« Nous célébrons un moment clé de l’histoire des Prix et de Rolex » a indiqué à cette occasion Rebecca Irvin, directrice des programmes philanthropiques de Rolex. Et d'ajouter : « en lançant ses Prix en l’honneur du 50e anniversaire du Chronomètre Oyster, première montre-bracelet étanche au monde, Rolex a trouvé une manière originale de commémorer cet événement tout en promouvant l’esprit d’entreprise, valeur chère à la marque ».
Rappelons que ces prix viser à aider des personnes visionnaires décidées à relever les grands défis de l’humanité par des projets novateurs. En quarante ans d’existence, ce programme est devenu une référence dans le monde en matière de philanthropie. Les dix hommes et femmes choisis pour cette édition 2016 ont rejoint les 130 Lauréats qui les ont précédés depuis le lancement du programme en 1976.
Choisis parmi 2.322 candidats de 144 nationalités différentes, les quatre femmes et six hommes ont été désignés par un jury international de douze experts renommés. Ils ont reçu la somme de 100.000 francs suisses pour chaque Lauréat pour mener à bien leur projet et 50 000 francs suisses pour chaque Jeune Lauréat (avec en plus, une Rolex) et bénéficient par ailleurs d’une campagne médiatique internationale.
Les cinq Lauréats Rolex sont :
Andrew Bastawrous, 36 ans, Royaume-Uni, ophtalmologue, a mis au point avec son équipe un kit d’examen oculaire portable pour smartphone amené à révolutionner les traitements ophtalmologiques dans les régions défavorisées du monde, notamment en Afrique subsaharienne. Baptisé Peek, ce kit permet à de non spécialistes –enseignants ou bénévoles par exemple– de poser un diagnostic précis de la santé oculaire et de l’acuité visuelle des patients en vue d’un traitement. Andrew Bastawrous a l’intention d’établir un centre de formation et d’excellence dédié à son kit à Kitale, au Kenya.
Kerstin Forsberg, 32 ans, Pérou, biologiste, est déterminée à protéger la raie manta géante dans les eaux péruviennes en aidant les pêcheurs à vivre de l’écotourisme autour de cette espèce menacée et en les formant à la collecte de données sur le nombre de spécimens et leur répartition. Kerstin Forsberg organisera également des programmes pédagogiques et scientifiques destinés à sensibiliser les populations locales à l’importance de la sauvegarde de la raie manta géante.
Vreni Häussermann, 46 ans, Chili/Allemagne, biologiste, étudie sur trois sites différents l’environnement sous-marin encore inconnu des fjords de la Patagonie chilienne pour en documenter l’étonnante biodiversité. Conjuguant science et exploration, elle envisage de sensibiliser le grand public et les politiques aux enjeux de la conservation et aux effets néfastes des activités humaines sur les écosystèmes marins, avec pour objectif d’établir un réseau de zones marines protégées.
Conor Walsh, 35 ans, Irlande, ingénieur en génie biomédical à l’Université de Harvard aux Etats-Unis, développe une combinaison robotique destinée à aider les personnes victimes d’AVC à retrouver leur mobilité. Portée sous les habits, cet exosquelette souple leur permet notamment de marcher sans assistance. L’« exosuit » de Conor Walsh, qui analyse les mouvements du patient tout en accompagnant le travail des tendons, des muscles et des articulations, favorise la récupération progressive des fonctions motrices du patient. Il devrait être opérationnel dans trois ans environ, une fois les essais cliniques terminés et les autorisations nécessaires obtenues.
Sonam Wangchuk, 50 ans, Inde, ingénieur ladakhi, crée des « stupas de glace » pour remédier à la pénurie d’eau dont souffre l’agriculture des régions désertiques de l’ouest de l’Himalaya. Ces monticules de glace coniques –dont la forme rappelle celle des stupas, monuments bouddhistes– agissent comme des miniglaciers qui libèrent progressivement de l’eau au début de la saison agricole. Sonam Wangchuk a l’intention d’installer 20 stupas de glace d’une hauteur de 30 mètres chacun qui dispenseront des millions de litres d’eau. A long terme, il envisage de fonder un centre de formation novateur pour inciter la jeunesse à se mobiliser en faveur de l’environnement.
