C’est en présence du maire de Québec, Régis Labeaume et de Richard Mille, qu’a été récemment dévoilée la pendule Richard Mille.
Une pièce unique offerte par l’entreprise horlogère et le Canton du Jura à la ville de Québec située près de Montréal sur la côte est du pays. Cet événement revêt une importance particulière au regard des liens établis entre les pays francophones puisqu’il concrétise une amitié née d’une coopération entre la République et Canton du Jura et la province de Québec.
Baptisé « L’horloge porte-bonheurE » (joli jeu de mot), ce projet a été lancé à l’origine en 2008 pour célébrer le 400ème anniversaire de la ville de Québec, première ville francophone d’Amérique du Nord. Qui, rappelons-le, se bat au quotidien pour la défense du français. Parfois, avec même plus de détermination et pugnacité que les Français et les Suisses réunis…
Dans cet esprit, la République et Canton du Jura et Richard Mille souhaitaient offrir à Québec un cadeau symbolique : « cette création exclusive se voulait emblématique de son temps et représentative de la culture, du savoir-faire et de l’activité du Canton du Jura » assure l’horloger dans son communiqué.
Elle devait incarner les valeurs et exigences de la maison jurassienne : un dessin moderne et incomparable, une construction architecturale inédite et un degré de technicité unique. Ainsi, durant six années, en partenariat avec l’école des métiers techniques de Porrentruy et de la Haute Ecole Arc de Neuchâtel, les ingénieurs Richard Mille ont développé, usiné et assemblé cette pendule monumentale.
Première horloge conçue et réalisée conformément aux exigences et aux codes de la très Haute Horlogerie, elle aura nécessité 6.571 heures de développement, 5.451 composants et 3.952 heures de montage et de mise au point. Son cabinet, en acier inox, reprend le dessin dynamique et galbé des boîtiers RM. Assemblé par 16 vis spline, elle mesure 3,50 x 2,50 x 1,30 m et pèse 1 913 kg.
La pendule Richard Mille accède au rang de produit parmi les plus extrêmes présenté par la marque, puisque comparés à une montre, ses composants ont des dimensions de 300 à 500 fois supérieures, pour un poids 100 000 fois plus important que la RM 27-01 Rafael Nadal !
Cette pendule biface offre la particularité de proposer deux affichages : sur une face, on peut lire heures et minutes, tandis que l’autre conjugue heures, minutes, secondes et un quantième perpétuel.
Le mouvement synthétise l’inspiration mise en œuvre dans l’ensemble des créations de la marque. Son cadran et ses aiguilles survolent la platine et les ponts nervurés. Ces derniers évoquent les ponts de centre d’une RM 003, les autres ponts ceux d’une RM 055, tandis que la platine rappelle celle d’une RM 005... L’ensemble totalise 3.600 pièces en laiton, acier inoxydable, titane, aluminium, céramique et rubis. Le calibre, ses rouages et son balancier sont visibles grâce aux verres minéraux traités antireflet présents tout autour du mouvement.
Les ingénieurs mouvement ont fait appel à de grandes complications horlogères pour assurer une chronométrie optimale. Ainsi le remontoir d’égalité, un mécanisme complexe rare, pallie les différentes influences négatives que constituent le poids des aiguilles ou les petites variations de force dues aux nombreuses roues dentées. Ce mécanisme de cames libère et bloque la force du poids journalier transmise par deux grandes roues.
En parallèle, un mécanisme d’équation du temps agit par l’intermédiaire d’un poids-moteur effectuant une descente par année. Durant sa course lente, ce poids est utilisé directement comme curseur mobile sur une ligne sinueuse rouge gravée dans le verre. Cette ligne et l’échelle gravée sur le poids indiquent les variations en minutes entre le temps réel et le temps moyen au cours de l’année.
Afin de rappeler à tous la forte symbolique et l’origine de la pendule, un second fuseau horaire réglé sur l’heure jurassienne est affiché tout au long d’une colonne en verre, rendu lisible par le mouvement ascendant d’une fenêtre.
Comme pour toutes les montres Richard Mille, des finitions à la main sont apportées sur l’ensemble du mouvement et du cabinet pour parfaire cet ouvrage de Haute Horlogerie. Le satinage, le microbillage, le polissage et les traitements de surfaces mettent en lumière le travail des horlogers et des décorateurs Richard Mille, des élèves de l’école des métiers techniques de Porrentruy et ceux de la Haute Ecole Arc.
