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Master Compressor Extreme LAB de Jaeger-LeCoultre : elle fonctionne sans huile et ses graisse


Fonctionnant sans huile ni graisse, la Master Compressor Extrem LAB, équipée du nouveau Calibre Jaeger-LeCoultre 988C, affiche des performances capables de traverser les années sans usure ni altération de ses performances. Et ce, même à des températures de moins 40°C, où les huiles et graisses d’une montre classique se figent et provoquent l’arrêt du mouvement. La Master Compressor Extrem LAB, elle, continue sa marche imperturbable. Une nouveauté Jaeger-LeCoultre Bâle 2007 à découvrir sans plus attendre.



Un nouveau concept : un mouvement sans huile

Master Compressor Extreme LAB de Jaeger-LeCoultre
Une nouvelle géométrie de balancier, l’introduction de nouveaux matériaux plus légers et plus résistants dans l’échappement et un régulateur à tourbillon dernière génération permettent au Calibre Jaeger-LeCoultre 988C de fixer de nouvelles normes de précision.

Dans son habillage high-tech, la Master Compressor Extrem LAB préfigure ainsi les montres de demain. Ce concentré de technique et d’invention, couronné de six brevets, ravira les collectionneurs les plus comblés et avertis… car seule une production exclusive et limitée verra le jour.

Révolutionnaire, la Master Compressor Extrem LAB rend obsolète toute utilisation de lubrifiants dans le mouvement. Toutes les pièces de la montre ont été entièrement repensées pour parvenir à la quête horlogère suprême : la suppression de l’huile pour une utilisation optimale.

La mécanique traditionnelle recourt aux huiles et graisses afin d’assurer un fonctionnement idéal des pièces en mouvement. Les huiles et graisses se présentent sous forme d’huile plus ou moins fine pour les pièces avec des vitesses de translation ou rotation élevées, et sous forme de graisse pour les pièces subissant des pressions ou contraintes fortes.

Master Compressor Extreme LAB de Jaeger-LeCoultre : elle fonctionne sans huile et ses graisse
Malheureusement les propriétés des huiles et graisses se détériorent avec le temps. Et les performances des mécanismes se dégradent si les huiles et graisses ne sont pas remplacées en temps voulu. L’horlogerie n’échappe pas à cette règle. C’est pourquoi seul un mouvement horloger dépourvu de lubrifiant pourrait être considéré comme parfait.

Des essais effectués dans les années 70 sur des mouvements en plastique avaient déjà entrouvert des pistes en vue de supprimer une partie de l’huile et des graisses. Malheureusement, ces montres ne résistaient pas au test du temps qui provoquait des usures dégradant rapidement les performances chronométriques et fonctionnelles.

Dans sa quête permanente pour améliorer la fiabilité des montres mécaniques, Jaeger-
LeCoultre a déjà renoncé à toute lubrification des roulements à billes des remontages automatiques, en introduisant en série en 2002 déjà, des billes en céramique.

Aujourd’hui, l’équipe de recherche de la Manufacture du Sentier va encore plus loin et explore des domaines encore invraisemblables : faire fonctionner un mouvement mécanique dépourvu d’huile. Le nouveau Calibre Jaeger-LeCoultre 988C - fruit de ces recherches - est le premier mouvement mécanique de l’histoire de l’horlogerie à fonctionner de manière précise et fiable sans huile.

Les ingénieurs et horlogers ont eu recours à de nouveaux matériaux et à des nouvelles combinaisons de matériaux pour relever ce défi historique. Le carbo-nitrure Easium™ fait ainsi son entrée en scène dans le monde horloger. D’une dureté élevée, ce matériau présente des propriétés tribologiques extraordinaires et se prête donc particulièrement bien à l’élaboration de paliers de roues pouvant fonctionner à sec. C’est pourquoi l’Easium remplace dans le Calibre Jaeger-LeCoultre 988C les traditionnels rubis, lubrifiés avec une huile fine. Les pivots en acier roulé de l’axe de balancier sont revêtus d’un traitement de surface spécial et oscillent à l’intérieur d’un palier en Easium.

