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Doubs : un parcours touristique au pays des montres et des horloges


En cette période de vacances scolaires, les passionnés d’horlogeries et les amateurs de belles montres –françaises- doivent absolument s’organiser un petit voyage « découverte » dans le Doubs. Ce département où la nature est si riche, si belle, si diversifiée, du fond de ses vallées aux sommets de ses crêtes, du fil de ses eaux vives aux miroirs de ses lacs, de l’aplomb de ses falaises au cœur de ses forêts et aux grandes étendues de ses combes, l'été en vert et l'hiver en blanc… mérite véritablement le détour non seulement pour sa cuisine généreuse, ses délices du terroir mais également pour son passé –et son présent- horloger.


Doubs : un parcours touristique au pays des montres et des horloges
Berceau et fief de l’horlogerie française (deux montres françaises sur trois sont fabriquées dans ce département), le Doubs perpétue un savoir-faire ancien de plus de trois siècles développé à l’origine par les paysans éleveurs du Haut Doubs qui occupaient les longues périodes hivernales à fabriquer des composants horlogers pour diversifier –déjà- leur activité agricole saisonnière.

De Besançon au Pays horloger (Maîche, Morteau, Villers-le-Lac) jusqu’aux Hôpitaux-Neufs, la culture horlogère est ici profondément ancrée : artisans et maîtres-horlogers héritiers d’un savoir-faire séculaire côtoient des entreprises contemporaines qui conjuguent la tradition au temps du design, des matériaux d’aujourd’hui et de la technologie de pointe autour du même dénominateur commun : innovation et maîtrise du petit-précis.

La plupart d’entre eux ouvrent leurs portes au public : une occasion exceptionnelle de partager leur passion et de dévoiler leurs productions horlogères toujours d’une très grande qualité. Trois remarquables musées sont consacrés à ce savoir-faire spécifiquement doubien : le musée du Temps, à Besançon, celui de l’Horlogerie à Morteau et de la Montre à Villers-le-Lac.

Un véritable retour aux sources de l’horlogerie et, au-delà, de l’histoire de la mesure du temps à travers des collections hors du commun, insolites et tout simplement fascinantes. L’art des « garde-temps » du Doubs.

De l’horloge...

Doubs : un parcours touristique au pays des montres et des horloges
À l’origine de la « comtoise »
A la fin du 17ème siècle, les frères Mayet de Morbier, serruriers forgerons, furent appelés par les moines de l’abbaye de Saint-Claude pour remettre en marche l’horloge monumentale du cloître. Rentrés chez eux, ils décident de fabriquer pour leur propre logis une horloge du même modèle mais de taille réduite. C’est ainsi qu’est née l’horloge comtoise vers 1660. L’histoire leur attribue la paternité de l’introduction du pendule de Huygens comme pièce régulatrice aux alentours de 1690. De la fin du 17ème siècle jusqu’à la Révolution française, les mécanismes sont fabriqués par les paysans horlogers des Montagnes du Jura qui travaillent l’hiver « sur la fenêtre » et se transmettent leur savoir. Les premières « gaines » (ou caisses) en sapin verni, sans décor, sont conçues dans le canton de Morez vers 1820. De 3.000 caisses fabriquées en 1830, on passe à 36.000 en 1846 !

Le pendule de Huygens
Le pendule de Huygens est un mobile attaché à un fil dont l’autre extrémité est fixe. Soumis à la gravité, le pendule oscille. La période des oscillations dépend alors uniquement de la longueur du pendule et non de la masse du mobile. Un pendule d’un mètre a une oscillation d’une seconde. Ce dispositif très précis ne perdait au plus qu'une seconde par jour !

Selon le principe découvert par Galilée à la fin du 16ème siècle –un pendule simple oscille de façon périodique et cette période ne varie pas – Christiaan Huygens, mathématicien, astronome et physicien néerlandais, construit la première horloge à pendule en 1656.

De l’objet précieux à l’accessoire incontournable
Dès l’Antiquité les hommes ont cherché à mesurer l’écoulement du temps. Le premier instrument horaire est certainement un bâton planté dans le sol qui, par l’ombre portée, permit de connaître le moment de la journée. Au cours des différentes époques les Gnomons (2400 avant J.-C.), cadrans solaires (inventés par les Chaldéens), clepsydres ou horloges à eau (1500 avant J.-C.) et sabliers (présents jusqu’au 18ème siècle) furent successivement inventés pour mesurer le temps.

