Quand on prononce le nom Breguet, on pense immédiatement « tourbillon » et c’est bien normal puisque c’est Abraham-Louis Breguet qui l’inventa à une époque où le garde-temps se portait au gousset, en position verticale…
Il s’agissait alors d’imaginer un moyen de compenser l'attraction terrestre néfaste au fonctionnement de l’oscillateur et, partant, à la précision chronométrique du mouvement.
Rappelons qu’Abraham-Louis Breguet n’a vendu que 35 montres à tourbillon de son vivant. A lui-seul, ce chiffre confidentiel traduit l’extrême complexité de réaliser ce mécanisme hors norme. S’il fut breveté en 1801, ce ne sont pas moins de dix années d’expérimentations et de recherches, entre 1795 et 1805, qui furent nécessaires à son développement.
Il va alors avoir l’idée d’embarquer le couple balancier-spiral ainsi que l’échappement (ancre et roue d’échappement) dans un bâti mobile tournant sur lui-même. À cette double rotation de la cage et de ses organes, Abraham-Louis Breguet va donner le nom de « tourbillon », dans son acception, oubliée depuis, de « système planétaire ».
Oui mais Breguet, ce n’est pas que le tourbillon. Breguet, c’est tout un style, tout un ensemble de caractéristiques que l’on retrouve sur la plupart des créations de la maison, depuis des décennies et des décennies. Une Breguet, ça se reconnait au premier coup d’œil. Des aiguilles, un guillochage, des flans cannelés, etc. Pas de doute c'est une Breguet.
Il s’agissait alors d’imaginer un moyen de compenser l'attraction terrestre néfaste au fonctionnement de l’oscillateur et, partant, à la précision chronométrique du mouvement.
Rappelons qu’Abraham-Louis Breguet n’a vendu que 35 montres à tourbillon de son vivant. A lui-seul, ce chiffre confidentiel traduit l’extrême complexité de réaliser ce mécanisme hors norme. S’il fut breveté en 1801, ce ne sont pas moins de dix années d’expérimentations et de recherches, entre 1795 et 1805, qui furent nécessaires à son développement.
Il va alors avoir l’idée d’embarquer le couple balancier-spiral ainsi que l’échappement (ancre et roue d’échappement) dans un bâti mobile tournant sur lui-même. À cette double rotation de la cage et de ses organes, Abraham-Louis Breguet va donner le nom de « tourbillon », dans son acception, oubliée depuis, de « système planétaire ».
Oui mais Breguet, ce n’est pas que le tourbillon. Breguet, c’est tout un style, tout un ensemble de caractéristiques que l’on retrouve sur la plupart des créations de la maison, depuis des décennies et des décennies. Une Breguet, ça se reconnait au premier coup d’œil. Des aiguilles, un guillochage, des flans cannelés, etc. Pas de doute c'est une Breguet.
Voici donc un petit récapitulatif des principales caractéristiques d’une montre Breguet.
Les aiguilles Breguet
Abraham-Louis Breguet, les dessine vers 1783 : elles sont élancées avec au bout, une « pomme évidée » légèrement excentrée, destinées à favoriser la lisibilité du cadran. Depuis, aussi élégantes que fonctionnelles, les « aiguilles Breguet » font partie du vocabulaire et de l’usage horloger. On les trouve chez Breguet, bien évidemment, mais d’autres marques les ont intégrées au sein de leurs catalogues.
La signature secrète
Autrefois gage de l’authenticité de la montre (eh oui, la contrefaçon ne date pas du 20ème siècle), Breguet place sur la plupart de ses cadrans une signature secrète, le plus souvent gravée à la pointe sèche de chaque côté du chiffre douze. Cela permettait de prouver que le garde-temps sortait bien de ses ateliers.
Un numéro unique
Chaque montre Breguet est numérotée individuellement et consignée dans des registres tenus sans interruption depuis la fin du 18è siècle. Ce qui permet à la marque d’avoir des archives totalement uniques dans l’histoire de l’horlogerie. Ces dernières se trouve à Paris, dans la boutique de la place Vendôme ; elles sont gérées par Emmanuel Breguet.
Le cadran en or guilloché
Dès 1786, des motifs guillochés viennent garantir un confort de lecture, cher à Abraham-Louis Breguet. Aujourd’hui encore, les artisans de la maison réalisent de façon traditionnelle ces motifs complexes et raffinés sur l’or ou parfois la nacre des cadrans.
Les chiffres Breguet
Renouvelant les codes horlogers, Abraham-Louis Breguet ne s’est pas contenté de créer des aiguilles qui sont devenus des grands classiques. Il a dessiné à la fin du 18è siècle des chiffres arabes fins et élégants ; appelés « chiffres Breguet » ces derniers font partie de l’univers horloger, on le retrouve notamment chez Patek Philippe, chez Longines, chez Tissot, mais aussi chez Lip (liste non exhaustive).
Les attaches soudées
Par souci de solidité, les attaches du bracelet (ou cornes) sont soudées à la boîte et les tiges sont vissées. Le galbe des attaches, adapté à la forme du poignet, assure un confort optimal au porté.
