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L'actualité des montres de luxe et des marques horlogères de prestige

Portrait d’Olivier Gilo : des montres de luxe certes, mais de caractère !


Olivier Gilo, 32 ans est ingénieur dans le domaine de l’aéronautique. C’est dire, si la mécanique et ses problématiques… Il connait. Ce jeune homme est passionné par l’horlogerie et ça se sent. Pour qu’une montre lui plaise ? Il faut qu’elle ait un caractère bien affirmé et bien trempé, autant dans le design de son cadran que dans l’affichage et la lecture de l’heure. L’un de ses périodes préférées ? Les années 70.



Portrait d’Olivier Gilo : des montres de luxe certes, mais de caractère !
Votre toute première montre ?

Ma première montre mécanique fut une Swatch Héraclès automatique, sorte de « Breguet Low Cost » avec son cadran guilloché en plastique et ses aiguilles « Pomme évidée » bleuies à la peinture.

Cette montre, je l'ai adorée, et j'ai sûrement usé le mouvement à force de le regarder. Quelques mois après, j'ai pu m'offrir ma première « Belle Montre », une TAG Heuer Monaco trois aiguilles noire, rutilante, dont j'ai adoré le mélange de modernité et de distinction.

Une Alpina Avalanche Régulateur est arrivée peu de temps après, m'ayant séduite par son affichage original dissocié et son calibre à remontage manuel.

Votre tout dernier achat ?

Il s'agit d'une originale Seiko Discus Burger blanche. Cette petite Seiko, au design très atypique, m'a séduite par son affichage particulier à disques rotatifs, rappelant celui des Lip des années 60-70. Le type de montres comme ma Seiko ou mon Alpina dont l'affichage doit se laisser apprivoiser, me séduit énormément.

Votre prochain achat ?

A court terme, la vie étant faite de priorités, je n'ai pas forcément de projet horloger, mais ce n'est pas pour cela que je n'ai pas d'envie.

Je ne désespère pas, d'ici quelques années, de pouvoir m'offrir une Rolex Milgauss Glace Verte. Non pas pour accéder au mythe Rolex, qui peut représenter un cap à franchir pour de nombreux passionnés, mais plus pour profiter des qualités de cette marque (confort, qualité perçue, précision et fiabilité) dans un « package » qui me plait vraiment. Avec son irrésistible côté « Funky », cette Milgauss est la seule Rolex qui me fasse rêver.

Après, la plus décalée des Reverso, à savoir la Squadra Hometime, me fait de l'œil également. J'aime beaucoup la maison Jaeger-LeCoultre et cette Reverso est celle qui me correspond le plus à mes goûts dans la gamme actuelle.

Portrait d’Olivier Gilo : des montres de luxe certes, mais de caractère !
Êtes-vous plutôt un acheteur réfléchi ou compulsif ?

Réfléchi, sans hésiter. Cette passion reste un vrai luxe qui réclame un certain investissement que je ne peux me permettre que rarement. J'ai donc une approche plus que raisonnable, même si cette passion ne l'est évidemment pas ! En clair, pour moi, l'achat d'une montre ne doit pas se faire au détriment de ce que j'appelle communément « les priorités de la vie courante ».

Quelles sont les trois caractéristiques indispensables pour qu'une montre vous plaise ?

Dans l'approche réaliste d'une montre que j'envisage d'acquérir, celle-ci doit afficher un design global de caractère, une qualité de finition visible et un mécanisme (pas forcément de manufacture) fiable et précis. Toutes mes montres correspondent actuellement à ses critères.

Après, lorsque je me place hors des considérations budgétaires, je suis très sensible à la complexité de la discipline horlogère, ayant de part mon métier (dans l'ingénierie aéronautique) une certaine sensibilité technique. Je prends donc plaisir à analyser et à comprendre le fonctionnement des complications des pièces de haute-horlogerie, toujours étonné par l'exploit de miniaturisation que représentent la conception et la fabrication de telles merveilles.

Plutôt montres modernes ou montres vintages ou de collection ?

J'ai une préférence pour les montres modernes. Les montres anciennes doivent être manipulées avec beaucoup de respect, car leur maintenance est plus compliquée compte-tenu de la raréfaction des pièces de rechange… Cependant, ma période favorite de l'histoire de l'horlogerie correspond aux années 70. J'aime ce qui caractérise cette ère, c'est à dire une grande diversité de formes de boitiers (Carrée, Tonneau, Coussin…), de l'originalité dans le dessin des cadrans, et surtout de la couleur, sur les cadrans, les aiguilles, et sur les bracelets. Mes Omega Speedmaster Mark II Racing, et TAG Heuer Monaco Chrono (réédition moderne, certes) sont quelque part le reflet de cette époque.

Portrait d’Olivier Gilo : des montres de luxe certes, mais de caractère !
Vos achats, en neuf ou d'occasion ?

Les deux, mais la majorité de mes montres ont été achetées neuves. Par contre, ma Speedmaster de quarante ans d'âge, tout juste restaurée par Omega, est forcément d'occasion ! L'achat d'occasion rend cependant plus accessible l'acquisition de certaines pièces, notamment « vintage ».

Vos trois marques préférées ?

Concernant les grandes marques préférées, j'apprécie TAG Heuer, pour son passé et ses liens rapprochés avec l'automobile, Omega, pour son histoire et sa gamme polyvalente et Bell & Ross, dont j'apprécie la philosophie aéronautique et la manière dont ils se diversifient.

D'un point de vue plus passionnel, je suis très admiratif du travail fourni par les horlogers indépendants comme Urwerk, Ressence, ou Speake-Marin -entre autres-, qui, malgré leur petite structure, se démènent par leur audace et leur expertise à remettre en question l'architecture même de la montre et la façon d'en indiquer l'information horaire. J'ai eu la grande chance de passer une journée de rêve, pour la réalisation d'un reportage pour notre association, dans les locaux de MB&F à Genève, et j'ai vraiment pris conscience, au contact de cette sympathique équipe, que la « Passion Horlogère » pouvait être à l'origine de bien des merveilles mécaniques.

Enfin, pourquoi faire partie de Passion Horlogère ?

Passion Horlogère, dont je fais partie depuis ses premières heures, représente avant tout une bande d'amis, de belles rencontres, mais également un moyen privilégié de vivre cette passion de l'horlogerie de façon rapprochée. Et ce privilège se traduit par la rencontre des acteurs majeurs de ce milieu, mais aussi par la visite de manufactures ou des ateliers indépendants qui me sont chers, ou encore la participation à des événements à thèmes. Et je prends beaucoup de plaisir à partager ces moments passionnants par la rédaction d'articles publiés ensuite sur notre portail public.

Montres-de-luxe.com | Publié le 17 Janvier 2013 | Lu 4595 fois