Jean-Louis Etienne devrait survoler le pôle Nord avant de poursuivre vers l’Alaska. Cet exploit devrait permettre de mesurer le taux de CO2 dans une région vierge de toute émission et le champ magnétique terrestre.
Avant d’aller plus loin, rappelons que les premiers hommes à atteindre le pôle Nord avec certitude sont Roald Amundsen et Umberto Nobile qui le survolèrent à bord du dirigeable Norge le 12 mai 1926. Amundsen avait auparavant atteint le pôle Sud, devenant le premier homme à avoir parcouru l’entier du cadran terrestre. Lors de ses deux expéditions, Amundsen portait une montre de la manufacture suisse Zenith.
Avant d’aller plus loin, rappelons que les premiers hommes à atteindre le pôle Nord avec certitude sont Roald Amundsen et Umberto Nobile qui le survolèrent à bord du dirigeable Norge le 12 mai 1926. Amundsen avait auparavant atteint le pôle Sud, devenant le premier homme à avoir parcouru l’entier du cadran terrestre. Lors de ses deux expéditions, Amundsen portait une montre de la manufacture suisse Zenith.
Le double enjeu de cette nouvelle expédition polaire : mesurer le CO2 atmosphérique et le champ magnétique terrestre
La mesure du CO2
L’accumulation de gaz carbonique a un effet majeur sur le réchauffement climatique. Aujourd’hui, les chercheurs manquent de mesures objectives autour du pôle Nord, un des points les plus sensibles de la planète. Cette expédition devrait apporter des éléments de première importance. Bien évidemment, la structure même de la banquise ne permet pas d’établir de base permanente au dessus du pôle Nord.
Le mode de transport écologique, ainsi que la période de vol prévue devraient permettre de recueillir des données fiables sur les quantités de CO2 d’origine exogène sur l’Arctique. En effet, au printemps, la végétation environnant les latitudes polaires n’a pas encore repris. On peut donc considérer que le gaz carbonique issu de la photosynthèse sur place est quasiment inexistant. Les mesures de CO2 permettront donc d’identifier de manière rigoureuse quels sont les apports en gaz carbonique que subit l’atmosphère aux alentours du pôle Nord.
Une expérimentation technique
L’expérience va permettre de tester dans des conditions extrêmes une sonde de mesure miniaturisée qui ne pèse que 360g pour une consommation de 3,5 watts et une précision de mesure de l’ordre de 1%. Chaque mesure de CO2 sera couplée avec les valeurs suivantes prises sur le lieu de l’analyse : position GPS, altitude, pression, hygrométrie, vitesse et direction de déplacement. Ces données seront transmises par Iridium à Michel Ramonet du Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (CEA-CNRS).
La mesure du champ magnétique terrestre
A haute altitude, le champ magnétique terrestre –la magnétosphère– constitue un bouclier qui protège la surface de la terre des rayonnements cosmiques et des rayonnements électromagnétiques déclenchés lors des éruptions solaires. Ce champ magnétique terrestre est en constante évolution puisque provoqué par les mouvements du noyau de la Terre composé de roches en fusion. Ainsi, le pôle magnétique est-il décalé du pôle géographique et voit-il sa position bouger chaque année de dix à vingt kilomètres.
Les recherches effectuées par les géophysiciens ont montré des inversions du champ magnétique suivant des périodes allant de quelques centaines à quelques milliers d’années. Chaque inversion du champ se traduit aussi par une diminution de son intensité et par une accélération de la vitesse de déplacement du pôle magnétique. Or depuis quelques années, on a pu constater que le pôle magnétique se déplaçait vers l’est à une vitesse pouvant atteindre 60 à 80 km/an. Sans que l’on puisse aujourd’hui en tirer de conclusions définitives. Les mesures effectuées par Jean-Louis Etienne lors de l’expédition vont être un excellent complément d’informations qui permettra de mieux cerner la nature du phénomène actuel et les enjeux éventuels pour notre environnement.
L’accumulation de gaz carbonique a un effet majeur sur le réchauffement climatique. Aujourd’hui, les chercheurs manquent de mesures objectives autour du pôle Nord, un des points les plus sensibles de la planète. Cette expédition devrait apporter des éléments de première importance. Bien évidemment, la structure même de la banquise ne permet pas d’établir de base permanente au dessus du pôle Nord.
Le mode de transport écologique, ainsi que la période de vol prévue devraient permettre de recueillir des données fiables sur les quantités de CO2 d’origine exogène sur l’Arctique. En effet, au printemps, la végétation environnant les latitudes polaires n’a pas encore repris. On peut donc considérer que le gaz carbonique issu de la photosynthèse sur place est quasiment inexistant. Les mesures de CO2 permettront donc d’identifier de manière rigoureuse quels sont les apports en gaz carbonique que subit l’atmosphère aux alentours du pôle Nord.