Le contre pivot est lui aussi réalisé en Easium. Cette matière a également été sélectionnée pour les deux paliers assurant un pivotement de la cage dans les ponts sans recourir à l’adjonction de pierres en rubis qui elles, nécessitent de l’huile. A proximité du balancier, l’horloger cherchera en vain le rouge des levées en rubis de l’ancre. A leur place, un matériau noir apparaît. Il s’agit de diamant cristallin noir, matériau de synthèse aussi dur que le diamant naturel mais ayant des propriétés de mise en oeuvre améliorées. Son frottement sur les dents en silicium de la roue d’échappement ne nécessite pas d’huile pour assurer la longévité de fonctionnement. Tous les pivots en acier roulés des mobiles du rouage sont, quant à eux, recouverts d’un traitement de surface permettant de supprimer l’huile dans les rubis.

A l’autre extrémité du mouvement, la graisse du barillet a elle aussi disparu. A sa place, une poudre de graphite assure un glissement du ressort dans le tambour et de la bride similaire à la graisse traditionnelle. Sa structure moléculaire se présente sous forme d’un empilement de microplaquettes, qui contrairement à la graisse, conserve ses propriétés mécaniques dans le temps et quelles que soient la température et l’hygrométrie. Quant au roulement de la masse oscillante, outre les billes en céramique évoquées ci-dessus, les frottements ont été diminués grâce à une optimisation de la masse, dont les bras sont réalisés en fibre de carbone, le support de masse est ainsi nettement plus léger et rigide. Finalement le segment de masse lui-même surprend, avec son alliage de platine iridium, corps physique non toxique le plus dense qui soit usinable aujourd’hui. L’ensemble du mécanisme de remontage/mise à l’heure est traité Nickel-PTFE afin de supprimer les points de graissage. Le sautoir de quantième est muni d’un frotteur en rubis, travaillant à sec.

Master Compressor Extreme LAB de Jaeger-LeCoultre : elle fonctionne sans huile et ses graisse

A la recherche de la précision

Master Compressor Extreme LAB de Jaeger-LeCoultre : elle fonctionne sans huile et ses graisse
Après plusieurs années passées dans un métier, on a l’impression de tout savoir, tout maîtriser. Jusqu’à ce qu’un petit rien vienne remettre en cause les convictions les plus certaines. Prenons pour exemple un élément incontournable de la montre mécanique : le balancier. Le balancier le plus performant n’est-il pas de forme circulaire ? Les dernières recherches de Jaeger-LeCoultre prouvent le contraire. Le balancier du Calibre Jaeger-LeCoultre 988C présente en effet une géométrie inédite. De longs essais ont permis de mettre en évidence l’importance de la surface totale du balancier sur ses performances aérodynamiques.

Plus la surface est importante, plus le frottement aérodynamique est grand, et donc, plus il faut d’énergie pour entretenir les oscillations du balancier-spiral. Cela se fait au détriment de la précision. La géométrie élaborée par Jaeger-LeCoultre, couplée à l’utilisation d’un matériau très dense, en l’occurrence du platine iridium, minimise la surface frottant dans l’air. Ainsi, à inertie constante, ce balancier nécessite moins d’énergie pour osciller qu’un balancier traditionnel.

La géométrie de ce balancier a également été élaborée afin de diminuer le rapport entre la masse du balancier et l’inertie. Une inertie élevée permet d’avoir un régulateur stable, peu sensible aux vibrations et aux chocs quotidiens d’une montre qui perturbent la précision.

Toutefois une inertie élevée induit une masse du balancier plus importante, d’où des pertes par frottement mécanique plus importantes, donc une consommation accrue d’énergie pour entretenir les oscillations, et également une différence d’amplitude plus importante entre les positions horizontales et verticales. Le balancier du Calibre Jaeger-LeCoultre 988C a été optimisé afin de réduire la masse totale sans modifier l’inertie déterminée. La forme des bras, les ouvertures et la géométrie permettent un gain de plusieurs points du rapport masse/inertie.

Ce facteur influence directement les écarts de réglage aux positions, bien connus des horlogers, à cause de la différence d’amplitude entre les « plats » et « pendus ». Plus le rapport masse/inertie est faible, plus les écarts aux positions s’amenuisent, ce qui permet à l’horloger d’effectuer un réglage plus précis de la montre.

Question précision, le ressort spiral apporte sa contribution. Il bat de manière parfaitement concentrique, afin d’assurer un isochronisme idéal. En effet, non seulement sa courbe finale extérieure est terminée selon les calculs de Philips, mais les horlogers ont en plus réalisé une cornière au centre. La cornière est une déformation du spiral à un endroit précis, proche du point d’attache à la virole, qui modifie ponctuellement la raideur du ressort, et corrige la tendance naturelle d’un ressort à battre de manière excentrée. Seule la combinaison courbe finale extérieure et cornière au centre permet de concevoir un ressort-spiral battant de manière parfaitement concentrique.

