En 1981, Philippe Chatrier, alors président de la Fédération Française de Tennis, lance un appel d’offre pour redonner une nouvelle allure à la Coupe des Mousquetaires offerte lors du tournoi du Simple Messieurs de Roland Garros. Elle doit symboliser les victoires de quatre grands tennismen : Jacques Brugnon, Jean Borotra, Henri Cochet et Bernard Lacoste.
Mellerio remporte cet appel d’offre grâce à sa coupe à large vasque soulignée d’une frise de feuilles de vigne et ornée de deux anses en forme de cygnes.
Une fois par an, le jour de la finale, la coupe originale quitte le bureau du président de la FFT pour seulement quelques heures : le vainqueur n’emportera chez lui… qu’une réplique !
Mais quelle réplique ! Chaque année, les orfèvres consacrent plus d’une centaine d’heures à la réalisation de cette réplique, environ deux fois plus petite que l’originale, et transforment une simple feuille d’argent en œuvre d’art.
Pendant un mois :
-c’est l’orfèvre tourneur repousseur qui démarre : il découpe et couche la feuille d’argent jusqu’à obtenir la forme parfaite du dessin et façonne la silhouette de la coupe sur un mandarin de bois exotique.
- le fondeur réalise alors les anses en forme de cygnes et la frise décorée de feuilles de vigne, en coulant du métal en fusion dans les empreintes.
- Ensuite, le ciseleur s’attaque aux détails : à l’aide d’un minuscule ciselet, il souligne les motifs, les affine et achève ainsi chaque pièce.
- Après avoir vérifié chacun des éléments constitutifs de la coupe, l’orfèvre les soude et les assemble sur un socle de marbre.
- le polisseur n’intervient qu’en dernier lieu, pour donner à la coupe son aspect brillant.
- enfin, le graveur immortalise le tournoi en reportant le nom du trophée et l’année sur le socle.
Ces longues heures de travail à plusieurs mains permettent de créer une récompense à la hauteur des rêves qu’elle suscite.
L’original pèse environ quatorze kilos, mesure vingt-et-un centimètres de haute et dix-neuf de large. Un bel anniversaire pour ce trophée mythique en argent massif réalisé rue de la Paix en plein cœur de Paris.
En plus de la coupe de Roland Garros, Mellerio réalise également des épées d’académicien et des trophées sportifs, comme le Ballon d’Or (créé en 1956).
Mellerio remporte cet appel d’offre grâce à sa coupe à large vasque soulignée d’une frise de feuilles de vigne et ornée de deux anses en forme de cygnes.
Une fois par an, le jour de la finale, la coupe originale quitte le bureau du président de la FFT pour seulement quelques heures : le vainqueur n’emportera chez lui… qu’une réplique !
Mais quelle réplique ! Chaque année, les orfèvres consacrent plus d’une centaine d’heures à la réalisation de cette réplique, environ deux fois plus petite que l’originale, et transforment une simple feuille d’argent en œuvre d’art.
Pendant un mois :
-c’est l’orfèvre tourneur repousseur qui démarre : il découpe et couche la feuille d’argent jusqu’à obtenir la forme parfaite du dessin et façonne la silhouette de la coupe sur un mandarin de bois exotique.
- le fondeur réalise alors les anses en forme de cygnes et la frise décorée de feuilles de vigne, en coulant du métal en fusion dans les empreintes.
- Ensuite, le ciseleur s’attaque aux détails : à l’aide d’un minuscule ciselet, il souligne les motifs, les affine et achève ainsi chaque pièce.
- Après avoir vérifié chacun des éléments constitutifs de la coupe, l’orfèvre les soude et les assemble sur un socle de marbre.
- le polisseur n’intervient qu’en dernier lieu, pour donner à la coupe son aspect brillant.
- enfin, le graveur immortalise le tournoi en reportant le nom du trophée et l’année sur le socle.
Ces longues heures de travail à plusieurs mains permettent de créer une récompense à la hauteur des rêves qu’elle suscite.
L’original pèse environ quatorze kilos, mesure vingt-et-un centimètres de haute et dix-neuf de large. Un bel anniversaire pour ce trophée mythique en argent massif réalisé rue de la Paix en plein cœur de Paris.
En plus de la coupe de Roland Garros, Mellerio réalise également des épées d’académicien et des trophées sportifs, comme le Ballon d’Or (créé en 1956).