La pendule Richard Mille est actuellement exposée à Porrentruy (Suisse) du 7 mars au 3 mai 2014. Elle sera ensuite installée de manière définitive dans les Jardins de l’Hôtel de Ville de Québec, elle scellera et incarnera définitivement l’amitié forte entre le Québec et la République et Canton du Jura. Espérons qu’elle résistera aux froids polaires de cette contrée du monde…
Une pièce unique offerte par l’entreprise horlogère et le Canton du Jura à la ville de Québec située près de Montréal sur la côte est du pays. Cet événement revêt une importance particulière au regard des liens établis entre les pays francophones puisqu’il concrétise une amitié née d’une coopération entre la République et Canton du Jura et la province de Québec.
Baptisé « L’horloge porte-bonheurE » (joli jeu de mot), ce projet a été lancé à l’origine en 2008 pour célébrer le 400ème anniversaire de la ville de Québec, première ville francophone d’Amérique du Nord. Qui, rappelons-le, se bat au quotidien pour la défense du français. Parfois, avec même plus de détermination et pugnacité que les Français et les Suisses réunis…
Dans cet esprit, la République et Canton du Jura et Richard Mille souhaitaient offrir à Québec un cadeau symbolique : « cette création exclusive se voulait emblématique de son temps et représentative de la culture, du savoir-faire et de l’activité du Canton du Jura » assure l’horloger dans son communiqué.
Elle devait incarner les valeurs et exigences de la maison jurassienne : un dessin moderne et incomparable, une construction architecturale inédite et un degré de technicité unique. Ainsi, durant six années, en partenariat avec l’école des métiers techniques de Porrentruy et de la Haute Ecole Arc de Neuchâtel, les ingénieurs Richard Mille ont développé, usiné et assemblé cette pendule monumentale.
Première horloge conçue et réalisée conformément aux exigences et aux codes de la très Haute Horlogerie, elle aura nécessité 6.571 heures de développement, 5.451 composants et 3.952 heures de montage et de mise au point. Son cabinet, en acier inox, reprend le dessin dynamique et galbé des boîtiers RM. Assemblé par 16 vis spline, elle mesure 3,50 x 2,50 x 1,30 m et pèse 1 913 kg.
La pendule Richard Mille accède au rang de produit parmi les plus extrêmes présenté par la marque, puisque comparés à une montre, ses composants ont des dimensions de 300 à 500 fois supérieures, pour un poids 100 000 fois plus important que la RM 27-01 Rafael Nadal !
Cette pendule biface offre la particularité de proposer deux affichages : sur une face, on peut lire heures et minutes, tandis que l’autre conjugue heures, minutes, secondes et un quantième perpétuel.
Le mouvement synthétise l’inspiration mise en œuvre dans l’ensemble des créations de la marque. Son cadran et ses aiguilles survolent la platine et les ponts nervurés. Ces derniers évoquent les ponts de centre d’une RM 003, les autres ponts ceux d’une RM 055, tandis que la platine rappelle celle d’une RM 005... L’ensemble totalise 3.600 pièces en laiton, acier inoxydable, titane, aluminium, céramique et rubis. Le calibre, ses rouages et son balancier sont visibles grâce aux verres minéraux traités antireflet présents tout autour du mouvement.
Les ingénieurs mouvement ont fait appel à de grandes complications horlogères pour assurer une chronométrie optimale. Ainsi le remontoir d’égalité, un mécanisme complexe rare, pallie les différentes influences négatives que constituent le poids des aiguilles ou les petites variations de force dues aux nombreuses roues dentées. Ce mécanisme de cames libère et bloque la force du poids journalier transmise par deux grandes roues.
En parallèle, un mécanisme d’équation du temps agit par l’intermédiaire d’un poids-moteur effectuant une descente par année. Durant sa course lente, ce poids est utilisé directement comme curseur mobile sur une ligne sinueuse rouge gravée dans le verre. Cette ligne et l’échelle gravée sur le poids indiquent les variations en minutes entre le temps réel et le temps moyen au cours de l’année.
Afin de rappeler à tous la forte symbolique et l’origine de la pendule, un second fuseau horaire réglé sur l’heure jurassienne est affiché tout au long d’une colonne en verre, rendu lisible par le mouvement ascendant d’une fenêtre.
Comme pour toutes les montres Richard Mille, des finitions à la main sont apportées sur l’ensemble du mouvement et du cabinet pour parfaire cet ouvrage de Haute Horlogerie. Le satinage, le microbillage, le polissage et les traitements de surfaces mettent en lumière le travail des horlogers et des décorateurs Richard Mille, des élèves de l’école des métiers techniques de Porrentruy et ceux de la Haute Ecole Arc.
La pendule Richard Mille est actuellement exposée à Porrentruy (Suisse) du 7 mars au 3 mai 2014. Elle sera ensuite installée de manière définitive dans les Jardins de l’Hôtel de Ville de Québec, elle scellera et incarnera définitivement l’amitié forte entre le Québec et la République et Canton du Jura. Espérons qu’elle résistera aux froids polaires de cette contrée du monde…