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TF Est. 1968 Naughty, Naughty : boutons de manchette coquins


Voici un bouton de manchette très coquin ! Un produit imaginé et créé par le spécialiste suisse de l’accessoire TF Est. 1968 qui a baptisé cette paire de boutons de manchette en acier « Naughty, Naughty ».


On connaissait les montres érotiques (voir ci-dessous), voici aujourd’hui, les boutons de manchette coquins ! Leur petit nom ? « Naughty, Naughty » (coquin, coquin en français). Cet accessoire pour hommes ou femmes, après tout, pas de jaloux, est proposé en acier.
 
Avec leur 18 mm de diamètre, ces boutons de manchette savent rester discrets aux poignets de leur propriétaire. Mais naturellement, tout bon observateur remarquera qu’au-delà de l’aspect très horloger de ces accessoires (aiguilles bleuies aux formes évocatrices et fond gravé), ces pièces sont en réalité très polissonnes !

En effet, à 3h, sous une loupe, un couple est en plein ébat ! A noter également le 69 à 6h. En tout, douze positions différentes s’affichent dans le guichet « date » en fonction des mouvements du poignets ; n’y voyez aucune connotation svp !  
 
Un accessoire sympa pour ceux qui aiment l’horlogerie grivoise ! Profitons du lancement de ces boutons de manchette pour rappeler que les montres érotiques animées sont apparues à la fin du 17ème siècle lorsque les mouvements à répétition minute ont été inventés. Le système des marteaux frappant sur un gong permettait alors, du même coup, de donner vie à des petits personnages, des scènes champêtres ou des scènes coquines.
 
Ces montres de gousset étaient principalement fabriquées en Angleterre, en France ou à Genève. Un couvercle actionné par un poussoir secret laissait apparaître une scène libertine où s’ébattait un automate animé. A l’époque, ces garde-temps faisaient souvent partie de la corbeille de mariée… Et l'heureuse élue les distribuait ensuite aux demoiselles d’honneur. En 1817, l’église interdit la production de ces montres. Certaines pièces furent alors saisies et un bon nombre d’entre elles furent détruites, ce qui explique leur rareté aujourd’hui.
 
Ce marché de niche (quelques dizaines de pièces par an) a été relancé par Jean-Claude Biver dans les années 90, lorsqu’il était patron de Blancpain. Il décide alors de créer pour la première fois un automate érotique sur une montre bracelet.

Montres-de-luxe.com | Publié le 7 Décembre 2016 | Lu 1736 fois








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