Une expérimentation technique
L’expérience va permettre de tester dans des conditions extrêmes une sonde de mesure miniaturisée qui ne pèse que 360g pour une consommation de 3,5 watts et une précision de mesure de l’ordre de 1%. Chaque mesure de CO2 sera couplée avec les valeurs suivantes prises sur le lieu de l’analyse : position GPS, altitude, pression, hygrométrie, vitesse et direction de déplacement. Ces données seront transmises par Iridium à Michel Ramonet du Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (CEA-CNRS).
La mesure du champ magnétique terrestre
A haute altitude, le champ magnétique terrestre –la magnétosphère– constitue un bouclier qui protège la surface de la terre des rayonnements cosmiques et des rayonnements électromagnétiques déclenchés lors des éruptions solaires. Ce champ magnétique terrestre est en constante évolution puisque provoqué par les mouvements du noyau de la Terre composé de roches en fusion. Ainsi, le pôle magnétique est-il décalé du pôle géographique et voit-il sa position bouger chaque année de dix à vingt kilomètres.
Les recherches effectuées par les géophysiciens ont montré des inversions du champ magnétique suivant des périodes allant de quelques centaines à quelques milliers d’années. Chaque inversion du champ se traduit aussi par une diminution de son intensité et par une accélération de la vitesse de déplacement du pôle magnétique. Or depuis quelques années, on a pu constater que le pôle magnétique se déplaçait vers l’est à une vitesse pouvant atteindre 60 à 80 km/an. Sans que l’on puisse aujourd’hui en tirer de conclusions définitives. Les mesures effectuées par Jean-Louis Etienne lors de l’expédition vont être un excellent complément d’informations qui permettra de mieux cerner la nature du phénomène actuel et les enjeux éventuels pour notre environnement.
Un parcours guidé par les vents
De l’Archipel du Spitzberg aux rives de l’Alaska en passant par le pôle Nord, ce sont 3.500 kilomètres de périple qui attendent Jean-Louis Étienne. Le Spitzberg est le dernier territoire norvégien avant l’Arctique. Il faudra ensuite compter 1’300 kilomètres en ligne droite pour atteindre le pôle Nord, puis à nouveau 2’200 kilomètres jusqu’aux côtes de l’Alaska. C’est en jouant sur les niveaux d’altitude de son ballon que le navigateur espère profiter des vents favorables qui lui permettront d’avancer dans la bonne direction.
La rozière, un ballon aérostat aux performances inégalées
Un aérostat de type rozière s’est vite révélé comme le plus apte à répondre au défi posé. Entre montgolfière et ballon à gaz classique, la rozière enferme une enveloppe d’hélium. Cette enveloppe est dilatée à l’aide d’un cône d’air chaud sous l’effet d’un petit brûleur. L’avantage de la rozière est qu’elle est très économe en énergie, puisqu’il s’agit juste de maintenir la dilatation optimale de la poche d’hélium pour se maintenir en altitude.
Au moment du décollage, le remplissage de la poche d’hélium est très délicat, puisqu’il ne faut en aucun cas endommager l’enveloppe lors de l’opération. Mais l’atterrissage est certainement la phase la plus délicate ; il ne faut pas arriver au sol avec une trop forte vitesse sous peine de se blesser et d’endommager la nacelle. En théorie, un ballon de type rozière peut monter jusqu’à̀ 11’000 mètres d’altitude. La seule limite viendra ici de l’absence de pressurisation : néanmoins, Jean-Louis Étienne a prévu une alimentation supplémentaire en oxygène pour des incursions de durée limitée dans la haute atmosphère.
La nacelle, un espace de vie très restreint
La nacelle, conçue autour d’une armature en aluminium, agrège en sandwich des panneaux de fibre de verre et mousse polyuréthane de 5 cm d’épaisseur de manière à assurer la meilleure isolation thermique possible. Seul aménagement de vie à bord, une banquette servira à la fois de siège et de couchette face à une console intégrant les instruments de navigation et le dispositif de communication.
Trois positions pour l’aéronaute : allongé, assis ou debout sans possibilité de marcher. Une réserve d’oxygène permet si nécessaire un vol à très haute altitude. Un chauffage au propane maintient une température de 15°C à l’intérieur. Un dôme en altuglas placé sur l’ouverture sommitale permet une surveillance de l’enveloppe et des brûleurs depuis l’intérieur.