Rappelons que ces prix viser à aider des personnes visionnaires décidées à relever les grands défis de l’humanité par des projets novateurs. En quarante ans d’existence, ce programme est devenu une référence dans le monde en matière de philanthropie. Les dix hommes et femmes choisis pour cette édition 2016 ont rejoint les 130 Lauréats qui les ont précédés depuis le lancement du programme en 1976.
Choisis parmi 2.322 candidats de 144 nationalités différentes, les quatre femmes et six hommes ont été désignés par un jury international de douze experts renommés. Ils ont reçu la somme de 100.000 francs suisses pour chaque Lauréat pour mener à bien leur projet et 50 000 francs suisses pour chaque Jeune Lauréat (avec en plus, une Rolex) et bénéficient par ailleurs d’une campagne médiatique internationale.
Les cinq Lauréats Rolex sont :
Andrew Bastawrous, 36 ans, Royaume-Uni, ophtalmologue, a mis au point avec son équipe un kit d’examen oculaire portable pour smartphone amené à révolutionner les traitements ophtalmologiques dans les régions défavorisées du monde, notamment en Afrique subsaharienne. Baptisé Peek, ce kit permet à de non spécialistes –enseignants ou bénévoles par exemple– de poser un diagnostic précis de la santé oculaire et de l’acuité visuelle des patients en vue d’un traitement. Andrew Bastawrous a l’intention d’établir un centre de formation et d’excellence dédié à son kit à Kitale, au Kenya.
Kerstin Forsberg, 32 ans, Pérou, biologiste, est déterminée à protéger la raie manta géante dans les eaux péruviennes en aidant les pêcheurs à vivre de l’écotourisme autour de cette espèce menacée et en les formant à la collecte de données sur le nombre de spécimens et leur répartition. Kerstin Forsberg organisera également des programmes pédagogiques et scientifiques destinés à sensibiliser les populations locales à l’importance de la sauvegarde de la raie manta géante.
Vreni Häussermann, 46 ans, Chili/Allemagne, biologiste, étudie sur trois sites différents l’environnement sous-marin encore inconnu des fjords de la Patagonie chilienne pour en documenter l’étonnante biodiversité. Conjuguant science et exploration, elle envisage de sensibiliser le grand public et les politiques aux enjeux de la conservation et aux effets néfastes des activités humaines sur les écosystèmes marins, avec pour objectif d’établir un réseau de zones marines protégées.
Conor Walsh, 35 ans, Irlande, ingénieur en génie biomédical à l’Université de Harvard aux Etats-Unis, développe une combinaison robotique destinée à aider les personnes victimes d’AVC à retrouver leur mobilité. Portée sous les habits, cet exosquelette souple leur permet notamment de marcher sans assistance. L’« exosuit » de Conor Walsh, qui analyse les mouvements du patient tout en accompagnant le travail des tendons, des muscles et des articulations, favorise la récupération progressive des fonctions motrices du patient. Il devrait être opérationnel dans trois ans environ, une fois les essais cliniques terminés et les autorisations nécessaires obtenues.
Sonam Wangchuk, 50 ans, Inde, ingénieur ladakhi, crée des « stupas de glace » pour remédier à la pénurie d’eau dont souffre l’agriculture des régions désertiques de l’ouest de l’Himalaya. Ces monticules de glace coniques –dont la forme rappelle celle des stupas, monuments bouddhistes– agissent comme des miniglaciers qui libèrent progressivement de l’eau au début de la saison agricole. Sonam Wangchuk a l’intention d’installer 20 stupas de glace d’une hauteur de 30 mètres chacun qui dispenseront des millions de litres d’eau. A long terme, il envisage de fonder un centre de formation novateur pour inciter la jeunesse à se mobiliser en faveur de l’environnement.
