Mais d’où vient donc cette étrange bande de tissu nouée autour du cou ? L’histoire de la cravate remonte au XVIIe siècle, lorsque des mercenaires croates, appelés en renfort par le roi de France Louis XIII pendant la guerre de Trente Ans, portaient autour du cou un foulard noué d’une manière singulière.
Leur style ne passa pas inaperçu à la cour de France. Louis XIV, friand de mode et de mise en scène, adopta rapidement cet ornement venu de l'Est, contribuant à en faire un symbole de raffinement. Très vite, cet accessoire prisé fut baptisé « cravate », en déformation du mot « croate ».
Sous l’impulsion du monarque et de ses courtisans, la cravate devint un marqueur de distinction. D’abord en dentelle ou en mousseline nouée avec art, elle évolua au fil des siècles : du jabot XVIIIe siècle au nœud lavallière, avant de trouver, au XIXe siècle, sa forme contemporaine avec le développement du costume moderne.
Ainsi, ce simple morceau de tissu noué porta tour à tour les couleurs des régiments, la frivolité des salons, le rigorisme victorien ou l’autorité des grandes figures politiques. Longtemps symbole de la réussite des cadres supérieurs, elle est aujourd’hui un peu plus délaissée par un air du temps qui la trouve trop rigide et trop uniforme…
Essayons de vous prouver le contraire !
Lire aussi : Vanda Fine Clothing, tout le plaisir d'une cravate sur-mesure
Leur style ne passa pas inaperçu à la cour de France. Louis XIV, friand de mode et de mise en scène, adopta rapidement cet ornement venu de l'Est, contribuant à en faire un symbole de raffinement. Très vite, cet accessoire prisé fut baptisé « cravate », en déformation du mot « croate ».
Sous l’impulsion du monarque et de ses courtisans, la cravate devint un marqueur de distinction. D’abord en dentelle ou en mousseline nouée avec art, elle évolua au fil des siècles : du jabot XVIIIe siècle au nœud lavallière, avant de trouver, au XIXe siècle, sa forme contemporaine avec le développement du costume moderne.
Ainsi, ce simple morceau de tissu noué porta tour à tour les couleurs des régiments, la frivolité des salons, le rigorisme victorien ou l’autorité des grandes figures politiques. Longtemps symbole de la réussite des cadres supérieurs, elle est aujourd’hui un peu plus délaissée par un air du temps qui la trouve trop rigide et trop uniforme…
Essayons de vous prouver le contraire !
Lire aussi : Vanda Fine Clothing, tout le plaisir d'une cravate sur-mesure
La cravate tricot : l’élégance nonchalante et décontractée
La cravate en tricot, particulièrement appréciée pour sa texture originale et son aspect informel, mérite une place de choix dans votre collection.
C’est le grand classique contemporain car c’est la plus décontractée des cravates ; si tant est qu’une cravate puisse l’être !). Généralement étroites car confectionnées sur des machines tubulaires, elles ont toujours un pan carré avec un petit bord côte, comme une manche de pull ou… une chaussette.
À Paris, des maisons telles que Husband Paris, Maison Gabriel, Howards ou Daniel Lévy proposent des modèles d'une qualité exemplaire, confectionnées en Allemagne, d’une main très craquante : le fameux cri de la soie !
Pour ceux qui aiment une largeur plus vintage, Walker Slater à Édimbourg propose des cravates tricotées de 8 cm, très belles et douces même si légèrement moins raffinées que leurs homologues parisiennes.
La cravate en tricot, particulièrement appréciée pour sa texture originale et son aspect informel, mérite une place de choix dans votre collection.
C’est le grand classique contemporain car c’est la plus décontractée des cravates ; si tant est qu’une cravate puisse l’être !). Généralement étroites car confectionnées sur des machines tubulaires, elles ont toujours un pan carré avec un petit bord côte, comme une manche de pull ou… une chaussette.
À Paris, des maisons telles que Husband Paris, Maison Gabriel, Howards ou Daniel Lévy proposent des modèles d'une qualité exemplaire, confectionnées en Allemagne, d’une main très craquante : le fameux cri de la soie !
Pour ceux qui aiment une largeur plus vintage, Walker Slater à Édimbourg propose des cravates tricotées de 8 cm, très belles et douces même si légèrement moins raffinées que leurs homologues parisiennes.
La cravate Charvet : l’excellence soyeuse tissée
Située Place Vendôme, la maison Charvet incarne l’élégance française dans ce qu’elle a de plus sophistiqué.
Véritable icône du vestiaire masculin, la cravate Charvet est une pièce statutaire, celle des grands PDG comme des dandys. Réalisées en jacquard de soie, leurs motifs complexes sont souvent d'inspiration Art déco.