De l’Archipel du Spitzberg aux rives de l’Alaska en passant par le pôle Nord, ce sont 3.500 kilomètres de périple qui attendent Jean-Louis Étienne. Le Spitzberg est le dernier territoire norvégien avant l’Arctique. Il faudra ensuite compter 1’300 kilomètres en ligne droite pour atteindre le pôle Nord, puis à nouveau 2’200 kilomètres jusqu’aux côtes de l’Alaska. C’est en jouant sur les niveaux d’altitude de son ballon que le navigateur espère profiter des vents favorables qui lui permettront d’avancer dans la bonne direction.
La rozière, un ballon aérostat aux performances inégalées
Un aérostat de type rozière s’est vite révélé comme le plus apte à répondre au défi posé. Entre montgolfière et ballon à gaz classique, la rozière enferme une enveloppe d’hélium. Cette enveloppe est dilatée à l’aide d’un cône d’air chaud sous l’effet d’un petit brûleur. L’avantage de la rozière est qu’elle est très économe en énergie, puisqu’il s’agit juste de maintenir la dilatation optimale de la poche d’hélium pour se maintenir en altitude.
Au moment du décollage, le remplissage de la poche d’hélium est très délicat, puisqu’il ne faut en aucun cas endommager l’enveloppe lors de l’opération. Mais l’atterrissage est certainement la phase la plus délicate ; il ne faut pas arriver au sol avec une trop forte vitesse sous peine de se blesser et d’endommager la nacelle. En théorie, un ballon de type rozière peut monter jusqu’à̀ 11’000 mètres d’altitude. La seule limite viendra ici de l’absence de pressurisation : néanmoins, Jean-Louis Étienne a prévu une alimentation supplémentaire en oxygène pour des incursions de durée limitée dans la haute atmosphère.
La nacelle, un espace de vie très restreint
La nacelle, conçue autour d’une armature en aluminium, agrège en sandwich des panneaux de fibre de verre et mousse polyuréthane de 5 cm d’épaisseur de manière à assurer la meilleure isolation thermique possible. Seul aménagement de vie à bord, une banquette servira à la fois de siège et de couchette face à une console intégrant les instruments de navigation et le dispositif de communication.
Trois positions pour l’aéronaute : allongé, assis ou debout sans possibilité de marcher. Une réserve d’oxygène permet si nécessaire un vol à très haute altitude. Un chauffage au propane maintient une température de 15°C à l’intérieur. Un dôme en altuglas placé sur l’ouverture sommitale permet une surveillance de l’enveloppe et des brûleurs depuis l’intérieur.
Jean-Louis Etienne, navigateur des pôles ; portait d’un défenseur de l’environnement
Depuis vingt-cinq ans, Jean-Louis Etienne, médecin de formation, a fait de sa vie un combat pour la défense de l’environnement, jetant aux orties le confort douillet d’un cabinet pour des aventures humaines hors normes.
A l’origine de son engagement, deux formidables rencontres. En 1976, tout jeune médecin, il s’engage à bord du Bel Espoir, un trois-mâts commandé par le Père Jaouen, un prêtre idéaliste qui mise sur l’aventure et la navigation pour aider les jeunes toxicomanes à décrocher de la drogue. Deux ans plus tard, on le retrouve aux côtés d’Eric Tabarly, lors d’un tour du monde sur Pen Duick VI. L’aventure est un virus dont Jean-Louis Etienne ne pourra se débarrasser.
En 1986, il devient le premier homme à rejoindre en solitaire le pôle Nord, tirant son traîneau durant 63 jours. Une passion est née. Jean-Louis Etienne sera le nouvel aventurier des pôles. Il enchaîne les expéditions. Et surtout, l’homme est convaincu que l’aventure peut être un formidable vecteur pour transmettre des valeurs. Ses voyages serviront de passerelle entre le monde scientifique et le grand public.
Il y aura ensuite la goélette « Antarctica ». A bord de ce bateau spécialement conçu pour les expéditions polaires, il part à la découverte des canaux de Patagonie, pousse vers la Géorgie du Sud puis l’Antarctique. C’est l’occasion pour lui de transmettre l’infinie beauté de ces paysages de l’extrême Sud, et de faire comprendre que leur survie tient à des équilibres subtils. En 1994, il part à la découverte du volcan Erebus, le seul du continent Antarctique en activité. Puis viendra le premier hivernage dans l’archipel du Spitzberg, au nord-ouest de la Norvège.
Fort de toutes ces expériences, il réalisera la « mission Banquise », une dérive de trois mois sur la banquise du pôle Nord, pour un premier programme de mesures sur le réchauffement climatique. Petite infidélité aux programmes glaciaires, l’explorateur passera les quatre mois de l’hiver 2004-2005 sur l’atoll tropical de Clipperton pour faire un inventaire de la biodiversité dans le Pacifique.
