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Audemars Piguet : fabuleuse évolution de l’incontournable Royal Oak Offshore…


Trois nouveaux garde-temps intègrent cette année la prestigieuse lignée des chronographes Audemars Piguet Royal Oak Offshore. Certes, on aime ou on déteste cette montre, mais pour ceux qui aiment, c’est « sans compter » ! Taille de boîtier, éléments de design et choix des matériaux… Globalement, l’iconique modèle « AP » reste le même, mais il change, il évolue, il se transforme par petites touches qui font finalement une grosse différence… Le risque ? Une très forte envie de vous offrir ces nouveautés…



Audemars Piguet : fabuleuse évolution de l’incontournable Royal Oak Offshore…
Le boîtier : juste démesure

Historiquement, la Royal Oak Offshore est « la grande parmi les grandes ». Disproportionnée ? Titanesque ? Lors de sa création, en 1992 (tiens, ce sera ses vingt ans l’année prochaine…), certains sont même allés jusqu’à dire qu’elle portait atteinte au bon goût.

D’aucuns continuent d’ailleurs à la trouver « too much », trop clinquante, trop « bling-bling »… Peu importe. Ils ont tort. Cette montre est un must. Tout ceux qui l’ont adoptée, ne peuvent plus s’en passer. Il est même difficile de porter une autre montre après avoir porté une Offshore. On y revient toujours un jour ou l’autre.

Bref, l’Offshore on l’aime ou on la déteste, mais elle ne laisse personne indifférent. Aujourd’hui, on peut d’ailleurs l’affirmer : cette montre fut une pionnière !

Son design reprenait la forme vigoureuse de la Royal Oak, ce fameux octogone qui, en 1972 (tiens, ce sera ses quarante ans l’année prochaine), avait jeté le trouble dans le paysage « ô combien » paisible des montres rondes et classiques. Mais, vingt ans plus tard, la Royal Oak Offshore était plus robuste et plus masculine encore, voire même carrément virile. Elle a donné son coup d’envoi au trend des montres de grande taille, trend qui n’a cessé, depuis, de creuser son sillon.

Aujourd’hui, la collection Royal Oak Offshore réaffirme sa suprématie : le boîtier du nouveau trio mesure pas moins de 44 mm (vs 42 mm actuellement). Dans chacune des trois déclinaisons, le boîtier joue la carte du binôme de matières. La céramique s’y associe, dans la première avec l’acier, dans la deuxième avec le carbone forgé (notre préférée), dans la troisième avec l’or rose.

Audemars Piguet : fabuleuse évolution de l’incontournable Royal Oak Offshore…
Rappelons que le carbone forgé est un matériau emprunté à l’aéronautique que la manufacture Audemars Piguet a été la première à introduire dans la Haute Horlogerie. Si la céramique a été retenue pour la lunette –la partie de la montre la plus exposée aux chocs et par conséquent aux rayures–, c’est à cause de sa résistance et de sa dureté.

Le degré de finition appliqué à ce matériau mérite d’être souligné car, si l’horlogerie affectionne particulièrement ce matériau, rares sont ceux qui le terminent avant tant de soins : chez AP, on dirait que la lunette est en métal.

Pour ce faire, des meules diamantées enlèvent des centièmes de matière de sorte à obtenir la même finesse de détails que sur l’acier, mais il s’agit ici de multiplier les opérations, autrement plus délicates et beaucoup plus gourmandes en temps.

Le contraste des matériaux permet de souligner la prestance des carrures 44 mm. En somme, avec leur surface animée d’un décor satiné vertical et leurs biseaux polis, les lunettes en céramique retrempent le caractère de l’octogone. Celui-ci est ponctué de ses huit vis hexagonales en acier poli, comme le prescrivent les codes de la collection.

Le flanc droit de la montre a été l’objet d’attentions particulières. En effet, les protège-poussoirs ne font pas partie du boîtier. Ils constituent au contraire deux pièces distinctes, rapportées au boîtier par quatre vis apparentes.

Les poussoirs, de même, se composent de deux parties : une base et une coiffe qui sert de surface de contact. La construction est donc des plus complexes et nécessite un nombre élevé d’opérations ; ce d’autant plus que ces pièces abondent en finitions.

Audemars Piguet : fabuleuse évolution de l’incontournable Royal Oak Offshore…
Les protège-poussoirs sont microbillés et satinés, tandis que, côté poussoirs, la base est microbillée avec coiffe satinée et polie. Ainsi, il s’agit de bien plus que d’un simple changement de taille. C’est toute l’esthétique du boîtier qui a été retravaillée. Avec la netteté de ses arêtes, il impose un chronographe aux lignes tendues, sculpté, d’où se dégagent assurance, efficacité et haute technicité.

Le cadran : épure moderne

Dans ces trois nouvelles versions, les cadrans adoptent un style des plus sobres. Rien n’y est purement décoratif, tout est pensé pour favoriser la lisibilité. Ils arborent des aiguilles facettées, en or gris ou rose, avec dépôt luminescent.

Les index sont des index appliques (exit les grands chiffres, on revient à la sobriété des premiers modèles), facettés, en or gris ou rose avec dépôt luminescent.

Quant aux couleurs, contrastées, elles visent principalement à rendre la lecture plus aisée : cadran et réhaut argentés avec compteurs noirs et index anthracite pour l’acier ; cadran et réhaut noirs avec compteurs argentés et index en or rose pour la version or rose.