Leur main est très particulière : bien que lourde, elle reste étonnamment souple : leur colonne vertébrale est une triplure très lourde, permettant des nœuds équilibrés et, avec la fameuse goutte.
Porter une cravate Charvet, c’est choisir une icône de la mode masculine, comme l’est le Perfecto de Schott ou le 180 de Weston. C'est aussi s’offrir un morceau de raffinement parisien incomparable. Et surtout : si vous cherchez une nuance ou un demi-ton de couleur : c’est bien chez Charvet que vous la trouverez à coup-sûr !
Située Place Vendôme, la maison Charvet incarne l’élégance française dans ce qu’elle a de plus sophistiqué.
Véritable icône du vestiaire masculin, la cravate Charvet est une pièce statutaire, celle des grands PDG comme des dandys. Réalisées en jacquard de soie, leurs motifs complexes sont souvent d'inspiration Art déco.
Leur main est très particulière : bien que lourde, elle reste étonnamment souple : leur colonne vertébrale est une triplure très lourde, permettant des nœuds équilibrés et, avec la fameuse goutte.
Porter une cravate Charvet, c’est choisir une icône de la mode masculine, comme l’est le Perfecto de Schott ou le 180 de Weston. C'est aussi s’offrir un morceau de raffinement parisien incomparable. Et surtout : si vous cherchez une nuance ou un demi-ton de couleur : c’est bien chez Charvet que vous la trouverez à coup-sûr !
La cravate Hermès : l’excellence imprimée
Deuxième incontournable des cravates -encore française : la cravate Hermès qui se distingue par ses motifs imprimés géométriques ou animaliers, toujours inventifs, aux couleurs subtiles, souvent mates, rarement voyantes.
Véritable signature de la maison « orange », cette pièce est une des « staples » de l’uniforme des traders et des avocats américains.
Les cravates de chez Jim Thompson peuvent être une excellente alternative, dans une gamme de prix plus accessible mais avec une qualité très haut de gamme.
Deuxième incontournable des cravates -encore française : la cravate Hermès qui se distingue par ses motifs imprimés géométriques ou animaliers, toujours inventifs, aux couleurs subtiles, souvent mates, rarement voyantes.
Véritable signature de la maison « orange », cette pièce est une des « staples » de l’uniforme des traders et des avocats américains.
Les cravates de chez Jim Thompson peuvent être une excellente alternative, dans une gamme de prix plus accessible mais avec une qualité très haut de gamme.
La cravate unie bleue : simplicité raffinée
S’il ne devait y en avoir qu’une, ce serait peut-être elle : la cravate bleue marine unie. Elle incarne l’essence même de l’élégance discrète.
Optez pour une soie pas trop brillante ou une grenadine subtile, afin d’éviter tout éclat excessif. Cette sobriété permet de traverser avec aisance aussi bien les situations formelles que les moments plus décontractés.
Tout simplement incontournable.
S’il ne devait y en avoir qu’une, ce serait peut-être elle : la cravate bleue marine unie. Elle incarne l’essence même de l’élégance discrète.
Optez pour une soie pas trop brillante ou une grenadine subtile, afin d’éviter tout éclat excessif. Cette sobriété permet de traverser avec aisance aussi bien les situations formelles que les moments plus décontractés.
Tout simplement incontournable.
La cravate club : classique intemporel
Autre grande classique du vestiaire, la cravate club rayée bordeaux et bleu marine évoque l’esprit universitaire britannique. Chic, classique et indémodable, elle apporte toujours une touche de tradition bien dosée à une tenue.
Etant la cravate la plus British, elle accompagne parfaitement un blazer à boutons dorés ou une veste en tweed gris clair.
Autre grande classique du vestiaire, la cravate club rayée bordeaux et bleu marine évoque l’esprit universitaire britannique. Chic, classique et indémodable, elle apporte toujours une touche de tradition bien dosée à une tenue.
Etant la cravate la plus British, elle accompagne parfaitement un blazer à boutons dorés ou une veste en tweed gris clair.
La cravate gris perle : l’élégance nuptiale
En parlant de gris clair ou de gris perle, c’est souvent la couleur choisie pour la cravate de son mariage. La cravate gris perle demeure la référence absolue pour les cérémonies, en particulier les mariages.
Elle apporte douceur et luminosité à votre tenue tout en conservant une parfaite élégance formelle. Un classique indiscutable que l’on peut moderniser en la choisissant en étamine de soie, une étoffe très légère et aérée, obtenue par un tissage lâche de fils de soie.
Moins brillante que les satins traditionnels, l’étamine offre un tombé fluide et une texture presque mate, idéale pour les occasions solennelles sans ostentation.
En parlant de gris clair ou de gris perle, c’est souvent la couleur choisie pour la cravate de son mariage. La cravate gris perle demeure la référence absolue pour les cérémonies, en particulier les mariages.
