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Car Clock : l'horloge qui roule des mécaniques


Voici un produit français que l’on adore. En provenance direct de Morteau, pays de l’horlogerie hexagonale par excellence, la Car Clock est une création de John-Mikaël Flaux, un horloger français passionné par son métier. Il faut 240h de travail pour fabriquer cette horloge qui… roule des mécaniques !



John-Mikaël Flaux (Breton d’origine) a étudié l'horlogerie pendant six ans. Par ailleurs, il a été médaillé d'Or au concours national des « meilleurs apprentis de France » durant son apprentissage du métier. C’est ce jeune homme, un ex de chez Ulysse Nardin, qui est à l’origine de cette étonnante horloge, mais également d’automates entièrement imaginés et conçus par ses soins.
 
Plus concrètement, la Car Clock est une horloge mécanique qui allie le châssis des voitures de courses des années 30 (Bugatti T35, Amilcar C6 ou encore Alfa Roméo P3) à l’art horloger. « Le design de chaque élément a été créé dans le but de marier l'esthétique et la technique automobile à celle de la philosophie horlogère » précise John-Mikaël Flaux.

La propulsion mécanique des roues permet à la Car Clock de rouler à une vitesse de 13 mm/h soit 30 cm par jour. Comment lit-on l’heure ? Sur les roues ! En effet, les heures sont lisibles par le biais de chiffres gravés sur les jantes arrières ; quant aux minutes, elles se trouvent sur le volant qui permet aussi d’effectuer la mise à l'heure.
 
Le remontage (8 jours de réserve de marche) s'effectue par l'avant de la voiture avec une clef, de la même façon que les voitures anciennes se démarraient. A noter qu’un socle doté de rouleaux permet « d'immobiliser » la Car Clock (mais pas le temps) et rend les heures lisibles par les flèches arrières.
 
Conçue et fabriquée par John-Mikaël Flaux, cette Car Clock nécessite presque 240 heures de fabrication pour exécuter et assembler ses 270 composants dans les règles de l'art horloger (finitions polissage, brossé, anglage,…).
 
Les platines et les roues du mécanisme sont en laiton polies et brossées puis palladiumées, les piliers et pignons sont en acier. La carrosserie est en aluminium façonnée et assemblée main, chaque rivet est ajusté sur mesure.  La peinture est réalisée par un carrossier et les pneus sont en caoutchouc. « Last but not least », les sièges sont en cuir. Série limitée à trente exemplaires.
 
Plus d’information sur www.john-mikael-flaux.com

Montres-de-luxe.com | Publié le 21 Juin 2018 | Lu 3053 fois






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