Le salon de Bâle a perdu de nombreux exposants ces dernières années. C’est un fait. Même certaines marques réputées n’exposent plus à Baselworld ; même sur une durée ramenée à sept jours. Soit parce qu’elles n’existent plus ou qu’elles sont, disons, en « repos », soit parce que le salon leur revient trop cher (les tarifs dépassent l’entendement), soit parce qu’elles ont rejoint le SIHH.
Toutefois, selon les organisateurs, « le nombre de visiteurs est resté stable » -sans préciser les chiffes- mais les marques se plaignent que le salon n’est plus qu’une « vitrine » et que les ventes ne s’effectuent plus durant cette semaine qui est devenue un « show horloger » plus qu’un grand rendez-vous marchant…
Dans ce contexte, pour l’édition à venir (21/26 mars 2019), le salon va travailler sur des évolutions. « La direction va œuvrer en étroite collaboration avec les exposants afin de définir de nouveaux formats pour les différents secteurs. Ces nouveaux formats offriront aux moyennes entreprises une présence à Baselworld en ligne avec leurs besoins » indique le communiqué de la Foire.
De leurs côtés, les exposants de renom semblent satisfaits : Comme le souligne Jean-Frédéric Dufour, directeur général de Rolex : « nous sommes très heureux de cette édition de Baselworld. Nos produits ont été extrêmement bien accueillis, tant par nos clients que par la presse. Ce rendez-vous annuel demeure incontournable pour l’industrie horlogère suisse, son évolution et son dynamisme, comme le prouvent par ailleurs la fréquentation et l’enthousiasme suscités cette année. Nous nous réjouissons d’ores et déjà de l’édition 2019 ! »
Toutefois, selon les organisateurs, « le nombre de visiteurs est resté stable » -sans préciser les chiffes- mais les marques se plaignent que le salon n’est plus qu’une « vitrine » et que les ventes ne s’effectuent plus durant cette semaine qui est devenue un « show horloger » plus qu’un grand rendez-vous marchant…
Dans ce contexte, pour l’édition à venir (21/26 mars 2019), le salon va travailler sur des évolutions. « La direction va œuvrer en étroite collaboration avec les exposants afin de définir de nouveaux formats pour les différents secteurs. Ces nouveaux formats offriront aux moyennes entreprises une présence à Baselworld en ligne avec leurs besoins » indique le communiqué de la Foire.
De leurs côtés, les exposants de renom semblent satisfaits : Comme le souligne Jean-Frédéric Dufour, directeur général de Rolex : « nous sommes très heureux de cette édition de Baselworld. Nos produits ont été extrêmement bien accueillis, tant par nos clients que par la presse. Ce rendez-vous annuel demeure incontournable pour l’industrie horlogère suisse, son évolution et son dynamisme, comme le prouvent par ailleurs la fréquentation et l’enthousiasme suscités cette année. Nous nous réjouissons d’ores et déjà de l’édition 2019 ! »
Un enthousiasme confirmé également par Thierry Stern, Président de Patek Philippe : « nous sommes très satisfaits de l’accueil réservé par nos partenaires détaillants et presse à nos nouveautés 2018. Cette année s’annonce comme très positive et marquée par une forte dynamique sur l’ensemble de nos marchés ».
Naturellement, ces deux marques emblématiques, qui se font face dans le Hall 1, ne sont pas forcément représentatives du reste du marché. On sait combien et Rolex et Patek, sont des marques à part dans le monde de l’horlogerie de luxe…
Pour autant, Jean-Claude Biver, président de la division Montres de LVMH et PDG de TAG Heuer, voit pour sa part les avantages suivants : « le monde entier se donne rendez-vous à Bâle, d’où le nom Baselworld. Ce salon réunit l’ensemble de notre branche, mais aussi les journalistes, les VIP et surtout nos fidèles partenaires sur les marchés. En cela, Baselworld est la plateforme commerciale incontournable ».
Karl-Friedrich Scheufele, Co-Président de Chopard, semble sur la même ligne : « Baselworld est et reste un évènement de networking majeur pour notre groupe. Il représente une occasion unique de rencontrer nos partenaires commerciaux et presse en un temps record. Le salon s’est déroulé dans une ambiance très positive et nous sommes extrêmement satisfaits de la marche des affaires ».
De nombreuses rumeurs véhiculaient l’idée que Chanel, Chopard ou Breitling allaient partir de Baselworld… Que nenni ! Toutes sont confirmées pour l’édition de l’année prochaine : Rolex, Swatch Group, Patek Philippe, LVMH, Chopard, Breitling et Chanel ont toutes reconduit leur participation. Donc, on les retrouvera, fidèles au poste, en 2019.
