On ne présente plus Romain Réa. Tous les amoureux de l’horlogerie le connaissent ! Pour les autres, Romain Réa est né le 2 décembre 1970. A cinq ans, ses parents lui offrent une poignée de vieilles montres sur lesquelles il va se faire la main, non sans dégâts ! A partir de cette instant, le virus ne le lâchera plus.
Alors qu'il commercialise maintenant les montres Vulcain, revenons en détail, sur l'histoire de ce détaillant pas comme les autres... Très jeune, il commence à chiner sur les marchés aux Puces parisiens, achète, revend et collectionne avec passion les montres vintage, bien avant la grande mode de ces dernières années. Sa première belle montre : une Breitling.
A dix-huit ans, il est assez connaisseur pour commencer à vivre de sa passion. Ses études aéronautiques lui serviront surtout à parcourir le monde et à mieux découvrir les autres marchés, notamment celui des Etats- Unis.
A vingt-deux ans, il ouvre un rayon de montres militaires chez Doursoux, le rendez-vous des Parisiens pour leur matériel de surplus militaire, puis il déniche une boutique aux Puces de Clignancourt, dans laquelle il se lance en vendant sa propre collection. C’est là qu’il va apprendre le métier : acheter, revendre certes, mais surtout analyser une pièce, se documenter pour en savoir toujours plus sur une marque ou un mouvement, évaluer, authentifier, transformer des acheteurs en amateurs.
Son nom commence à circuler dans le milieu encore fermé des grands collectionneurs. Vintage et militaria ne lui suffisent plus : il élargit alors sa palette de compétences aux montres plus anciennes et aux trésors d’une horlogerie plus traditionnelle. Il prend ses premiers contacts avec les experts, puis avec les commissaires-priseurs. Un jour, il est accepté au sein du collège des experts de l’Union française des experts, principale autorité nationale dans ce domaine. Il est aujourd’hui le seul et unique expert horloger ainsi reconnu par cette association des principaux experts français auprès des tribunaux et des salles de vente.
En 1999, on le retrouve rue du Bac, dans une minuscule boutique au coeur du Carré Rive Gauche. Clin d’œil de l’histoire : cette boutique était celle d’un horloger un siècle auparavant. C’est l’amorce d’une carrière plus « institutionnelle », qui lui permet d’approcher une nouvelle clientèle internationale. C’est ainsi que Romain Réa devient le « costumier de poignet » de quelques producteurs américains et de comédiens comme Robert de Niro, pour lesquels il conseille le « casting » de tel ou tel modèle de montres anciennes après avoir étudié le scénario et le profil des personnages. Bon nombre de génériques de films témoignent de ses interventions.
Déménageant dans un plus grand espace à quelques mètres de sa première boutique, il acquiert un nouveau statut de référence parisienne quand Artcurial -première maison de ventes indépendante en France- fait de lui son expert horloger et le charge d’organiser les premières ventes thématiques françaises de montres de collection (Rolex, Jaeger-LeCoultre, Lip). Après avoir fait découvrir les montres de collection à tous ceux qui fréquentent le légendaire Carré Rive Gauche, Romain Réa n’a rien perdu de sa curiosité, puisqu’il a développé son expertise dans les domaines voisins de la montre (couteaux, briquets, stylos). On l’aperçoit encore, ça et là, à la recherche de « la » montre rare et du modèle qui emportera l’enthousiasme de ses clients, souvent devenus ses amis...
L’aventure de Romain Réa rue du Bac, où bat le coeur du Paris des antiquaires, remonte donc à 1999. Sa boutique était minuscule, mais elle allait devenir une des meilleures références françaises pour les montres de collection. Romain Réa y proposait également des montres neuves (Bell & Ross, Porsche Design entre autres), capables de séduire les amateurs de pièces vintage.
En 2007, il s’installe à quelques mètres de cette première boutique, au 26 de la rue du Bac, dans un espace plus vaste, où il présente les plus belles pièces de sa collection d’une façon plus contemporaine. Le décor est étonnant par le choix des matières ; amateur de design, Romain Réa leur a privilégié l’acier, l’ardoise, le verre et le cuir surpiqué des créateurs actuels. Sans oublier le high-tech, avec ces vitrines réalisées sur mesure dont l’ouverture est « biométrique ». Des lignes et des formes non conformistes qui créent une ambiance originale pour présenter quelques-unes des plus belles montres de la place parisienne.