Les cannelures
Autre grande caractéristique des montres Breguet : on retrouve sur les flancs de la boîte des cannelures, signe d’élégance propre à Breguet (là encore, on retrouve ce style chez certaines autres marques). Ces striures verticales, typique des boites Breguet, sont réalisées de façon traditionnelle, par écrouissage puis travaillées à la main.
Les aiguilles Breguet
Abraham-Louis Breguet, les dessine vers 1783 : elles sont élancées avec au bout, une « pomme évidée » légèrement excentrée, destinées à favoriser la lisibilité du cadran. Depuis, aussi élégantes que fonctionnelles, les « aiguilles Breguet » font partie du vocabulaire et de l’usage horloger. On les trouve chez Breguet, bien évidemment, mais d’autres marques les ont intégrées au sein de leurs catalogues.
La signature secrète
Autrefois gage de l’authenticité de la montre (eh oui, la contrefaçon ne date pas du 20ème siècle), Breguet place sur la plupart de ses cadrans une signature secrète, le plus souvent gravée à la pointe sèche de chaque côté du chiffre douze. Cela permettait de prouver que le garde-temps sortait bien de ses ateliers.
Un numéro unique
Chaque montre Breguet est numérotée individuellement et consignée dans des registres tenus sans interruption depuis la fin du 18è siècle. Ce qui permet à la marque d’avoir des archives totalement uniques dans l’histoire de l’horlogerie. Ces dernières se trouve à Paris, dans la boutique de la place Vendôme ; elles sont gérées par Emmanuel Breguet.
Le cadran en or guilloché
Dès 1786, des motifs guillochés viennent garantir un confort de lecture, cher à Abraham-Louis Breguet. Aujourd’hui encore, les artisans de la maison réalisent de façon traditionnelle ces motifs complexes et raffinés sur l’or ou parfois la nacre des cadrans.
Les chiffres Breguet
Renouvelant les codes horlogers, Abraham-Louis Breguet ne s’est pas contenté de créer des aiguilles qui sont devenus des grands classiques. Il a dessiné à la fin du 18è siècle des chiffres arabes fins et élégants ; appelés « chiffres Breguet » ces derniers font partie de l’univers horloger, on le retrouve notamment chez Patek Philippe, chez Longines, chez Tissot, mais aussi chez Lip (liste non exhaustive).
Les attaches soudées
Par souci de solidité, les attaches du bracelet (ou cornes) sont soudées à la boîte et les tiges sont vissées. Le galbe des attaches, adapté à la forme du poignet, assure un confort optimal au porté.
Les cannelures
Autre grande caractéristique des montres Breguet : on retrouve sur les flancs de la boîte des cannelures, signe d’élégance propre à Breguet (là encore, on retrouve ce style chez certaines autres marques). Ces striures verticales, typique des boites Breguet, sont réalisées de façon traditionnelle, par écrouissage puis travaillées à la main.
Rappelons enfin que l’arrière-arrière-petit-fils d’Abraham-Louis Breguet a perpétué l’esprit d’innovation de son aïeul dans un domaine jusque-là inconnu de sa lignée. Hormis la mise au point du gyroplane, ancêtre de l’hélicoptère, L-C Breguet développe en 1916 l’avion Breguet XIV, fruit de son expérience et de ses réflexions.
C’est de cette relation étroite avec l’aviation -et notamment l’Aéronavale- que Breguet va développer en 1935, ses premiers chronographes de poignet avec fonction « retour en vol » (le fameux flyback).
Au tournant des années 30, Ettore Bugatti, grand amateur d’horlogerie et client de Breguet, souhaite équiper sa fabuleuse « Royale » d’un chronographe. Le patron imagine alors un système de fixation au centre du volant, puis se tourne vers la Maison Breguet, laquelle réalisera, en 1932, une série spéciale de neuf chronographes de bord N°2023, réalisé durant les années de l’entre-deux-guerres.
Aujourd’hui, Breguet est le seul horloger à être honoré par certains des plus grands musées du monde tels que le Louvre, le Kremlin, le British Museum et le Musée national suisse.
Pour la petite histoire, sachez également que la rue Bréguet à Paris porte par erreur un accent aigu dont le patronyme de la famille est dépourvu. Elle se trouve non loin de la place de la Bastille.
Rappelons que Breguet est commercialisé chez Bucherer à Paris
C’est de cette relation étroite avec l’aviation -et notamment l’Aéronavale- que Breguet va développer en 1935, ses premiers chronographes de poignet avec fonction « retour en vol » (le fameux flyback).
Au tournant des années 30, Ettore Bugatti, grand amateur d’horlogerie et client de Breguet, souhaite équiper sa fabuleuse « Royale » d’un chronographe. Le patron imagine alors un système de fixation au centre du volant, puis se tourne vers la Maison Breguet, laquelle réalisera, en 1932, une série spéciale de neuf chronographes de bord N°2023, réalisé durant les années de l’entre-deux-guerres.
Aujourd’hui, Breguet est le seul horloger à être honoré par certains des plus grands musées du monde tels que le Louvre, le Kremlin, le British Museum et le Musée national suisse.
Pour la petite histoire, sachez également que la rue Bréguet à Paris porte par erreur un accent aigu dont le patronyme de la famille est dépourvu. Elle se trouve non loin de la place de la Bastille.
Rappelons que Breguet est commercialisé chez Bucherer à Paris