Sur le modèle en carbone forgé, où le noir domine, c’est le vert luminescent, caractéristique des instruments de mesure, qui fait ressortir les index.

Les indications du chronographe se démarquent par des touches de rouge, celles des aiguilles des compteurs du chronographe et celle de la trotteuse. Chacun des cadrans reconduit le motif « Méga Tapisserie », signature originale de la collection. Le bracelet respecte aussi dûment les codes : il est en caoutchouc noir et creusé de rainures.

Audemars Piguet : fabuleuse évolution de l’incontournable Royal Oak Offshore…
Le mouvement : splendide mécanique

Retournons la montre et admirons, à travers le fond transparent du boîtier (une nouveauté également pour une Offshore de série, initiée sur la série limitée Jarno Trulli), le mécanisme qui scande ses battements. Élaboré d’après le calibre Manufacture 3120, « le calibre 3126/3840 se distingue par une très grande fiabilité » assure la marque dans son communiqué.

Et de préciser : « son pont de balancier traversant assure une meilleure résistance aux chocs. Quant au réglage, il demeure stable grâce à un balancier à inertie variable doté de huit masselottes.

En outre, le 3126/3840 garantit un agréable confort d’utilisation, notamment du fait d’un quantième à saut instantané et correction rapide, d’une réserve de marche de 60 heures et d’un mécanisme de mise à l’heure muni du stop seconde
».

Assemblé à la main dans les ateliers du Brassus, ce calibre peut se vanter d’une exceptionnelle qualité d’exécution et de finition. Les ponts sont minutieusement anglés et polis, de sorte à ne présenter que des arêtes à vif.

Les moulures de pierres sont diamantées. Les roues arborent des bras anglés et des moulures diamantées. Même le tour et les fentes des vis sont anglés. Pour ce qui est de la décoration –réalisée manuellement– la platine est perlée sur les deux faces et les ponts sont ornés de côtes de Genève.

Enfin, la masse oscillante, nouvellement développée, est un monobloc en or 22 carats. Le sigle AP est entouré de deux ajourages finis en biseau. Le tout bénéficie d’un traitement galvanique anthracite en ligne avec l’esprit sportif et technique de la collection.

Spécificités techniques Chronographe Royal Oak Offshore

Audemars Piguet : fabuleuse évolution de l’incontournable Royal Oak Offshore…
Calibre : 3126/3840 à remontage automatique
Diamètre total : 29,92 mm (131/4 lignes)
Diamètre d’encageage : 26 mm
Hauteur : 7,16 mm
59 rubis
365 composants
Cadence du balancier : 21’600 alternances par heure (3 Hz)
Balancier à inertie variable à huit masselottes et spiral plat
Porte-piton mobile de type Genève
Tige de remontoir à trois positions
Finition : décoration de tous les composants ; perlage sur la platine ; rhodiage, anglage, colimaçonnage et côtes de Genève sur les ponts. Moulures de pierre diamantées ; moulures diamantées et bras anglés sur les roues ; tour de fente de vis anglés.
Masse oscillante en or 22 carats partiellement ajourée avec traitement galvanique anthracite.
Réserve de marche jusqu’à 60 heures

Boîtiers
Diamètre : 44 mm
Hauteur : 14,43 mm
Fond avec ouverture en verre saphir, gravé de l’inscription Royal Oak Offshore

Etanchéité: 100 m

Cadrans
Argenté et noir avec motif exclusif « Méga Tapisserie », compteurs noirs. Index appliques anthracite en or gris, facettés, avec dépôt luminescent. Réhaut argenté. Aiguilles heures et minutes anthracite, en or gris, facettées, avec dépôt luminescent.

Noir avec motif exclusif « Méga Tapisserie », compteurs noirs. Index appliques en or gris, facettés, avec dépôt luminescent. Réhaut noir. Aiguilles heures et minutes en or gris, facettées, avec dépôt luminescent vert pâle.

Noir avec motif exclusif « Méga Tapisserie », compteurs argentés. Index appliques en or rose, facettés, avec dépôt luminescent. Réhaut noir. Aiguilles heures et minutes en or rose, facettées, avec dépôt luminescent.

Bracelets
Caoutchouc noir, orné de deux rainures.

Fonctions
Heures et minutes
Petite seconde (à 12 heures)
Chronographe avec trotteuse au centre, compteur 30 minutes (à 9 heures) et 12 heures (à 6 heures)
Réhaut tachymètre
Date

Références
26400SO.OO.A002CA.01
Boîtier, protège-poussoirs, plots de fixation et boucle ardillon en acier inoxydable ; lunette, couronne et poussoirs en céramique noire.

26400AU.OO.A002CA.01
Boîtier en carbone forgé ; lunette, couronne et poussoirs en céramique noire ; protège-poussoirs, plots de fixation et boucle ardillon en titane.

26400RO.OO.A002CA.01
Boîtier, protège-poussoirs, plots de fixation et boucle ardillon en or rose 18 carats ; lunette, couronne et poussoirs en céramique noire.

Audemars Piguet : fabuleuse évolution de l’incontournable Royal Oak Offshore…

Montres-de-luxe.com | Publié le 9 Février 2011 | Lu 5662 fois






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