Les premières horloges mécaniques apparaissent au 14ème siècle. Elles n’ont pas forcément de cadran et ne possèdent qu’une aiguille, celle des heures. A la Renaissance, on introduit l’aiguille des minutes.

Au 15ème siècle, noblesse et bourgeoisie recherchent le faste, le « signe extérieur de richesse » qui témoignera de leur bon goût et de leur niveau social- déjà…. C’est ainsi que naît l’horloge précieuse. La quasi-totalité des villes se concurrencent pour les horloges d’édifices dignes de ce nom. La première horloge remarquable est celle de Venise (aux environs de 1404).

Dans la seconde moitié du 18ème siècle, les populations rurales les plus aisées commencent à acheter des horloges et à commander à l'artisan menuisier du bourg le « cabinet » en bois du pays et de style local. Ils sont rapidement fabriqués en série et deviennent alors accessibles aux paysans et ouvriers.

Au 19ème siècle, l'horloge entre définitivement dans la salle commune paysanne. La commercialisation de la Comtoise prend alors tout son essor et supplante les autres : toute horloge à cabinet sera désormais appelée Comtoise, quelle que soit l'origine de son mouvement. Les horloges comtoises sont alors massivement exportées vers la Suisse. Le pic de la production se situe ainsi dans la seconde moitié du 19ème siècle.

En 1900, plusieurs millions de comtoises sont vendues.

Doubs : un parcours touristique au pays des montres et des horloges

A visiter…

HorTEMce, une horloge comtoise totalement relookée aux lignes design et futuristes
Le musée du Temps
Le Musée du Temps, installé dans le Palais Granvelle, jadis résidence du Garde des sceaux de Charles Quint, rappelle, notamment à travers la montre la plus compliquée du monde (24 fonctions autres que l’indication de l’heure…), que Besançon fut un centre horloger de tout premier rang et témoigne de son rôle actuel de Pôle microtechniques et pôle mondial du temps fréquence.

Montres, ébauches et boîtes, pendules, outils, machines, matériel scientifique sont mis en scène autour du thème du Temps historique ou social… Jeux, maquettes, vidéos, récits sonores animent la visite. La Tour du palais abrite l’immense pendule de Foucault, sorte de mikado géant qui égrène les minutes.

Nouveauté de l’automne 2006 -Bienvenue dans le micro et le nanomonde !
Indissociable de l’héritage horloger, la miniaturisation, spécialité des entreprises locales, fait son entrée au Musée du Temps dans la salle dédiée aux 20ème et 21ème siècles. Du premier portable inventé par Motorola en 1973 au robot conçu pour véhiculer une micro caméra dans le corps humain, en passant par un outil d’échographie pour mesurer le givre sur les ailes d’avion, une trentaine d’objets étonnants sont présentés et mettent à l’honneur une autre facette des talents doubiens contemporains !

Concerts, fêtes de la Lecture, de la Science, du Patrimoine, contes et rencontres…le musée du Temps sait surprendre toute l’année.

Musée du Temps
Palais Granvelle
25000 Besançon
Tél : 03 81 87 81 50

Philippe Lebru–Weal's concept
Ce créateur et fabricant horloger bisontin créé régulièrement l'événement ! A l'origine de la montre du contre la montre du Tour de France 2004, inventeur de la montre dont les aiguilles tournent à l’envers du sens commun.

Il remporte en 2005 la médaille d'or du Concours Lépine pour HorTEMce, une horloge comtoise totalement relookée aux lignes design et futuristes, toute en inox brossée, après avoir déjà été primé pour ses créations en 2004 dans le cadre de ce même concours prestigieux.

Visites groupes et individuels sur rendez-vous.
WealsConcept
8 avenue Chardonnet
25000 Besançon
Tél : 03 81 61 39 25
www.weals.com

Le musée de l’Horlogerie (Morteau)
Le château Pertusier, rare exemple de l’architecture Renaissance dans le Haut-Doubs, abrite le riche musée de l’Horlogerie qui retrace la naissance et le développement de cette industrie séculaire dans le département.

Il propose un voyage dans le temps avec la reconstitution d’un ancien atelier d’horlogerie de 1930 et la présentation d’une collection exceptionnelle de montres et de pendules anciennes, de machines et d’outillages de 1820 à nos jours. A travers sept salles d’exposition, le musée dévoile tout un patrimoine sauvegardé dont une horloge astrologique pourvue de quatorze cadrans qui donnent l’heure, le calendrier sur un siècle ou encore la position des astres à l’instant « T ».