Elle apporte douceur et luminosité à votre tenue tout en conservant une parfaite élégance formelle. Un classique indiscutable que l’on peut moderniser en la choisissant en étamine de soie, une étoffe très légère et aérée, obtenue par un tissage lâche de fils de soie.
Moins brillante que les satins traditionnels, l’étamine offre un tombé fluide et une texture presque mate, idéale pour les occasions solennelles sans ostentation.
La cravate en flanelle : fantaisie hivernale
Compagnon idéal des vestes en tweed, la cravate en flanelle introduit une touche de fantaisie discrète à vos tenues d’hiver. Plus « lourde », elle se distingue par sa douceur, sa chaleur et une texture subtile qui rehausse les tissus épais. Une pièce originale.
Compagnon idéal des vestes en tweed, la cravate en flanelle introduit une touche de fantaisie discrète à vos tenues d’hiver. Plus « lourde », elle se distingue par sa douceur, sa chaleur et une texture subtile qui rehausse les tissus épais. Une pièce originale.
Équivalences internationales : de Naples à New York
Chaque grande culture sartoriale possède sa maison emblématique de la cravate.
En Italie, difficile de rivaliser avec l'institution napolitaine Marinella : cravates faites main, finitions irréprochables, motifs audacieux ou classiques selon les saisons.
Aux États-Unis, Ralph Lauren et Paul Stuart incarnent à merveille le raffinement Ivy League et l’élégance East Coast, entre héritage preppy et rigueur new-yorkaise.
Enfin, à Paris, les plus esthètes connaissent la cravate dite « d’atelier » de chez Arnys, au tombé souple et au pan large. Désormais introuvable sauf chez Chatolufsen, elle reste une pièce mythique pour les connaisseurs les plus avertis.
Ces sept types de cravates composent le socle fondamental d’un vestiaire masculin raffiné et cohérent. Elles couvrent les grands moments d’une vie, les saisons, les registres stylistiques et les silhouettes, du formel le plus strict au plus élégant des relâchements.
Chaque grande culture sartoriale possède sa maison emblématique de la cravate.
En Italie, difficile de rivaliser avec l'institution napolitaine Marinella : cravates faites main, finitions irréprochables, motifs audacieux ou classiques selon les saisons.
Aux États-Unis, Ralph Lauren et Paul Stuart incarnent à merveille le raffinement Ivy League et l’élégance East Coast, entre héritage preppy et rigueur new-yorkaise.
Enfin, à Paris, les plus esthètes connaissent la cravate dite « d’atelier » de chez Arnys, au tombé souple et au pan large. Désormais introuvable sauf chez Chatolufsen, elle reste une pièce mythique pour les connaisseurs les plus avertis.
Ces sept types de cravates composent le socle fondamental d’un vestiaire masculin raffiné et cohérent. Elles couvrent les grands moments d’une vie, les saisons, les registres stylistiques et les silhouettes, du formel le plus strict au plus élégant des relâchements.
Qu’il s’agisse d’un rendez-vous professionnel, d’un mariage, d’un déjeuner en terrasse, d’un week-end à la campagne ou d’un dîner en ville, il y a toujours une cravate adaptée.
Nous espérons vous avoir donné envie de renouer -littéralement- avec cet accessoire injustement délaissé. Car la cravate n’est pas réservée aux cérémonies : elle peut aussi se porter au bureau, au restaurant, ou même par pur plaisir. D’aucun la considère même rock’n roll de nos jours !
Et pour ceux qui pensent encore que la cravate appartient à un autre temps, un coup d’œil dans le métro parisien vous convaincra du contraire : la génération Z l’a adoptée avec humour et insolence.
Nombreux sont les jeunes garçons -et même certaines jeunes filles- à arborer fièrement une cravate, parfois sur une chemise trop grande, parfois par-dessus un t-shirt, souvent en réaction aux cols ouverts de leurs parents. La roue tourne. Et la cravate aussi.
Nous espérons vous avoir donné envie de renouer -littéralement- avec cet accessoire injustement délaissé. Car la cravate n’est pas réservée aux cérémonies : elle peut aussi se porter au bureau, au restaurant, ou même par pur plaisir. D’aucun la considère même rock’n roll de nos jours !
Et pour ceux qui pensent encore que la cravate appartient à un autre temps, un coup d’œil dans le métro parisien vous convaincra du contraire : la génération Z l’a adoptée avec humour et insolence.
Nombreux sont les jeunes garçons -et même certaines jeunes filles- à arborer fièrement une cravate, parfois sur une chemise trop grande, parfois par-dessus un t-shirt, souvent en réaction aux cols ouverts de leurs parents. La roue tourne. Et la cravate aussi.