Les cinq jeunes Lauréats sont :
Joseph Cook, 29 ans, Royaume-Uni, pionnier de la microbiologie glaciaire, étudie dans le cadre de son projet Ice Alive la vaste « forêt gelée » microscopique à la surface de l’inlandsis du Groenland. Il a pour objectif de découvrir l’action de cet écosystème microbien sur les changements climatiques, les cycles des nutriments et du carbone et, par extension, le devenir de la planète.
Oscar Ekponimo, 30 ans, Nigeria, a mis au point Chowberry, une application en nuage destinée à redistribuer aux plus démunis les produits alimentaires sur le point d’être périmés par la gestion de leur date de péremption. Lorsque celle-ci approche, Chowberry génère des notifications, ce qui permet aux organisations caritatives d’obtenir les denrées à moindre coût et de les redistribuer à ceux qui en ont le plus besoin.
Christine Keung, 24 ans, Etats-Unis, vivant aux Etats-Unis depuis l’âge de 4 ans, veut réduire la pollution des eaux et des sols dans le nord-ouest de la Chine, dont ses parents sont originaires. Convaincue du rôle décisif des femmes dans cette action environnementale, elle est décidée à faire d’elles des vecteurs de changement en favorisant leur collaboration avec les médecins et les industriels de la région.
Junto Ohki, 29 ans, Japon, facilite la communication entre personnes sourdes et malentendantes du monde entier en mettant au point un dictionnaire de langue des signes en ligne. Baptisé SLinto, ce dictionnaire alimenté par crowdsourcing servira à créer des liens entre les 126 langues des signes pratiquées aux quatre coins de la planète et deviendra une plateforme mondiale de tous les signes utilisés.
Sarah Toumi, 29 ans, France/Tunisie, a créé Acacias for All, initiative citoyenne qui, par la reforestation et l’introduction de cultures adaptées à la sécheresse, lutte contre la désertification en Tunisie et la paupérisation des agriculteurs liées aux changements climatiques. Sarah Toumi gère également une ONG encourageant l’entrepreneuriat chez les femmes et les jeunes.
Joseph Cook, 29 ans, Royaume-Uni, pionnier de la microbiologie glaciaire, étudie dans le cadre de son projet Ice Alive la vaste « forêt gelée » microscopique à la surface de l’inlandsis du Groenland. Il a pour objectif de découvrir l’action de cet écosystème microbien sur les changements climatiques, les cycles des nutriments et du carbone et, par extension, le devenir de la planète.
Oscar Ekponimo, 30 ans, Nigeria, a mis au point Chowberry, une application en nuage destinée à redistribuer aux plus démunis les produits alimentaires sur le point d’être périmés par la gestion de leur date de péremption. Lorsque celle-ci approche, Chowberry génère des notifications, ce qui permet aux organisations caritatives d’obtenir les denrées à moindre coût et de les redistribuer à ceux qui en ont le plus besoin.
Christine Keung, 24 ans, Etats-Unis, vivant aux Etats-Unis depuis l’âge de 4 ans, veut réduire la pollution des eaux et des sols dans le nord-ouest de la Chine, dont ses parents sont originaires. Convaincue du rôle décisif des femmes dans cette action environnementale, elle est décidée à faire d’elles des vecteurs de changement en favorisant leur collaboration avec les médecins et les industriels de la région.
Junto Ohki, 29 ans, Japon, facilite la communication entre personnes sourdes et malentendantes du monde entier en mettant au point un dictionnaire de langue des signes en ligne. Baptisé SLinto, ce dictionnaire alimenté par crowdsourcing servira à créer des liens entre les 126 langues des signes pratiquées aux quatre coins de la planète et deviendra une plateforme mondiale de tous les signes utilisés.
Sarah Toumi, 29 ans, France/Tunisie, a créé Acacias for All, initiative citoyenne qui, par la reforestation et l’introduction de cultures adaptées à la sécheresse, lutte contre la désertification en Tunisie et la paupérisation des agriculteurs liées aux changements climatiques. Sarah Toumi gère également une ONG encourageant l’entrepreneuriat chez les femmes et les jeunes.