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Speak-Marin Crazy Skulls : memento mori


L’horloger helvético-britannique Speake-Marin a présenté plusieurs pièces lors de sa toute première participation au SIHH. Cette Crazy Skulls, fait incontestablement partie des modèles les plus sensationnels de cette édition 2017. Dans ce boitier titane et platine (42 mm), bat un calibre à remontage manuel qui associe l’animation de deux crânes, un tourbillon volant et une répétition minute. Du grand art horloger.



Comme le disait une chanson médiévale catalane du 14ème siècle, qui plait particulièrement à Speake-Marin : « la vie est courte et bientôt prendra fin ; La mort vient rapidement et ne respecte personne, La mort détruit tout et n’a pitié de personne ». Dans ce contexte, rien d’étonnant à ce que cet horloger britannique entretienne depuis une dizaine d’années, une passion pour les crânes (skull en anglais).    
 
Speake-Marin n’est pas le seul à utiliser le symbole du crâne dans ses créations ; on en trouve chez RJ-Romain Jerome, Bell&Ross, Corum, Richard Mille, Hublot, HYT ou encore Fiona Kruger. En revanche, c’est très certainement l’un des premiers à avoir osé intégré cette symbolique -la vie est précieuse et chaque minute compte- dans la conception de garde-temps haut de gamme.
 
Cette nouvelle création horlogère est très certainement l’une des plus belles, voire des plus poétiques avec Van Cleef & Arpels, de ce SIHH. Elle est dotée d’un boitier (42 mm) et de cornes en titane de grade 5 et d’une lunette et d’un fond en platine. Le tout, étanche 30 mètres. 

Au-delà de ces données purement factuelles, cette Crazy Skulls raconte l’histoire de deux âmes liées à travers la mort par un cœur, visible sur le cadran et placé entre les deux crânes. Dans ce cœur bat un tourbillon 60 secondes, entrainé grâce au nouveau calibre SMC01à remontage manuel (72h de réserve de marche) dessiné, réalisé, emboité et présenté par Speake-Marin. 
 
Ce cadran cache aussi une répétition minute. Lorsque la targette est activée, le carillon se met à sonner et un mécanisme sépare alors les deux crânes (disponibles en version grise ou noire) pour révéler le cœur de la montre : le tourbillon.

Mais on le sait, l’amour ne supporte pas la séparation, même dans la mort. Lorsque ces deux âmes sont séparées, le monde s’écroule. Plus concrètement, cela se traduit sur le cadran par « l’effondrement » du nombre 12 qui symbolise le désespoir des deux amants. Puis, lorsque l’heure a été indiquée par les trois marteaux, polis à la main, qui font résonner les trois gongs, les crânes se retrouvent enfin et les chiffres romains reprennent leur position initiale.   
 
Crazy Skull est composée de deux crânes gravés en aluminium (pour la légèreté) sur un cadran squeletté.  Le tourbillon volant à 6 h est composé d’une cage 60 secondes dont les finitions ont été réalisées à la main. En retournant le tourbillon, on peut apprécier les finitions du mouvement. La partie inférieure de la cage du tourbillon est supporté par un pont en forme de pagaie qui offre une vision claire des mécanismes du mouvement. Les ponts en laiton, fini au rhodium, et la platine sont perlés.  
Ces deux versions Crazy Skulls sont deux pièces uniques.  


Montres-de-luxe.com | Publié le 1 Février 2017 | Lu 1355 fois






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