Parmi les 70 montres présélectionnées dans les différentes catégories, c’est la Doppel 2.0 de Habring que le jury du Grand Prix d’Horlogerie de Genève a récompensé dans la catégorie « Montre Sport », jeudi dernier, au grand théâtre de Genève.
Joseph Thaddäus Winnerl imagina en 1831 la première montre pouvant déterminer les intervalles de temps, une trotteuse qui puisse s’arrêter séparément.
Tandis que d’autres têtes pensantes continuèrent les années suivantes à affiner le mécanisme pour faire ce que nous appelons aujourd’hui le « chronographe », Winnerl jeta par son travail les bases d’un chrono encore un peu plus complexe : le chrono-rattrapante ou chronographe à rattrapante.
Le nom du chronographe à rattrapante provient d’une deuxième trotteuse au centre qui d’ordinaire avance de manière synchrone avec la trotteuse normale. Elle s’actionne au flanc du boîtier par pression sur le troisième poussoir caractéristique à gauche (en haut). Tandis que la trotteuse continue imperturbablement à tourner, la rattrapante permet de lire les temps intermédiaires. Une nouvelle pression ramène élégamment l’aiguille de rattrapante à sa position sur la trotteuse.
En 2012, c’est à nouveau une entreprise autrichienne qui réinterprète le chronographe à rattrapante : Maria et Richard Habring alias Habring. Pour eux, la technique n’est pas entièrement nouvelle. En effet, Richard Habring participa dès le début de sa carrière comme créateur de montres de façon significative au développement de cette complication avec son mentor Günter Blümlein. Ses approches totalement nouvelles convainquirent ses collègues et le bureau des brevets. Le document publié sous le numéro DE4209580A montre une conception entièrement nouvelle à cette date de la commande fragile de la pince nécessaire au maintien de la roue de rattrapante arrière.
L’une des particularités de la construction est la disparition de la roue à colonne traditionnelle qui n’est pas seulement compliquée à fabriquer mais également coûteuse à ajuster pour la fonction rattrapante. La construction, pour laquelle le module de fonctionnement propre a été intégré à un ouvrage existant, fut complétée durant les vingt années suivantes de différentes astuces. Le couple d’entrepreneur poursuivit son travail pour améliorer de façon décisive la construction. Le Doppel 2.0 se distingue à l’inverse du brevet d’origine par son incroyable facilité d’entretien.
Ainsi s’achève un chapitre de vingt ans de développement continu. Durant cette période, vingt exemplaires du Doppel 2.0 ont quitté l’atelier de Völkermarkt en Autriche, ce qui est une exception chez Habring, d’où habituellement seuls douze exemplaires d’un modèle ne sortent !
En plus du mécanisme de la rattrapante, le calibre A08MR contient naturellement les autres détails typiques de la petite manufacture. La marche d’une précision chronométrique et l’extrême fiabilité sont le résultat d’une production confidentielle et d’un montage en série sélectif. Le fond en verre saphir permet une vision complète sur le mécanisme de remontage manuel.
Trois versions de cadran sont disponibles : bleu, gris et marron, à chaque fois avec des accents orangés. Le Doppel 2.0 existe exclusivement avec un boîtier un acier inoxydable de 42 mm de diamètre au prix de 6.000 euros.
Les montres présélectionnées dans le cadre du GPHG, ainsi que les lauréates, participent à une exposition itinérante à Zurich, Shanghai, Hong Kong, Genève et Moscou, qui permet à un public international de découvrir et d'admirer les plus beaux garde-temps de l'année, exceptionnellement réunis, pendant les mois d'octobre et novembre.
Rappelons que le Grand Prix d’Horlogerie de Genève est destiné à saluer l’excellence dans le domaine de l’horlogerie. Onze prix viennent récompenser les meilleures créations de l’année et les acteurs les plus influents de l’univers horloger.
Joseph Thaddäus Winnerl imagina en 1831 la première montre pouvant déterminer les intervalles de temps, une trotteuse qui puisse s’arrêter séparément.
Tandis que d’autres têtes pensantes continuèrent les années suivantes à affiner le mécanisme pour faire ce que nous appelons aujourd’hui le « chronographe », Winnerl jeta par son travail les bases d’un chrono encore un peu plus complexe : le chrono-rattrapante ou chronographe à rattrapante.
Le nom du chronographe à rattrapante provient d’une deuxième trotteuse au centre qui d’ordinaire avance de manière synchrone avec la trotteuse normale. Elle s’actionne au flanc du boîtier par pression sur le troisième poussoir caractéristique à gauche (en haut). Tandis que la trotteuse continue imperturbablement à tourner, la rattrapante permet de lire les temps intermédiaires. Une nouvelle pression ramène élégamment l’aiguille de rattrapante à sa position sur la trotteuse.
En 2012, c’est à nouveau une entreprise autrichienne qui réinterprète le chronographe à rattrapante : Maria et Richard Habring alias Habring. Pour eux, la technique n’est pas entièrement nouvelle. En effet, Richard Habring participa dès le début de sa carrière comme créateur de montres de façon significative au développement de cette complication avec son mentor Günter Blümlein. Ses approches totalement nouvelles convainquirent ses collègues et le bureau des brevets. Le document publié sous le numéro DE4209580A montre une conception entièrement nouvelle à cette date de la commande fragile de la pince nécessaire au maintien de la roue de rattrapante arrière.
L’une des particularités de la construction est la disparition de la roue à colonne traditionnelle qui n’est pas seulement compliquée à fabriquer mais également coûteuse à ajuster pour la fonction rattrapante. La construction, pour laquelle le module de fonctionnement propre a été intégré à un ouvrage existant, fut complétée durant les vingt années suivantes de différentes astuces. Le couple d’entrepreneur poursuivit son travail pour améliorer de façon décisive la construction. Le Doppel 2.0 se distingue à l’inverse du brevet d’origine par son incroyable facilité d’entretien.
Ainsi s’achève un chapitre de vingt ans de développement continu. Durant cette période, vingt exemplaires du Doppel 2.0 ont quitté l’atelier de Völkermarkt en Autriche, ce qui est une exception chez Habring, d’où habituellement seuls douze exemplaires d’un modèle ne sortent !
En plus du mécanisme de la rattrapante, le calibre A08MR contient naturellement les autres détails typiques de la petite manufacture. La marche d’une précision chronométrique et l’extrême fiabilité sont le résultat d’une production confidentielle et d’un montage en série sélectif. Le fond en verre saphir permet une vision complète sur le mécanisme de remontage manuel.
Trois versions de cadran sont disponibles : bleu, gris et marron, à chaque fois avec des accents orangés. Le Doppel 2.0 existe exclusivement avec un boîtier un acier inoxydable de 42 mm de diamètre au prix de 6.000 euros.
Les montres présélectionnées dans le cadre du GPHG, ainsi que les lauréates, participent à une exposition itinérante à Zurich, Shanghai, Hong Kong, Genève et Moscou, qui permet à un public international de découvrir et d'admirer les plus beaux garde-temps de l'année, exceptionnellement réunis, pendant les mois d'octobre et novembre.
Rappelons que le Grand Prix d’Horlogerie de Genève est destiné à saluer l’excellence dans le domaine de l’horlogerie. Onze prix viennent récompenser les meilleures créations de l’année et les acteurs les plus influents de l’univers horloger.