Ma vie horlogère commence par une rencontre assez extraordinaire. Elle va se dérouler à Sydney en Australie avec… Emile Péquignet, le fondateur de la marque horlogère française. J'avais alors 23 ans, j'étais expat' et je travaillais pour un grand groupe français d'habillement.
Pour me convaincre de venir le rejoindre à Morteaux et travailler avec lui, il m’invite à découvrir son monde, celui de l’horlogerie, lors de l’édition de la Foire de Bâle de 1986 -qui ne deviendra Baselworld que bien des années plus tard !
J’arrive donc à Bâle et je découvre une vraie foire, une effervescence de tous les instants, une diversité très forte mais en même temps, en parfaite osmose. C’est captivant. Les clients défilent, l’achat est presque compulsif, la passion déborde. Je n’avais jamais vu ça.
Détaillants, agents, distributeurs et marques se mêlent, échangent, travaillent et festoient aussi frénétiquement qu’une ruche au printemps !
Je tombe immédiatement sous le charme. La passion m’envahit ; j’ai rapidement pris ma décision. Je vais quitter Sydney et l’Australie pour m’installer à 15.000 kilomètres de là, à Morteau !
Merci Emile, merci Bâle et surtout, merci à ma si chère horlogerie !
Pour me convaincre de venir le rejoindre à Morteaux et travailler avec lui, il m’invite à découvrir son monde, celui de l’horlogerie, lors de l’édition de la Foire de Bâle de 1986 -qui ne deviendra Baselworld que bien des années plus tard !
J’arrive donc à Bâle et je découvre une vraie foire, une effervescence de tous les instants, une diversité très forte mais en même temps, en parfaite osmose. C’est captivant. Les clients défilent, l’achat est presque compulsif, la passion déborde. Je n’avais jamais vu ça.
Détaillants, agents, distributeurs et marques se mêlent, échangent, travaillent et festoient aussi frénétiquement qu’une ruche au printemps !
Je tombe immédiatement sous le charme. La passion m’envahit ; j’ai rapidement pris ma décision. Je vais quitter Sydney et l’Australie pour m’installer à 15.000 kilomètres de là, à Morteau !
Merci Emile, merci Bâle et surtout, merci à ma si chère horlogerie !
Philippe Belais est le patron et le propriétaire de la marque horlogère Claude Meylan, spécialisée dans les montres squelettes. Il a donc commencé sa carrière chez Péquignet comme directeur export, puis va rejoindre Dunhill (l’une de ses marques de cœur) à Londres pendant une dizaine d’années avant de partir pour Genève et diriger la division horlogère de Van Cleef & Arpels et devenir par la suite le PDG des montres Bertolucci. Il rachète Claude Meylan en 2010. Il est également propriétaire de la manufacture suisse Vaudaux (haute gainerie), spécialisée dans les malles et étuis sur-mesure.