Pour le confort, un bar-salon accueille les clients, qui peuvent y feuilleter la presse horlogère et des ouvrages de référence, dans un étonnant décor de vieilles affiches horlogères et de chronomètres de marine.
Alors qu'il commercialise maintenant les montres Vulcain, revenons en détail, sur l'histoire de ce détaillant pas comme les autres... Très jeune, il commence à chiner sur les marchés aux Puces parisiens, achète, revend et collectionne avec passion les montres vintage, bien avant la grande mode de ces dernières années. Sa première belle montre : une Breitling.
A dix-huit ans, il est assez connaisseur pour commencer à vivre de sa passion. Ses études aéronautiques lui serviront surtout à parcourir le monde et à mieux découvrir les autres marchés, notamment celui des Etats- Unis.
A vingt-deux ans, il ouvre un rayon de montres militaires chez Doursoux, le rendez-vous des Parisiens pour leur matériel de surplus militaire, puis il déniche une boutique aux Puces de Clignancourt, dans laquelle il se lance en vendant sa propre collection. C’est là qu’il va apprendre le métier : acheter, revendre certes, mais surtout analyser une pièce, se documenter pour en savoir toujours plus sur une marque ou un mouvement, évaluer, authentifier, transformer des acheteurs en amateurs.
Son nom commence à circuler dans le milieu encore fermé des grands collectionneurs. Vintage et militaria ne lui suffisent plus : il élargit alors sa palette de compétences aux montres plus anciennes et aux trésors d’une horlogerie plus traditionnelle. Il prend ses premiers contacts avec les experts, puis avec les commissaires-priseurs. Un jour, il est accepté au sein du collège des experts de l’Union française des experts, principale autorité nationale dans ce domaine. Il est aujourd’hui le seul et unique expert horloger ainsi reconnu par cette association des principaux experts français auprès des tribunaux et des salles de vente.
En 1999, on le retrouve rue du Bac, dans une minuscule boutique au coeur du Carré Rive Gauche. Clin d’œil de l’histoire : cette boutique était celle d’un horloger un siècle auparavant. C’est l’amorce d’une carrière plus « institutionnelle », qui lui permet d’approcher une nouvelle clientèle internationale. C’est ainsi que Romain Réa devient le « costumier de poignet » de quelques producteurs américains et de comédiens comme Robert de Niro, pour lesquels il conseille le « casting » de tel ou tel modèle de montres anciennes après avoir étudié le scénario et le profil des personnages. Bon nombre de génériques de films témoignent de ses interventions.
Déménageant dans un plus grand espace à quelques mètres de sa première boutique, il acquiert un nouveau statut de référence parisienne quand Artcurial -première maison de ventes indépendante en France- fait de lui son expert horloger et le charge d’organiser les premières ventes thématiques françaises de montres de collection (Rolex, Jaeger-LeCoultre, Lip). Après avoir fait découvrir les montres de collection à tous ceux qui fréquentent le légendaire Carré Rive Gauche, Romain Réa n’a rien perdu de sa curiosité, puisqu’il a développé son expertise dans les domaines voisins de la montre (couteaux, briquets, stylos). On l’aperçoit encore, ça et là, à la recherche de « la » montre rare et du modèle qui emportera l’enthousiasme de ses clients, souvent devenus ses amis...
L’aventure de Romain Réa rue du Bac, où bat le coeur du Paris des antiquaires, remonte donc à 1999. Sa boutique était minuscule, mais elle allait devenir une des meilleures références françaises pour les montres de collection. Romain Réa y proposait également des montres neuves (Bell & Ross, Porsche Design entre autres), capables de séduire les amateurs de pièces vintage.
En 2007, il s’installe à quelques mètres de cette première boutique, au 26 de la rue du Bac, dans un espace plus vaste, où il présente les plus belles pièces de sa collection d’une façon plus contemporaine. Le décor est étonnant par le choix des matières ; amateur de design, Romain Réa leur a privilégié l’acier, l’ardoise, le verre et le cuir surpiqué des créateurs actuels. Sans oublier le high-tech, avec ces vitrines réalisées sur mesure dont l’ouverture est « biométrique ». Des lignes et des formes non conformistes qui créent une ambiance originale pour présenter quelques-unes des plus belles montres de la place parisienne.
Pour le confort, un bar-salon accueille les clients, qui peuvent y feuilleter la presse horlogère et des ouvrages de référence, dans un étonnant décor de vieilles affiches horlogères et de chronomètres de marine.