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Armin Strom Lady Beat : une montre femme pensée par des femmes


La toute dernière montre de la marque suisse indépendant Armin Strom, encore relativement peu connue en France transforme le mouvement, le cadran et le boîtier typiques de la marque pour donner naissance à sa Lady Beat, une montre « horlogère » de 38 mm en acier. Une première pour Armin Strom.



De nombreuses marques indépendantes se tournent vers les montres pour femmes, où il existe, selon les marchés dans le monde, de véritables potentiels de croissance… Dernier en date ? Armin Strom, marque suisse (Biel-Bienne) indépendante lancée il y a dix ans, et encore largement méconnue sur le marché français. Méconnue et très peu distribuée.
 
Visuellement, cette Lady Beat arbore un cadran décentré et un nouveau boîtier plus fin, d’un diamètre bien inférieur à ceux des messieurs. Celui-ci est en effet de 38 mm, une première chez Armin Strom qui, pour cette nouveauté féminine a fait appel à des femmes pour la créér.
 
Côté cadran, cette montre met l’accent sur son trio de ponts, qui s’inspire de la montre de poche dont découle le calibre ALA20, et ce n’est là qu’un des nombreux éléments mécaniques visibles sur le cadran.
 
« Cette montre a beaucoup plus de choses à dévoiler que ce qui est généralement proposé aux femmes, explique Claude Greisler, l’un des patrons de la marque. Notre passion pour les mécaniques visibles (ndlr : la marque a toujours été spécialisée dans les squelettes) est également évidente au premier coup d’œil, ici ».

Par ailleurs, il convient de souligner que cette Lady Beat peut être personnalisée en termes de coloris et d’autres éléments dans le configurateur en ligne d’Armin Strom. « Nous savons que les couleurs sont très importantes pour les femmes, développe Claude Greisler, nous proposons donc un très grand choix ».
 
Le remontage de la montre est automatique : le micro-rotor visible, issu de la Gravity Equal Force, a été redéveloppé sous la forme d’un grand rotor central sur l’arrière, pour garantir davantage de puissance de remontage et une plus longue réserve de marche.
 
Claude Greisler et les deux conceptrices se sont très rapidement accordés sur une montre aux formes douces : les anses normalement très classiques d’une montre Armin Strom ont été mises de côté au profit d’un bracelet intégré et l’aspect global affiche nombre de cercles et de demi-cercles en lieu et place des formes angulaires généralement associées à cette montre typiquement masculine.

« Ces formes douces, qui font penser à la Lune, s’intègrent dans le concept de cette montre », déclare M. Greisler. En y regardant de plus près, vous verrez une platine en demi-lune qui partage le niveau inférieur de la montre avec les éléments mécaniques, tandis qu’un sous-cadran en forme de pleine lune est positionné au-dessus.
 
Autre exemple du choix de la douceur : le cadran ne porte plus de chiffres, mais un logo réduit qui fait office dans le même temps de marqueur des 12 heures. Les vis qui maintiennent le cadran courbe breveté sur la platine restent visibles. A noter l’absence de trotteuse.
 
Sur le cadran, le balancier est visible avec ses rotations hypnotiques ; il occupe pratiquement la position d’honneur sur le cadran. Les indications, quant à elles, sont décentrées, comme c’est souvent le cas chez Armin Strom. Elles sont donc moins en vue que le cœur même de la montre.

De surcroît, l’équipe a supprimé les éléments ingénieux que sont le mécanisme de débrayage de l’arrêtage et la conception de barillet motorisé, créés pour transmettre une force égale au balancier du mouvement de la Gravity Equal Force, afin de minimiser la hauteur du mouvement de la Lady Beat et de conserver la finesse de ses dimensions.

Montres-de-luxe.com | Publié le Mercredi 21 Octobre 2020 | Lu 4243 fois








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