Classements
Le Tour de France est loin de se limiter à qui termine en tête. Cela représente pourtant déjà un défi pour Tissot, étant donné le nombre de participants (176 cette année) et les arrivées serrées. Sur la ligne d’arrivée de la septième étape du Tour 2017, par exemple, 3/10 000e de seconde seulement séparaient les deux premiers coureurs. C’est l’appareil de photo-finish, avec ses 10 000 clichés par seconde, qui a permis de déterminer le vainqueur.
Sur le Tour de France, tous les vélos sont équipés de transpondeurs qui émettent un signal unique détecté par des capteurs à un point intermédiaire du parcours et sur la ligne d’arrivée. Tissot transmet en temps réel toutes les données de chronométrage aux tableaux d’affichage, aux chaînes télévisées, à la radio, sur Internet, etc.
Ce sont les classements à l’intérieur même de la course qui compliquent encore davantage le Tour de France. En dehors du vainqueur général de chaque étape, il existe des courses à l’intérieur de la course, ainsi que des positions globales dont Tissot a besoin pour suivre et communiquer les informations relatives aux temps et au classement.
Examinons les différents maillots signalant les leaders de chaque classement :
- Le maillot jaune : porté par le coureur en tête du classement général, ayant réalisé le meilleur temps sur l’ensemble des étapes jusque-là. Curieusement, en dehors des meilleurs coureurs, les autres concurrents obtiennent le temps de leur groupe au moment de franchir l’arrivée. On procède de la sorte pour des questions de sécurité, sans quoi, tous les coureurs, quelle que soit leur position, sprinteraient pour passer la ligne d’arrivée, une conduite qui augmenterait le risque d’accidents et de blessures.
- Le maillot vert : attribué au leader du classement par points. Les points sont octroyés pour les sprints au cours de chaque étape. Des points sont ainsi attribués aux 15 premiers à terminer et une bonification en temps est octroyée aux trois premiers coureurs. Ce qui complique davantage les choses est que ces points attribués pour le sprint final d’une étape varient en fonction du type d’étape -de plaine, de montagne, accidentée ou contre-la-montre.
- Le maillot à pois : porté par le « roi de la montagne », le coureur ayant remporté le plus de points dans les portions d’étapes en montagne en atteignant le premier le sommet des ascensions. Toutes les ascensions sont classées en catégories allant de un à quatre, la catégorie un étant la plus dure. Il existe aussi des ascensions hors catégorie (HC), plus dures qu’une catégorie un. Les organisateurs du Tour peuvent octroyer plus de points à une ascension de catégorie trois si celle-ci est assez longue pour être aussi difficile qu’une ascension courte de catégorie un. Les premiers coureurs au sommet obtiendront ces points de montagne, dont le nombre dépend de la catégorie de l’étape.
- Le maillot blanc : attribué au coureur de moins de 26 ans le plus rapide au chrono général.
- Pénalités : il y a également des pénalités à prendre en compte, et toutes ont un impact sur le temps finalement réalisé par le coureur pour une étape. Si un coureur commet une faute ou enfreint les règles, il est susceptible d’écoper de secondes de pénalité venant s’ajouter à son chrono. Un coureur qui s’accroche trop longtemps à la bouteille que lui tend la voiture de son équipe, profitant de ce fait d’un petit coup de pouce du véhicule, se verra par exemple infliger une pénalité.
Règles particulières
- La règle des trois kilomètres stipule qu’en cas d’incident mécanique ou de chute survenant dans les trois derniers kilomètres d’une étape, le coureur concerné est crédité du temps du groupe auquel il appartenait à la ligne des trois kilomètres. Cela permet de ne pas trop pénaliser un coureur pour une chute ou une casse dans les trois derniers kilomètres d’une étape en comptant plus de 200. En cas de casse n’importe où ailleurs sur le parcours avant la ligne des trois kilomètres, le coureur se débrouille.
- La règle du gruppetto : le gruppetto est le groupe de coureurs relégués derrière le peloton. Ils restent ensemble pour conserver un bon rythme, mais ils peuvent être éliminés s’ils excèdent un certain délai prédéterminé. Si un grand groupe de coureurs se trouve dans ce gruppetto disqualifié, le jury peut lui accorder une deuxième chance.
Vous comprenez désormais que le suivi de tous les temps et positions dans tous ces classements, des chutes et des casses, des pénalités et plus encore, rend le chronométrage du Tour de France très complexe. Les chronométreurs doivent être à l’affût de tout et prêts à ajuster à tout moment le classement, les points, les chronos, etc.
