquence inconnue jusqu’alors. Chronographe bien nommé, El Primero a depuis donné son nom à une collection Zenith et équipé nombre de modèles de haute horlogerie. Il fait aujourd’hui figure de référence. La Manufacture n’a toutefois jamais cessé de se surpasser dans le domaine exigeant de la précision.
La meilleure manière de lutter contre la perte d’amplitude d’un mouvement qui se décharge est de compenser la diminution progressive de la force de son barillet. Au terme de deux ans de recherche et développement, les magiciens de Zenith sont parvenus à transposer dans le volume minuscule d’une montre-bracelet un système vieux de trois cents ans: la transmission fusée-chaîne. Avec la géométrie hélicoïdale de sa fusée, le mécanisme permet à la force motrice de rester parfaitement stable, même lorsque le ressort du barillet se détend. Assurant la transmission entre le barillet et la fusée, la chaîne comprend 575 composants et mesure 18 cm de long. Les maillons doubles alternent avec les maillons intermédiaires, créant une architecture très complexe qui permet à la chaîne, une fois remontée, de résister à une traction de plus de trois kilos. Pendant toute la durée de la marche (50 heures minimum), le ressort-moteur transmet son énergie à la fusée par l’entremise de la chaîne qui s’enroule autour du barillet. En ajustant les variations de tension, la fusée régularise la force qui est distribuée au rouage, puis à la roue d’échappement en silicium. Les dimensions et la silhouette conique de la fusée résultent de calculs particulièrement complexes réalisés pour chacun de ses sept étages.
L’Academy Georges Favre-Jacot propose, pour les 150 ans de Zenith, un bien beau condensé des savoir-faire de la Manufacture. Plus qu’un hommage, ce modèle de haute horlogerie témoigne d’un profond respect envers l’esprit du fondateur sans lequel rien n’aurait pu voir le jour.
Côté technique, l’Academy Georges Favre-Jacot abrite tout d’abord - quoi d’autre? - un mouvement à haute fréquence El Primero 4810 à remontage manuel. Occupant toute la partie inférieure du cadran, l’indicateur de réserve de marche à 4h30, avec les inscriptions «Force constante» et «High Frequency», renseigne en un coup d’oeil sur la haute qualité du mouvement. A 7h30, le compteur de la petite seconde arbore le logo de la Manufacture à l’étoile.
Mais celle qui attire le regard, et qui frappera les connaisseurs, c’est l’ouverture de la partie supérieure sur la transmission fusée-chaîne avec le barillet à 10h30 et, à 1h30, la fusée autour de laquelle la chaîne s’enroule. S’il faut plus de 50 heures au mouvement pour se décharger, c’est-à-dire à la chaîne pour s’enrouler autour du barillet, le remontage par la tige, qui ne prend que quelques secondes, permet de voir fusée et barillet tourner dans le sens opposé à la marche afin que la chaîne vienne à nouveau s’enrouler autour de la fusée. Vissés sur la platine, deux ponts soutiennent l’axe de la fusée et celui du barillet, donnant à la montre un air d’architecture fin 19 e siècle. Le barillet est gravé des inscriptions Zenith / Manufacture Le Locle.
L’une des premières manufactures horlogères industrielles au sens moderne du terme est née dans un petit village suisse. Pour bien comprendre la révolution qu’une telle entreprise représentait à l’époque, imaginez Le Locle, dans les montagnes neuchâteloises, à l’hiver 1864. Comme tous les ans à pareille époque, la saison n’est plus au travail de la terre et pousse les paysans à se transformer en horlogers. 1865, Georges Favre-Jacot, jeune entrepreneur loclois d’à peine 22 ans, fonde sa fabrique d’horlogerie. Ce n’est ni le premier ni le seul. Mais il va changer à jamais la manière de fabriquer des montres. Il fait construire des ateliers vastes et lumineux - qui se trouvent toujours au même endroit -, les premiers de la ville à être éclairés à l’électricité, et y rassemble tous les talents de la région. Au fil des ans, la fabrique devient une entreprise internationale reconnue pour l’excellence de sa production et Georges Favre-Jacot un capitaine d’industrie comme on n’en compte que quelques-uns par siècle. Et tout au long de sa direction, le jeune visionnaire n’aura de cesse d’instiller à ses équipes un esprit unique.
Et l’audace d’une entreprise est un état d’esprit qui doit d’abord partir de sa tête. Ainsi «l’esprit Zenith», ce fameux esprit d’entreprendre de Georges Favre-Jacot, qui sera transmis par les générations suivantes, devient un code génétique nourri par une armée d’artisans au sommet de leur art. Ceux-là même qui feront de la Manufacture la détentrice de nombreux records, dont un absolu: 300 brevets, 600 déclinaisons de mouvements et 2 333 prix dans le domaine de la chronométrie.