Musée de l’Horlogerie
17 rue Glapiney
25500 Morteau
Tél : 03 81 67 40 88
www.musee-horlogerie.com

Maison Alonet -Artisan de l’horloge comtoise traditionnelle (Morteau)
Le métier d‘artisan horloger, synonyme de patience, de passion et de talent, c’est celui de la Maison Alonet. L’histoire débute au Bizot où Martine et Jean-Claude réalisent du rhabillage, c'est-à-dire de la restauration de montres en provenance de toute la France. A l’heure du quartz, avec l’aide de façonniers, sculpteurs sur bois, émailleurs, ils décident de créer des horloges comtoises, véritable défi dans ce 3ème millénaire ouvert sur le monde. La maison Alonet, installée à Morteau, s’est spécialisée dans la création d’horloges personnalisées inspirées du style des provinces ou du mobilier des clients. Des modèles contemporains très épurés avec leur habillage en verre, permettent de voir vivre le mécanisme légendaire.

Maison Alonet
1 rue Brasserie
25500 Morteau
Tél : 03 81 43 82 80
www.horloge-comtoise.com

Yves Cupillard –Horloger marionnettiste (Morteau)
A l’heure des robots utilitaires, sait-on seulement que des mécaniciens de génie ont très tôt mis leurs talents au service de créations purement artistiques et ludique : les automates, ces drôles de marionnettes animées par un mécanisme d’horlogerie ? C’est dans un ancien relais de diligence, situé à l'entrée de Morteau, sur la route de Pontarlier, qu’Yves Cupillard donne au temps toute sa dimension.

En réunissant passé et présent sous le même toit, il perpétue une ancienne tradition: celle de la fabrication artisanale et de la restauration d'horloges comtoises ainsi que la fabrication d'automates à l’échelle 1. Une spécialité de plus en plus rare. Depuis 1976, Yves Cupillard et ses collaborateurs restaurent tous les styles d’horloges comtoises anciennes. C’est toute une tradition qui se perpétue ainsi, du travail du bois jusqu’à l’élaboration des mécanismes hérités des 18ème et 19ème siècles.

Yves Cupillard
14 rue des Moulinots
25500 Morteau
Tel : 03 81 67 10 01
www.cupillard.com

Maurice Monnier - L'émailleur du mont d'Or (Les Hôpitaux-Neufs)
Les cadrans proposés par Maurice Monnier sont émaillés dans son atelier à l’identique des « émailleurs de Blanc » des années 1750 à1900. Chaque cadran est une pièce unique, sur mesure, ou bien la copie d'un ancien cadran, entièrement réalisé à la main. L'émail est riche, profond, tendu et brillant. Les décorations sont réalisées en peinture-émail dans des tons pastels des années 1850. Le plus grand soin est apporté à la réalisation de chaque pièce. Seul émailleur de France à réaliser des cadrans d’horloges, Maurice Monnier symbolise un autre volet de l’art des garde-temps.

Maurice Monnier
Le Miroir
25370 Les Hôpitaux Neufs
Tél : 03 81 49 20 15
Site Internet Maurice Monnier

Christian Bernardet – Maître horloger (Touillon-et-Loutelet)
Installé dans un village du Haut-Doubs, Christian Bernardet restaure et vend des horloges comtoises anciennes. Cet artisan s’est également lancé dans une nouvelle aventure avec la construction d’un tellurium, instrument scientifique illustrant le mouvement de la terre et de la lune autour du soleil.

Inspiré des planétaires, globes terrestres et telluriums d’autrefois, Christian Bernardet réunit dans son oeuvre esthétisme (dans les rouages), précision (1/400e de seconde sur une année) et innovation technologique (les échappements).

Christian Bernardet
Clos du château
25370 Touillon-et-Loutelet
Tél : 03 81 49 11 50

A la montre…

Doubs : un parcours touristique au pays des montres et des horloges
La tradition horlogère doubienne est loin de se limiter à l’horloge Comtoise. « L’affaire Lip » a profondément marqué l’économie doubienne en inscrivant un tournant dans l’industrie de la montre mécanique. Les entreprises locales d’aujourd’hui ont su évoluer et se positionner judicieusement sur le marché de la montre, entre luxe et modernité.