A chacune de ses expéditions, Jean-Louis Etienne ramène des notes en quantité suffisante pour raconter ses voyages et transmettre ses réflexions et ses interrogations sur l’avenir de notre planète. A travers ses livres, il apporte au lecteur non seulement du rêve, mais aussi des pistes de réflexion nouvelles. L’homme est également un conférencier hors pair, qui envoûte son public par son phrasé rigoureux et l’accent chaleureux de son Tarn natal.
Passionné, exigeant, obstiné, Jean-Louis Etienne a décidé d’aller au bout de ses rêves. C’est peut-être aussi pour cette capacité à vivre ses utopies et à les rendre concrètes, qu’il est pour beaucoup un exemple à suivre.
Depuis vingt-cinq ans, Jean-Louis Etienne, médecin de formation, a fait de sa vie un combat pour la défense de l’environnement, jetant aux orties le confort douillet d’un cabinet pour des aventures humaines hors normes.
A l’origine de son engagement, deux formidables rencontres. En 1976, tout jeune médecin, il s’engage à bord du Bel Espoir, un trois-mâts commandé par le Père Jaouen, un prêtre idéaliste qui mise sur l’aventure et la navigation pour aider les jeunes toxicomanes à décrocher de la drogue. Deux ans plus tard, on le retrouve aux côtés d’Eric Tabarly, lors d’un tour du monde sur Pen Duick VI. L’aventure est un virus dont Jean-Louis Etienne ne pourra se débarrasser.
En 1986, il devient le premier homme à rejoindre en solitaire le pôle Nord, tirant son traîneau durant 63 jours. Une passion est née. Jean-Louis Etienne sera le nouvel aventurier des pôles. Il enchaîne les expéditions. Et surtout, l’homme est convaincu que l’aventure peut être un formidable vecteur pour transmettre des valeurs. Ses voyages serviront de passerelle entre le monde scientifique et le grand public.
Il y aura ensuite la goélette « Antarctica ». A bord de ce bateau spécialement conçu pour les expéditions polaires, il part à la découverte des canaux de Patagonie, pousse vers la Géorgie du Sud puis l’Antarctique. C’est l’occasion pour lui de transmettre l’infinie beauté de ces paysages de l’extrême Sud, et de faire comprendre que leur survie tient à des équilibres subtils. En 1994, il part à la découverte du volcan Erebus, le seul du continent Antarctique en activité. Puis viendra le premier hivernage dans l’archipel du Spitzberg, au nord-ouest de la Norvège.
Fort de toutes ces expériences, il réalisera la « mission Banquise », une dérive de trois mois sur la banquise du pôle Nord, pour un premier programme de mesures sur le réchauffement climatique. Petite infidélité aux programmes glaciaires, l’explorateur passera les quatre mois de l’hiver 2004-2005 sur l’atoll tropical de Clipperton pour faire un inventaire de la biodiversité dans le Pacifique.
A chacune de ses expéditions, Jean-Louis Etienne ramène des notes en quantité suffisante pour raconter ses voyages et transmettre ses réflexions et ses interrogations sur l’avenir de notre planète. A travers ses livres, il apporte au lecteur non seulement du rêve, mais aussi des pistes de réflexion nouvelles. L’homme est également un conférencier hors pair, qui envoûte son public par son phrasé rigoureux et l’accent chaleureux de son Tarn natal.
Passionné, exigeant, obstiné, Jean-Louis Etienne a décidé d’aller au bout de ses rêves. C’est peut-être aussi pour cette capacité à vivre ses utopies et à les rendre concrètes, qu’il est pour beaucoup un exemple à suivre.
El Primero : un calibre mythique
Développé en 1969, le El Primero représente l’une des plus grandes réalisations de l’horlogerie suisse. Son secret ? La cadence de son balancier. Alors que tous les autres battent –au mieux– au rythme de 8 alternances par seconde, le El Primero effectue 10 allers-retours dans cette même seconde. Or, plus le rythme est élevé et plus haut sera le facteur de qualité déterminant la précision de sa marche. Rappelons que la fréquence d’un garde-temps se perçoit très simplement en écoutant son tic-tac.
Amundsen, la conquête du pôle Sud et du pôle Nord
Quand en 1911 le norvégien Roald Amundsen atteint, le premier, le pôle Sud, c’est grâce à une volonté inflexible et une régularité absolue dans le rythme de sa marche. Pour n’avoir pas aussi bien maîtrisé son temps, son concurrent, l’explorateur anglais Robert Scott, arrive trop tard au but et se condamne à une fin tragique : il n’aura plus la force de mener à bien le voyage de retour. Amundsen allait ensuite conquérir le pôle Nord et devenir le premier homme à avoir parcouru tout le cadran terrestre.