Le réglage de précision de ce mouvement s’effectue bien entendu avec des vis placées sur le balancier. Ce procédé, aujourd’hui présent sur tous les calibres automatiques de Jaeger-LeCoultre, a remplacé la traditionnelle raquette, et assure une fiabilité du réglage initial hors pair, imperturbable dans le temps, même en cas de choc accidentel sur la montre.

Et pour parfaire le rendement de cet organe réglant, l’aérodynamisme du balancier a été peaufiné en anglant les bras, en profilant la forme des masses, et en intégrant les vis de réglage à l’intérieur des masses. La roue d’échappement est quant à elle réalisée en silicium, avec un gain de poids notable par rapport à l’acier, ce qui à nouveau influence positivement le rendement.

Un tourbillon minute accueille ce régulateur extraordinaire (au sens littéral). La cage du tourbillon est usinée dans des blocs d’alliage de magnésium (un matériau deux fois et demi plus léger que le titane), et contribue à diminuer l’énergie perdue en frottement ce qui permet d’augmenter le rendement exceptionnel du régulateur. Le rythme de 28 800 alternances par heure, l’inertie importante du balancier, 11,5 mg.cm2 et le tourbillon permettent à la Master Compressor Extreme LAB de passer du laboratoire au poignet en toute sérénité.

Master Compressor Extreme LAB de Jaeger-LeCoultre : elle fonctionne sans huile et ses graisse

Un habillage high-tech

Master Compressor Extreme LAB de Jaeger-LeCoultre : elle fonctionne sans huile et ses graisse
Dans cette conviction inaltérable que l'achèvement d'une oeuvre d'art se lit dans ses moindres détails, les horlogers et designers de la Manufacture ont porté le jeu de la précision et des fonctions à un degré inédit de raffinement.

L’esthétique de la Master Compressor Extreme LAB est le reflet de la technique qui la compose. Son cadran transparent révèle le coeur du mécanisme horloger, qui a fait l’objet d’un traitement graphique particulièrement réussi. Subtil jeu entre l’aluminium noir du pont de centre ajouré et du rehaut, le blanc des chiffres et index en appliques suspendues et le gris du pont de tourbillon. Le pont de centre est réalisé dans un alliage d’aluminium renforcé avec des particules de carbure de titane, le Ticalium®.

La dureté et la résistance mécaniques de cet alliage sont améliorées de 20% sans augmenter la densité. Le boîtier donne la réplique au mouvement, avec son association de carbone, carbonitrure de silicium et titane grade 5. La conception de ce boîtier fait l’objet de trois demandes de brevets. La première pour sa structure inédite : le boîtier interne en fibre de carbone est logé à l’intérieur d’un cerclage en titane. L’avantage évident est un gain de poids, mais l’esthétique résultante est sans doute encore plus remarquable. L’ensemble est couronné par une lunette en carbonitrure de silicium, matériau plus léger qu’une céramique traditionnelle et plus résistant.

La deuxième demande de brevet concerne le montage sur suspension du mouvement. Le silentbloc, fait de polyuréthane souple de couleur rouge, contribue non seulement à éviter toutes infiltrations d’eau au niveau du tube de couronne, mais surtout à isoler mécaniquement le mouvement et sa couronne Compressor. Ainsi ce dernier ensemble est monté flottant et il n’y a donc pas de liaison métal entre le mouvement et le boîtier, par conséquent le mécanisme horloger est protégé des agressions extérieures, tels que chocs violents ou autres vibrations.
La couronne, en aluminium éloxé rouge, donne la réplique aux éléments rouges du cadran, du silentbloc amortisseur et du bracelet.

Jaeger-LeCoultre a également soigné le bracelet de cette montre. Sa construction avec le double bracelet superposé, participe à sa solidité et à son look viril. La combinaison inédite de matériaux tels que cuir, toile cordura et alcantara, renforcée avec une bande composite, confère à ce bracelet une apparence tridimensionnelle à la hauteur de la boite à laquelle il s’attache.