Le Tour de France est loin de se limiter à qui termine en tête. Cela représente pourtant déjà un défi pour Tissot, étant donné le nombre de participants (176 cette année) et les arrivées serrées. Sur la ligne d’arrivée de la septième étape du Tour 2017, par exemple, 3/10 000e de seconde seulement séparaient les deux premiers coureurs. C’est l’appareil de photo-finish, avec ses 10 000 clichés par seconde, qui a permis de déterminer le vainqueur.
Sur le Tour de France, tous les vélos sont équipés de transpondeurs qui émettent un signal unique détecté par des capteurs à un point intermédiaire du parcours et sur la ligne d’arrivée. Tissot transmet en temps réel toutes les données de chronométrage aux tableaux d’affichage, aux chaînes télévisées, à la radio, sur Internet, etc.
Ce sont les classements à l’intérieur même de la course qui compliquent encore davantage le Tour de France. En dehors du vainqueur général de chaque étape, il existe des courses à l’intérieur de la course, ainsi que des positions globales dont Tissot a besoin pour suivre et communiquer les informations relatives aux temps et au classement.
Examinons les différents maillots signalant les leaders de chaque classement :
- Le maillot jaune : porté par le coureur en tête du classement général, ayant réalisé le meilleur temps sur l’ensemble des étapes jusque-là. Curieusement, en dehors des meilleurs coureurs, les autres concurrents obtiennent le temps de leur groupe au moment de franchir l’arrivée. On procède de la sorte pour des questions de sécurité, sans quoi, tous les coureurs, quelle que soit leur position, sprinteraient pour passer la ligne d’arrivée, une conduite qui augmenterait le risque d’accidents et de blessures.
- Le maillot vert : attribué au leader du classement par points. Les points sont octroyés pour les sprints au cours de chaque étape. Des points sont ainsi attribués aux 15 premiers à terminer et une bonification en temps est octroyée aux trois premiers coureurs. Ce qui complique davantage les choses est que ces points attribués pour le sprint final d’une étape varient en fonction du type d’étape -de plaine, de montagne, accidentée ou contre-la-montre.
- Le maillot à pois : porté par le « roi de la montagne », le coureur ayant remporté le plus de points dans les portions d’étapes en montagne en atteignant le premier le sommet des ascensions. Toutes les ascensions sont classées en catégories allant de un à quatre, la catégorie un étant la plus dure. Il existe aussi des ascensions hors catégorie (HC), plus dures qu’une catégorie un. Les organisateurs du Tour peuvent octroyer plus de points à une ascension de catégorie trois si celle-ci est assez longue pour être aussi difficile qu’une ascension courte de catégorie un. Les premiers coureurs au sommet obtiendront ces points de montagne, dont le nombre dépend de la catégorie de l’étape.
- Le maillot blanc : attribué au coureur de moins de 26 ans le plus rapide au chrono général.
- Pénalités : il y a également des pénalités à prendre en compte, et toutes ont un impact sur le temps finalement réalisé par le coureur pour une étape. Si un coureur commet une faute ou enfreint les règles, il est susceptible d’écoper de secondes de pénalité venant s’ajouter à son chrono. Un coureur qui s’accroche trop longtemps à la bouteille que lui tend la voiture de son équipe, profitant de ce fait d’un petit coup de pouce du véhicule, se verra par exemple infliger une pénalité.
Règles particulières
- La règle des trois kilomètres stipule qu’en cas d’incident mécanique ou de chute survenant dans les trois derniers kilomètres d’une étape, le coureur concerné est crédité du temps du groupe auquel il appartenait à la ligne des trois kilomètres. Cela permet de ne pas trop pénaliser un coureur pour une chute ou une casse dans les trois derniers kilomètres d’une étape en comptant plus de 200. En cas de casse n’importe où ailleurs sur le parcours avant la ligne des trois kilomètres, le coureur se débrouille.
- La règle du gruppetto : le gruppetto est le groupe de coureurs relégués derrière le peloton. Ils restent ensemble pour conserver un bon rythme, mais ils peuvent être éliminés s’ils excèdent un certain délai prédéterminé. Si un grand groupe de coureurs se trouve dans ce gruppetto disqualifié, le jury peut lui accorder une deuxième chance.
Vous comprenez désormais que le suivi de tous les temps et positions dans tous ces classements, des chutes et des casses, des pénalités et plus encore, rend le chronométrage du Tour de France très complexe. Les chronométreurs doivent être à l’affût de tout et prêts à ajuster à tout moment le classement, les points, les chronos, etc.