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The Citizen Iconic Nature Collection : les quatre saisons au poignet


Voici quatre garde-temps The Citizen (le très haut de gamme de la marque japonaise) dotés de boitier en Super-Titanium de 38,3 mm (étanche 100 mètres) dont les cadrans en papier washi rendent hommage aux quatre saisons ! Quatre éditions limitées embarquant des mouvements Eco-Drive à quartz d’une précision annuelle de ± 5 secondes ! Des raretés. Compter 3.300 euros.



On le sait, d’une manière générale, les marques horlogères japonaises aiment rendre hommage à la nature. C’est vrai pour Seiko et Grand Seiko. Mais c’est aussi vrai pour Citizen et The Citizen. Et il ne s’agit pas de se copier les uns les autres, non !
 
S’inspirer de la nature est, pourrait-on dire, dans la nature des Japonais. Un peuple souvent urbain certes, mais qui a su rester proche de la terre. Une société tournée vers le futur mais qui a su conserver ses racines. Et c’est d’ailleurs l’une de ses grandes forces.
 
Aujourd’hui donc, la marque The Citizen, présente un quatuor de montres en séries limitées de 250 pièces chacune qui rend hommage aux quatre saisons : printemps, été, automne et hiver. Même si, soulignons-le, les Japonais considèrent que ces quatre saisons se divisent en 24 périodes (sekki) et en 72 « micro-saisons » (kō) !

Le terme « shiki (四季, quatre saisons) étant très souvent employé au Pays du Soleil levant, pour accentuer le fait qu'il existe quatre saisons distinctes tant au niveau du climat que des coutumes de la gastronomie, des évènements sociaux et même... Des catastrophes naturelles.
 
Ceci étant, chacun de ces quatre cadran exprime la beauté des quatre saisons vues à travers une fenêtre « shakkei » - une caractéristique de l'architecture japonaise, conçue pour encadrer les paysages extérieurs et le plaisir des yeux de ceux qui les contemplent.
 
S’inspirant d’une scène de printemps, Spring Air, le premier modèle de la collection, offre un dégradé contrastant avec le vert brillant des nouvelles feuilles et une teinte verte plus foncée. Pour exprimer la beauté de l’été, le second modèle Summer Azure mélange les nuances du ciel bleu vif, de la mer et des nuages blancs duveteux. Attention cependant, seules six pièces de chaque modèle seront disponibles dès avril sur le marché français (notamment chez Emile Leon à Paris).

Ces cadrans ont été conçus avec la texture délicate du papier washi le plus fin du monde, le Tosa Tengujoshi. Quant aux cadrans des modèles Autumn Fantasia et Winter Serenity, ils ont été réalisés en papier washi Tosa Unryu.
 
Célèbre pour ses longues fibres, ils créent des motifs tourbillonnants évoquant l'image d'un dragon volant dans les nuages, et produisent une texture délicate de subtils dégradés de tons.

Les modèles Autumn Fantasia et Winter Serenity, dont le lancement est prévu en octobre, s'inspirent quant à eux des forêts et des lacs gelés, hommage aux paysages japonais à ces périodes de l’année.

Le papier washi
Pour rappel, depuis la nuit des temps, le papier washi est utilisé dans l’architecture japonaise pour faire entrer la lumière naturelle dans les espaces de vie.
 
Appelé washi -ou wagami-, ce papier est fabriqué depuis le VIIème siècle. Notamment dans la province d’Echizen qui est aujourd’hui le nord de la préfecture de Fukui. A l’origine, ce savoir-faire a été importé au Japon par les Chinois qui eux, maitrisaient la technique du papier de soie.
 
Fabriqué à partir des fibres du mûrier à papier ou d’hibiscus, le washi est un matériau particulièrement résistant que l’on trouve dans de nombreuses utilisations. C’est ainsi que certaines boîtes laquées possèdent une structure multicouche de washi et non en bois de cèdre comme on pourrait le penser.

Les panneaux coulissants qui séparent les pièces des maisons anciennes sont également réalisés en washi tout comme les lanternes traditionnelles. Les artistes graphistes sont nombreux à travailler directement sur du papier washi comme le faisait Rembrandt autrefois pour son travail de graveur.
 
Situé à l’est de Kyoto, la ville de Mino produit le washi depuis 1300 ans, notamment le washi Shosoin qui est sans doute le plus réputé des lieux de production actuels qui sont au nombre d’une soixantaine répartis dans les trois grandes îles principales de l’archipel.
 
A Mino, le maître Fukura était l’héritier de 12 générations de fabricants de washi. Mais la véritable autorité japonaise en matière de washi est Iwano Ichibé IX, qui a été reconnu Trésor National Vivant en 2000 à l’âge de 67 ans. Son père était également Trésor National Vivant. Deux autres artisans bénéficient de cette distinction : Sagio Hamada et Takenobu Tanino.
 
Quatre villages producteurs de washi ont été sélectionnés par l’Unesco, il s’agit de Hamada, Mino,  Ogawa et Higashichibu.

Ces quatre modèles sont équipés d’un mouvement de haute précision dotés d’un calendrier perpétuel et d’une précision annuelle de ±5 secondes. Ce mouvement dispose de la technologie Eco-Drive alimentée uniquement par la lumière, sans qu'il soit nécessaire de remplacer régulièrement la pile.
 
Toutes les montres The Citizen Eco-Drive sont dotées de cette précision annuelle et de cette fonction date, grâce à un calendrier perpétuel qui ajuste automatiquement la longueur du mois en cas d'années bissextiles, et ceci jusqu'au 28 février 2100.
 
Ce mouvement ultraprécis utilise uniquement les oscillateurs à cristal les plus rigoureusement sélectionnés : ils font l’objet d’une période d’observation de six mois, puis sont à nouveau testés à plusieurs reprises après avoir été intégrés au mouvement.
 
La fonction de détection et de verrouillage des chocs, propriété de la marque, empêche également les aiguilles de la montre de se désaligner en cas d'impacts ou de chocs externes. Dans le cas où les aiguilles se désaligneraient, la fonction de correction automatique des aiguilles les ajusterait à nouveau à l'heure exacte !

Autre variable ayant un impact sur la précision des oscillateurs à cristal : la température. Une montre à quartz qui indique l'heure exacte à 25 degrés Celsius ralentit de 0,1 seconde par jour pour chaque changement de température de 5 degrés Celsius.
 
C'est pourquoi ces garde-temps très haut de gamme mais extrêmement discrets sont équipées d'une fonction qui surveille automatiquement la température interne de la montre 1.440 fois par jour, en effectuant les ajustements nécessaires. La compensation constante des changements de fréquence résultant du changement de température maintient une précision stricte.
 
Ces montres sont dotées d’un boitier de 38,3 mm, étanche à 100 mètres, en Super-Titanium. Pour la petite histoire, en 1970, Citizen dévoilait la première montre en titane pur au monde.

Cette matière exclusive, alors baptisée Super Titanium (il est traité au Duratect) résiste mieux aux chocs (le problème du titane est qu’il se raye aisément et qu’il ne se polit pas facilement) et à la corrosion. Sans compter, bien évidemment, sa légèreté 40% plus léger que l’acier), son côté anallergique et confortable.
 
L'aigle aux ailes déployées, emblème de la collection The Citizen est apposé sur le cadran, la couronne et le fond du boîtier. Il symbolise les idéaux de la maison japonaise - la prévoyance et le dévouement à la poursuite d'idéaux, ainsi que le lien durable entre la montre et son possesseur.

Montres-de-luxe.com | Publié le 4 Mars 2022 | Lu 15342 fois