Sinon, pour ce qui est des grandes tendances de cette édition… On retrouve, une fois encore, une déferlante de cadrans bleus. Cette couleur, en quelques années, est devenue, aussi incontournable que le blanc, l’argent ou le noir dans l’industrie du luxe horloger. On la retrouve dans de nombreuses marques et sur de très nombreux modèles. A noter qu’elle est talonnée par le vert de plus en plus présent au sein des collections, même si cette dernière couleur reste tout de même moins consensuelle que le bleu.
Naturellement, ces deux marques emblématiques, qui se font face dans le Hall 1, ne sont pas forcément représentatives du reste du marché. On sait combien et Rolex et Patek, sont des marques à part dans le monde de l’horlogerie de luxe…
Pour autant, Jean-Claude Biver, président de la division Montres de LVMH et PDG de TAG Heuer, voit pour sa part les avantages suivants : « le monde entier se donne rendez-vous à Bâle, d’où le nom Baselworld. Ce salon réunit l’ensemble de notre branche, mais aussi les journalistes, les VIP et surtout nos fidèles partenaires sur les marchés. En cela, Baselworld est la plateforme commerciale incontournable ».
Karl-Friedrich Scheufele, Co-Président de Chopard, semble sur la même ligne : « Baselworld est et reste un évènement de networking majeur pour notre groupe. Il représente une occasion unique de rencontrer nos partenaires commerciaux et presse en un temps record. Le salon s’est déroulé dans une ambiance très positive et nous sommes extrêmement satisfaits de la marche des affaires ».
De nombreuses rumeurs véhiculaient l’idée que Chanel, Chopard ou Breitling allaient partir de Baselworld… Que nenni ! Toutes sont confirmées pour l’édition de l’année prochaine : Rolex, Swatch Group, Patek Philippe, LVMH, Chopard, Breitling et Chanel ont toutes reconduit leur participation. Donc, on les retrouvera, fidèles au poste, en 2019.
Sinon, pour ce qui est des grandes tendances de cette édition… On retrouve, une fois encore, une déferlante de cadrans bleus. Cette couleur, en quelques années, est devenue, aussi incontournable que le blanc, l’argent ou le noir dans l’industrie du luxe horloger. On la retrouve dans de nombreuses marques et sur de très nombreux modèles. A noter qu’elle est talonnée par le vert de plus en plus présent au sein des collections, même si cette dernière couleur reste tout de même moins consensuelle que le bleu.
Le vintage reste toujours aussi (trop ?) inspirant… Toutes les marques puisent dans leur passé (parfois légèrement réinventé) pour créer de nouvelles lignes ou de nouveaux modèles qui s’inspirent « de leur ADN tout en restant contemporain » : un discours que l’on entend un peu partout et qui parfois, en devient presque ridicule… Toujours est-il que de nombreux garde-temps issus de l’univers vintage vont encore voir le jour dans les mois et probablement les années qui viennent. Tout comme le bleu, le vintage n’est pas une simple mode, c’est une véritable tendance de fond qui devrait durer, encore quelques années au moins.
La fonction GMT a également le vent en poupe. Avant, à part les montres de ville, les marques proposaient des chronos et des plongeuses. Désormais, le double fuseau horaire fait partie intégrante des collections de base. Chaque marque se doit d’avoir une montre GMT ou UTC. Une vague de « voyageuses » que l’on retrouve en beauté chez Rolex (l’inventeur de la fonction), chez Tudor (en copié-collé Rolex !), mais aussi chez Bell & Ross, chez Breitling, chez Oris, chez TAG Heuer et bien d’autres.
Autre trend repéré cette année : de nombreux boitiers aciers associés à des lunettes en or ou en bronze sur bracelet cuir pour un look « bicolore » relativement discret… On retrouve cette configuration chez Omega, chez Tudor ou encore chez Oris et quelques autres. Une tendance intéressante qui devrait se développer dans les années à venir si ces premiers modèles trouvent un écho favorable sur le marché.
La fonction GMT a également le vent en poupe. Avant, à part les montres de ville, les marques proposaient des chronos et des plongeuses. Désormais, le double fuseau horaire fait partie intégrante des collections de base. Chaque marque se doit d’avoir une montre GMT ou UTC. Une vague de « voyageuses » que l’on retrouve en beauté chez Rolex (l’inventeur de la fonction), chez Tudor (en copié-collé Rolex !), mais aussi chez Bell & Ross, chez Breitling, chez Oris, chez TAG Heuer et bien d’autres.
Autre trend repéré cette année : de nombreux boitiers aciers associés à des lunettes en or ou en bronze sur bracelet cuir pour un look « bicolore » relativement discret… On retrouve cette configuration chez Omega, chez Tudor ou encore chez Oris et quelques autres. Une tendance intéressante qui devrait se développer dans les années à venir si ces premiers modèles trouvent un écho favorable sur le marché.