1969. Six mois avant les premiers pas de l’homme sur la Lune, les maîtres horlogers de Zenith donnent naissance au premier mouvement chronographe automatique intégré au monde. S’il est le premier de ce type, il est aussi le plus précis car il bat à 36 000 alternances par heure, une haute fréquence inconnue jusqu’alors. Chronographe bien nommé, El Primero a depuis donné son nom à une collection Zenith et équipé nombre de modèles de haute horlogerie. Il fait aujourd’hui figure de référence. La Manufacture n’a toutefois jamais cessé de se surpasser dans le domaine exigeant de la précision.
La meilleure manière de lutter contre la perte d’amplitude d’un mouvement qui se décharge est de compenser la diminution progressive de la force de son barillet. Au terme de deux ans de recherche et développement, les magiciens de Zenith sont parvenus à transposer dans le volume minuscule d’une montre-bracelet un système vieux de trois cents ans: la transmission fusée-chaîne. Avec la géométrie hélicoïdale de sa fusée, le mécanisme permet à la force motrice de rester parfaitement stable, même lorsque le ressort du barillet se détend. Assurant la transmission entre le barillet et la fusée, la chaîne comprend 575 composants et mesure 18 cm de long. Les maillons doubles alternent avec les maillons intermédiaires, créant une architecture très complexe qui permet à la chaîne, une fois remontée, de résister à une traction de plus de trois kilos. Pendant toute la durée de la marche (50 heures minimum), le ressort-moteur transmet son énergie à la fusée par l’entremise de la chaîne qui s’enroule autour du barillet. En ajustant les variations de tension, la fusée régularise la force qui est distribuée au rouage, puis à la roue d’échappement en silicium. Les dimensions et la silhouette conique de la fusée résultent de calculs particulièrement complexes réalisés pour chacun de ses sept étages.
L’Academy Georges Favre-Jacot propose, pour les 150 ans de Zenith, un bien beau condensé des savoir-faire de la Manufacture. Plus qu’un hommage, ce modèle de haute horlogerie témoigne d’un profond respect envers l’esprit du fondateur sans lequel rien n’aurait pu voir le jour.
Côté technique, l’Academy Georges Favre-Jacot abrite tout d’abord - quoi d’autre? - un mouvement à haute fréquence El Primero 4810 à remontage manuel. Occupant toute la partie inférieure du cadran, l’indicateur de réserve de marche à 4h30, avec les inscriptions «Force constante» et «High Frequency», renseigne en un coup d’oeil sur la haute qualité du mouvement. A 7h30, le compteur de la petite seconde arbore le logo de la Manufacture à l’étoile.
Mais celle qui attire le regard, et qui frappera les connaisseurs, c’est l’ouverture de la partie supérieure sur la transmission fusée-chaîne avec le barillet à 10h30 et, à 1h30, la fusée autour de laquelle la chaîne s’enroule. S’il faut plus de 50 heures au mouvement pour se décharger, c’est-à-dire à la chaîne pour s’enrouler autour du barillet, le remontage par la tige, qui ne prend que quelques secondes, permet de voir fusée et barillet tourner dans le sens opposé à la marche afin que la chaîne vienne à nouveau s’enrouler autour de la fusée. Vissés sur la platine, deux ponts soutiennent l’axe de la fusée et celui du barillet, donnant à la montre un air d’architecture fin 19 e siècle. Le barillet est gravé des inscriptions Zenith / Manufacture Le Locle.
Spécificités techniques
Mouvement El Primero 4810 à remontage manuel
Calibre: 16½ ‘‘‘ (diamètre: 37 mm)
Epaisseur: 5,90 mm
Composants: 222 (+ 575 pour la fusée-chaîne)
Rubis: 30
Fréquence: 36 000 alt/h (5 Hz)
Réserve de marche : 50 heures minimum
Fonctions :
Heures et minutes
Transmission fusée-chaîne reliée au barillet
Petite seconde à 7h30
Réserve de marche à 4h30
Boitier or rose 18 ct de 45 mm
Epaisseur: 14,35 mm
Verre saphir bombé et traité antireflet sur les deux faces
Cadran grené argent
Index des heures : rhodium plaqué or, facettés
Aiguilles bleuies
Etanchéité : 30 mètres
Bracelet en alligator brun avec doublure de protection en caoutchouc sur boucle déployante à 3 lames en or rose 18 ct
Calibre: 16½ ‘‘‘ (diamètre: 37 mm)
Epaisseur: 5,90 mm
Composants: 222 (+ 575 pour la fusée-chaîne)
Rubis: 30
Fréquence: 36 000 alt/h (5 Hz)
Réserve de marche : 50 heures minimum
Fonctions :
Heures et minutes
Transmission fusée-chaîne reliée au barillet
Petite seconde à 7h30
Réserve de marche à 4h30
Boitier or rose 18 ct de 45 mm
Epaisseur: 14,35 mm
Verre saphir bombé et traité antireflet sur les deux faces
Cadran grené argent
Index des heures : rhodium plaqué or, facettés
Aiguilles bleuies
Etanchéité : 30 mètres
Bracelet en alligator brun avec doublure de protection en caoutchouc sur boucle déployante à 3 lames en or rose 18 ct