Si le bijou horloger oscille entre tradition et innovation, le mot d’ordre reste le même depuis toujours : « avoir l'heure, être à l'heure ». Quelles que soient la tendance et la mode, l’amateur de montres est de plus en plus exigeant. Il recherche des produits et des concepts multiples, des paradoxes et des contradictions. Il cherche à vivre à la fois dans le passé et dans le futur.

Trois tendances porteuses se distinguent dans la mode horlogère : la séduction, la démesure et la déconstruction. Les objets doivent plaire à nos cinq sens.

La mode horlogère est marquée par le métissage entre l’esprit de tradition, du compagnonnage et la recherche de nouvelles textures et de matériaux synthétiques. La montre doit savoir conjuguer affectivité et innovation, non seulement dans la technologie mais aussi de plus en plus dans le style, en tant qu’accessoire et complément indispensable du vêtement.

La tendance du « sport chic »tire le marché, suivie par la montre moyenne gamme accessoirisée.

A visiter…

Doubs : un parcours touristique au pays des montres et des horloges
Le musée de la Montre à Villers-le-Lac
Pour comprendre l’histoire de la montre et découvrir l’incroyable ingéniosité des maîtres-horlogers, la visite du musée de la Montre de Villers-le-Lac s’impose. Cinq siècles de l’histoire de la montre, restitués au travers de l’Histoire de France, sont retracés au fil d’une étonnante collection privée.

Douze époques clés de la tradition comtoise permettent de suivre l’évolution technique et esthétique de cet accessoire fétiche. Montres de poche en cristal de roche ou émaillée, montres coquines ou à tête de mort, maçonniques, montres bracelets, clés de montres, de véritables bijoux fascinants…

Le musée offre également une approche didactique des métiers de l’horlogerie avec la reconstitution d’établis de paysans horlogers, de machines et d’outils tout aussi fascinants que les montres qu’ils sont destinés à façonner.

Musée de la Montre
5 Rue Pierre Berçot
25130 Villers-le-Lac
Tél : 03 81 68 08 00
Site Internet du Musée de la montre

Utinam Besançon : créateur de Temps
L’horloge design HorTEM ce n’est pas la seule spécialité de Philippe Lebru (Weal’s concept). C’est sur le créneau de la montre personnalisée et de l’art-luxe qu’il s’est également imposé. Symbole d’une histoire personnelle, passée ou à venir, la montre doit séduire par son originalité et sa pertinence graphique. Un domaine créatif où il excelle : La « montre qui tourne à l’envers » et la « montre du contre la montre », c’est lui !

Sous la marque Utinam Besançon, il commercialise 15.000 montres par an et travaille à l’élaboration de projets originaux : date et cadran intégrés de 24 heures, mécanisme et course des aiguilles à rebours, montre convertible en pendulette de bureau, montre qui indique les fuseaux horaires…

Visites sur rendez-vous.
UtinamBesançon
8-10 avenue Chardonnet 25000 Besançon
Tél : 03 81 61 39 25
www.utinam.fr

Fabrice Frésard, Charquemont
Dans la maison Frésard, la notion de transmission prend toute son ampleur. Héritier d’une tradition familiale remontant à1867, Fabrice a découvert le métier de l’horlogerie sur le tas, après une formation orientée plutôt vers la micromécanique. Il dispose aujourd’hui d’un stock de pièces d’horlogerie remontant aux années trente unique en France. Un trésor qui permet de réaliser plusieurs centaines de modèles d’époque, pour perpétuer, à des tarifs abordables, la tradition de la montre mécanique de qualité.

Installé au coeur du Pays horloger, il propose des visites de son atelier pour découvrir cet univers de précision. Passionné par la collection d’anciens modèles, il n’hésite pas à parler de la « vraie » horlogerie, évoquant la mémoire de ces savoir-faire spécifiquement doubiens. Et en faisant revivre au passage l’histoire des grandes maisons (Lip…) dont il a su collecter les pièces authentiques.

Ets Frésard
13 rue Jean Moulin
25140 Charquemont
Tél: 03 81 44 03 54
www.fresardwatch.com

Les grandes marques « made in Doubs »

Michel Herbelin
L’histoire des montres Michel Herbelin débute en 1947, en France, au coeur de l'Arc Jurassien, dans un village de longue tradition horlogère : Charquemont. Michel Herbelin, horloger et père fondateur de la marque, crée sa propre collection refusant la production de masse qui apparaît à cette époque. Il s'appuie sur une tradition et un savoir-faire riches d'exigence et de rigueur.