Amundsen et Gandhi, ces deux hommes si différents, avaient choisi l’un et l’autre une montre Zenith. Sans doute ont-ils pressenti que la force cachée animant ces chronographes suisses est semblable à celle qu’ils portaient en eux : une âme bien trempée, que rien ne peut faire dévier une fois qu’elle s’est mise en mouvement, et qui poursuit sa marche avec une égalité implacable.
Depuis sa création en 1865, la manufacture Zenith a donné de nombreuses preuves de la régularité parfaite de ses chronographes ; elle a multiplié les prix de chronométrie, et produit des mouvements sur lesquelles même les conditions extrêmes ont peu de prise. C’est aujourd’hui le mythique mouvement El Primero –le seul à battre à une fréquence 10 alternances par seconde– qui est l’emblème de cette force d’âme.
Développé en 1969, le El Primero représente l’une des plus grandes réalisations de l’horlogerie suisse. Son secret ? La cadence de son balancier. Alors que tous les autres battent –au mieux– au rythme de 8 alternances par seconde, le El Primero effectue 10 allers-retours dans cette même seconde. Or, plus le rythme est élevé et plus haut sera le facteur de qualité déterminant la précision de sa marche. Rappelons que la fréquence d’un garde-temps se perçoit très simplement en écoutant son tic-tac.
Amundsen, la conquête du pôle Sud et du pôle Nord
Quand en 1911 le norvégien Roald Amundsen atteint, le premier, le pôle Sud, c’est grâce à une volonté inflexible et une régularité absolue dans le rythme de sa marche. Pour n’avoir pas aussi bien maîtrisé son temps, son concurrent, l’explorateur anglais Robert Scott, arrive trop tard au but et se condamne à une fin tragique : il n’aura plus la force de mener à bien le voyage de retour. Amundsen allait ensuite conquérir le pôle Nord et devenir le premier homme à avoir parcouru tout le cadran terrestre.
Amundsen et Gandhi, ces deux hommes si différents, avaient choisi l’un et l’autre une montre Zenith. Sans doute ont-ils pressenti que la force cachée animant ces chronographes suisses est semblable à celle qu’ils portaient en eux : une âme bien trempée, que rien ne peut faire dévier une fois qu’elle s’est mise en mouvement, et qui poursuit sa marche avec une égalité implacable.
Depuis sa création en 1865, la manufacture Zenith a donné de nombreuses preuves de la régularité parfaite de ses chronographes ; elle a multiplié les prix de chronométrie, et produit des mouvements sur lesquelles même les conditions extrêmes ont peu de prise. C’est aujourd’hui le mythique mouvement El Primero –le seul à battre à une fréquence 10 alternances par seconde– qui est l’emblème de cette force d’âme.
Zenith El Primero Striking 10th
Le chronographe El Primero Striking 10th incarne le grand retour de la manufacture Zenith aux valeurs techniques qui ont forgé le succès de la marque. Inégalé à ce jour, le légendaire calibre El Primero a été le premier au monde à battre à 10 alternances par seconde. C’est le moteur mécanique le plus sophistiqué et celui qui affiche la plus haute précision ; les autres mouvements mécaniques battant pour la plupart, au mieux, à 8 alternances par seconde. Ce modèle rend visible le 1/10e de seconde, soit chacune des pulsations de ce moteur d’exception.
Jean-Louis Etienne, le médecin et explorateur des pôles, porte à son poignet la numéro 001 de cette série.
Spécificités techniques
Boitier 42mm / 12.5mm
Calibre automatique El Primero 4052 B
Fréquence de 36’000 Vph
Réserve de marche min. 50 heures
Indication du 1/10 de seconde
Etanche à 100m
Disponible sur bracelet aligator, caoutchouc et acier.
Edition limitée à 1969 pièces sur bracelet cuir et à 1969 pièces sur bracelet acier.
Jean-Louis Etienne, le médecin et explorateur des pôles, porte à son poignet la numéro 001 de cette série.
Spécificités techniques
Boitier 42mm / 12.5mm
Calibre automatique El Primero 4052 B
Fréquence de 36’000 Vph
Réserve de marche min. 50 heures
Indication du 1/10 de seconde
Etanche à 100m
Disponible sur bracelet aligator, caoutchouc et acier.
Edition limitée à 1969 pièces sur bracelet cuir et à 1969 pièces sur bracelet acier.