Le départ de Rolex, Patek Philippe, Chopard, Tudor et Chanel il y a quelques jours annonçait des jours difficiles pour la Foire de Bâle…
Le communiqué du groupe LVMH de vendredi dernier sonne-t-il quant à lui le coup de grâce ? En effet, Hublot, Zenith et TAG Heuer quittent également le navire « Baselworld ». De son côté, Bvlgari avait déjà annoncé il y a quelques semaines qu’elle ne participerait plus à cette foire et qu’elle lançait la Geneva Watch Week fin aout à Genève…
Et le communiqué de LVMH d’ajouter qu’en plus, ces trois marques rejoignent Rolex, Tudor, Patek Philippe, Chanel et Chopard à Genève à partir de 2020 lors d’un salon qui se tiendra en même temps que Watches & Wonders à Palexpo en avril prochain…
« Dans ce contexte d’appauvrissement évident de la représentation de l’industrie horlogère suisse et donc de la participation, il semble clair pour les marques de la Division et pour la Maison Bvlgari qu’elles doivent également se retirer pour préserver leur image et leurs relations avec leurs clients et médias. Elles ne prendront donc pas part à l’édition 2021 de Baselworld » précise laconiquement le groupe LVMH.
Les quatre maisons étudient différents formats d’événements pour répondre au besoin de présenter leurs axes stratégiques et nouveautés produit à leurs partenaires commerciaux, ainsi qu’à la presse internationale, l’année prochaine. La Division Horlogerie LVMH d’une part, et Bvlgari d’autre part, se prononceront sur leurs projets dans les prochaines semaines, en fonction de leurs objectifs respectifs.
« Le regroupement de l’ensemble de l’industrie horlogère suisse en un seul lieu, Genève capitale historique de l’horlogerie, et une seule date, est une opportunité majeure pour enfin relancer un secteur que trop de divisions et intérêts divergents ont fini par affaiblir par rapport au reste du luxe dans lequel Bvlgari est protagoniste et y progresse beaucoup plus rapidement » a déclaré Jean-Christophe Babin, PDG du Groupe Bvlgari.
Désormais, le Swatch Group se retrouve donc « sans salon » depuis sa dernière participation à Baselworld en 2018… Une position surement difficile pour le plus gros groupe horloger au monde qui de fait, se retrouve « isolé » et en marge de ses principaux concurrents.
Quel va être la réaction de la Nick Hayek ? Le groupe va-t-il continuer ses présentations aux détaillants et à quelques journalistes triés sur le volet à Zurich à une autre date ? On n’en sait rien pour l’instant… Idem pour le Suisse Breitling ou les Japonais comme Seiko par exemple, qui ne devait plus participer à la Foire de Bâle…
Autre souci : où vont donc s’exprimer les petites, les moyennes marques et les indépendants qu’ils soient dans le haut de gamme ou l’entrée de gamme (Oris, Maurice Lacroix, Porsche Design, Frédérique Constant, etc.) ?! Dans l’optique ou Baselworld fermerait ses portes, bien sûr (ce qui n’est pas d’actualité pour le moment)…
Des outsiders qui sont indispensables au marché de l’horlogerie, à son originalité, à sa diversité, à sa créativité, à son inventivité ? Bien évidemment, on aime Rolex et Patek. Mais il n’y a pas qu’eux, il n’y pas que les marques des grands groupes (surtout pas !). Il y a aussi toutes les autres. Et celles-ci vont-elles encore avoir un espace où s’exprimer…
L’organiseur de Baselworld, le groupe MCH, devrait se prononcer cette semaine sur l’avenir de la foire qui est passée de 1400 exposants il y a cinq ans à 500 environ actuellement. La ville de Bâle doit attendre avec angoisse le développement de cette affaire. A suivre, bien évidemment.
Le communiqué du groupe LVMH de vendredi dernier sonne-t-il quant à lui le coup de grâce ? En effet, Hublot, Zenith et TAG Heuer quittent également le navire « Baselworld ». De son côté, Bvlgari avait déjà annoncé il y a quelques semaines qu’elle ne participerait plus à cette foire et qu’elle lançait la Geneva Watch Week fin aout à Genève…
Et le communiqué de LVMH d’ajouter qu’en plus, ces trois marques rejoignent Rolex, Tudor, Patek Philippe, Chanel et Chopard à Genève à partir de 2020 lors d’un salon qui se tiendra en même temps que Watches & Wonders à Palexpo en avril prochain…
« Dans ce contexte d’appauvrissement évident de la représentation de l’industrie horlogère suisse et donc de la participation, il semble clair pour les marques de la Division et pour la Maison Bvlgari qu’elles doivent également se retirer pour préserver leur image et leurs relations avec leurs clients et médias. Elles ne prendront donc pas part à l’édition 2021 de Baselworld » précise laconiquement le groupe LVMH.
Les quatre maisons étudient différents formats d’événements pour répondre au besoin de présenter leurs axes stratégiques et nouveautés produit à leurs partenaires commerciaux, ainsi qu’à la presse internationale, l’année prochaine. La Division Horlogerie LVMH d’une part, et Bvlgari d’autre part, se prononceront sur leurs projets dans les prochaines semaines, en fonction de leurs objectifs respectifs.
« Le regroupement de l’ensemble de l’industrie horlogère suisse en un seul lieu, Genève capitale historique de l’horlogerie, et une seule date, est une opportunité majeure pour enfin relancer un secteur que trop de divisions et intérêts divergents ont fini par affaiblir par rapport au reste du luxe dans lequel Bvlgari est protagoniste et y progresse beaucoup plus rapidement » a déclaré Jean-Christophe Babin, PDG du Groupe Bvlgari.
Désormais, le Swatch Group se retrouve donc « sans salon » depuis sa dernière participation à Baselworld en 2018… Une position surement difficile pour le plus gros groupe horloger au monde qui de fait, se retrouve « isolé » et en marge de ses principaux concurrents.
Quel va être la réaction de la Nick Hayek ? Le groupe va-t-il continuer ses présentations aux détaillants et à quelques journalistes triés sur le volet à Zurich à une autre date ? On n’en sait rien pour l’instant… Idem pour le Suisse Breitling ou les Japonais comme Seiko par exemple, qui ne devait plus participer à la Foire de Bâle…
Autre souci : où vont donc s’exprimer les petites, les moyennes marques et les indépendants qu’ils soient dans le haut de gamme ou l’entrée de gamme (Oris, Maurice Lacroix, Porsche Design, Frédérique Constant, etc.) ?! Dans l’optique ou Baselworld fermerait ses portes, bien sûr (ce qui n’est pas d’actualité pour le moment)…
Des outsiders qui sont indispensables au marché de l’horlogerie, à son originalité, à sa diversité, à sa créativité, à son inventivité ? Bien évidemment, on aime Rolex et Patek. Mais il n’y a pas qu’eux, il n’y pas que les marques des grands groupes (surtout pas !). Il y a aussi toutes les autres. Et celles-ci vont-elles encore avoir un espace où s’exprimer…
L’organiseur de Baselworld, le groupe MCH, devrait se prononcer cette semaine sur l’avenir de la foire qui est passée de 1400 exposants il y a cinq ans à 500 environ actuellement. La ville de Bâle doit attendre avec angoisse le développement de cette affaire. A suivre, bien évidemment.