L’indexation par crantage de la fixation du bracelet pour assurer un ajustement optimal sur la courbure du poignet du porteur fait à son tour l’objet d’une demande de brevet. Après la Master Compressor Extreme World et l’AMVOX2, Jaeger-LeCoultre démontre une nouvelle fois sa capacité à utiliser sa maîtrise de la technique horlogère pour créer des habillages inventifs et fonctionnels, qui contribuent à la performance du garde-temps.

La cellule de recherche Jaeger-LeCoultre

Au coeur de la Vallée de Joux, paradis des complications horlogères, Jaeger-LeCoultre cultive depuis 174 ans un esprit de pionnier, caractéristique des habitants de cette région. En effet, seules l’invention et l’adaptation à leur environnement ont permis aux Combiers de survivre à travers les siècles. Antoine LeCoultre, à l’origine de ce qui allait devenir la marque Jaeger-LeCoultre, faisait preuve d’un esprit d’invention particulièrement développé.

Les composants horlogers qu’il fabriquait avec les machines qu’il avait lui-même dessinées et fabriquées se révélèrent si précis qu’il dut même inventer de nouveaux instruments de mesure, permettant de mesurer pour la première fois le millième de millimètre. Cet esprit se perpétue aujourd’hui encore au sein de la Manufacture Jaeger-LeCoultre, qui s’est développée autour de la ferme atelier d’Antoine. Fort de l’expérience accumulée avec plus de 1000 mouvements mécaniques créés depuis ses débuts, et de l’expertise d’une manufacture complète permettant de prototyper les mécanismes les plus novateurs, l’équipe de développement de Jaeger-LeCoultre est en mesure de repousser encore plus loin les limites de l’imaginable en matière d’horlogerie traditionnelle.

Les récentes inventions telles que le tourbillon sphérique en 2004, le timbre cristal en 2005 et l’échappement isomètre à ellipse en 2006 le confirment. Ces exploits résultent d’une saine confrontation entre tradition horlogère, technique de pointe pour le développement et la fabrication, et utilisation de nouveaux matériaux. Avec pour résultat que la marque Jaeger-LeCoultre est considérée comme la plus innovante dans l’horlogerie de haut de gamme.

De par ce processus, de nouveaux métiers sont ainsi nés au coeur de la manufacture horlogère du Sentier, à l’instar des spécialistes de la simulation par ordinateur, des analystes horlogers et des ingénieurs en matériaux, qui cohabitent avec les métiers traditionnels de la branche. De cette émulation naissent les mécanismes qui feront le succès des montres de demain. Afin de renforcer sa démarche visant à dynamiser et améliorer la technique horlogère, Jaeger-LeCoultre a décidé de regrouper ces nouveaux métiers dans une nouvelle cellule, qui complète la structure de développement, laboratoire et prototypage actuelle. Sa particularité est de travailler sur des sujets qui ne sont pas directement liés à des projets de développement de nouvelle montre. Ainsi, elle est chargée de se pencher sur les nouveaux défis de l’horlogerie contemporaine, en termes de précision et fiabilité notamment.

Conclusion

Des années de recherches et d’efforts ont été nécessaires afin de trouver les solutions techniques destinées à résoudre une équation aussi ancienne que l’horlogerie elle-même, tant sous l'angle de la conception et de la technique que du savoir-faire artisanal. Les méthodes de travail traditionnelles et les possibilités offertes par la modernité ont conduit les équipes Jaeger-LeCoultre à créer la Master Compressor Extreme LAB, aux avancées techniques peu communes, qui préfigure les montres de demain.

Découvrir les secrets des ateliers en image

Spécifités techniques

307 pièces
Mouvement mécanique à remontage automatique, Calibre Jaeger-LeCoultre 988C
28 800 alternances/h, 4 hertz
Un barillet

Tourbillon avec cage en magnésium
Deux fuseaux horaires
Indication AM/PM pour l’heure locale
Calendrier à aiguille au centre qui saute la cage tourbillon

Ø mouvement 30,0 mm
Hauteur mouvement 7,05 mm

Ø boîte 45,0 mm
Hauteur boîte 14,80 mm
Fonctionnement entre -40° et +60°C
Ni huile, ni graisse
Masse oscillante en platine-iridium et support carbone
Palettes d'ancre en diamant noir
Pierres en easium

48 heures de réserve de marche
Etanche à 50 mètres

Réalisée en carbone et en titane

Production annuelle exclusive et limitée

Référence: Q179T470

Montres-de-luxe.com | Publié le 13 Avril 2007 | Lu 19199 fois






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