Son boîtier dissimulait alors deux gadgets : un laser, émis à partir de la valve à hélium et un détonateur télécommandé pour mines, qui, lorsqu’il est actionné, déclenche une lumière éclatante à 12 heures sur le cadran. Depuis lors, quelque soit l’acteur, James Bond a toujours arboré une Omega Seamaster dans chacune de ses missions 007, avec permis de tuer, bien sûr !
Selon toute vraisemblance, le changement de marque (Rolex vs Omega) serait dû à l’habilleuse de l’époque, Lindy Hemming… Elle a en effet été élevée dans une famille d’officiers de la marine et tous ses proches portaient des montres Omega. Lorsqu’elle s’est aperçue que le Commander Bond était également un officier de marine, elle décida d’équiper « son » espion en Omega… Il ne s’agirait donc pas d’un placement de produit « pur et dur ».
Le fond vissé orné de motifs vagues est gravé des mentions « Commander’s Watch », « Limited Edition » et du numéro de l’édition limitée (7.007 exemplaires). Un hublot transparent permet par ailleurs d’admirer le rotor décoré d'une balle de 9 mm (qui fait toujours son effet) et de la platine décorative portant le numéro 007 et le logo Omega, ainsi que le numéro du calibre.
*Rappelons que James Bond, a porté au cours de sa carrière des Rolex Submariner mais aussi des Breitling ou des Seiko. James Bond a démarré sa carrière avec une Rolex pour la simple et bonne raison que dans les livres d’Ian Fleming, le créateur de J.B., l’espion porte une Rolex… Même si l’auteur britannique n’a jamais précisé laquelle, se contentant de décrire son héros avec une montre de la marque genevoise au poignet. D’ailleurs Fleming lui-même portait une Rolex Explorer…