Aujourd'hui, les nouvelles technologies complètent l'irremplaçable expérience. La marque, dirigée par le fils du créateur : Jean-Claude Herbelin, s'inscrit dans la lignée de ceux qui perpétuent le professionnalisme propre à la haute horlogerie. L'attention au temps et au travail bien fini fait partie des valeurs incontournables de l’entreprise.

Michel Herbelin
9 rue de la 1eArmée
25140 Charquemont
Tél : 03 81 68 67 67
www.michelherbelin.com

Alain Silberstein -L’architecte horloger
Alain Silberstein crée et fabrique chaque année avec l'aide de 20 collaborateurs près de 3.000 montres à mouvement mécanique réparties en plusieurs collections : des garde-temps d'exception tels le tourbillon, le calendrier perpétuel, des chronographes sportifs, des montres à cadran cloisonné, ainsi que des montres de joaillerie.

Alain Silberstein crée des montres de prestige, résolument contemporaines et décalées, qui sont autant d'oeuvres d'art. Les mouvements sont visibles au travers de fonds transparents, permettant ainsi d'apprécier l'exceptionnel travail de finition. En dix ans, Alain Silberstein a prouvé que la recherche, l’innovation et la qualité permettent à une marque française de trouver sa place à côté des grands marques suisses.

Alain Silberstein
5, avenue Cusenier
25000 Besançon
Tél : 03 81 83 14 06
www.a-silberstein.fr

Emile Péquignet
Après plus de trente ans à la tête de l’entreprise qui porte son nom, Emile Pequignet a confié sa célèbre marque horlogère à un autre enfant du pays, Didier Leibundgut. Pour la maison Pequignet, l’esprit du luxe se traduit aujourd’hui par des produits « icônes » qui ne sont ni tout à fait les mêmes, ni tout à fait autres. Les créations de Pequignet réparties autour de 3 collections, font la part belle à la féminité, à la légèreté et aux couleurs dans l’esprit de la haute couture française.

Péquignet Montres
1 rue Bief
BP 13109
25503 Morteau cedex
Tél.: 03 81 67 30 66
www.emile-pequignet.com

L’industrie horlogère comtoise rassemble, en 2005, près de 61 % des effectifs salariés nationaux de la profession. 69 établissements sur les 119 entreprises françaises sont implantés en Franche-Comté et plus particulièrement dans le Doubs.

Au fil des différentes crises de la filière horlogère, plusieurs industriels du Pays horloger se sont orientés vers le marché milieu et haut de gamme ou tout différemment vers des marchés de sous-traitance de la mécanique générale de précision, l’aéronautique, l’automobile, le bio-médical...

Regroupant plus de la moitié des entreprises françaises spécialisées, l’activité horlogère représente toujours la vitrine économique du Doubs et met en avant le savoir-faire traditionnel local et sa main d’oeuvre hautement qualifiée. L’horlogerie suisse y fait d’ailleurs largement appel et utilise également de nombreux composants fabriqués dans le département pour façonner des montres portant le précieux label « swiss made ».

Et ce n’est pas un hasard si les grandes marques telles que Breitling ou Festina France ont installé respectivement leurs SAV et leur siège à Besançon…

Le Doubs, signes particuliers…

Doubs : un parcours touristique au pays des montres et des horloges
499 062 habitants
42 % de surface boisée

3 000 km sentiers de randonnée balisés
1 500 km de pistes de ski nordique balisés
1 200 km de rivières et 700 ha de lacs, dont le Lac St Point, 3ème lac naturel de France

Métabief, station classée à 3 h de TGV de Paris.
45 km de pistes, télésiège débrayable 6 places, snowpark, hot spot VTT…
Point culminant : le Mont d’Or à 1 463 m d’altitude

Produits du terroir AOC : comté, mont d’or, morbier Autres spécialités : saucisses de Morteau et de Montbéliard, jambon de montagne et autres salaisons, absinthe, Pontarlier anis…

Les grands sites : Citadelle de Besançon, Musée de l’aventure Peugeot, Musée des maisons comtoises de Nancray, Château de Joux, Gouffre de Poudrey, DinoZoo, Parc du chien polaire…

Pour aller plus loin :
Site Internet de l'Office du tourisme du Doubs, qui nous a aidé à réaliser ce dossier

Montres-de-luxe.com | Publié le 30 Octobre 2007 | Lu 26995 fois






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