Il y a quelques jours, nous avons eu en main, une fausse Rolex particulièrement bien imitées. Il s’agissait d’une Submariner lunette verte céramique de dernière génération. Le poids, la forme, la lunette et le bracelet étaient « parfaits ». Même le calibre ressemblait à s’y méprendre au mouvement automatique de la marque à la couronne. Seul le cadran était quelque peu faiblard, il ne possédait pas toute les tonalités qu’offre le véritable cadran Rolex qui passe du noir au vert selon son orientation. Mais globalement cette montre était singulièrement « réussie ». D’ailleurs, elle a été vendue « comme vraie ». Inutile de vous dire que l’acheteur peut faire une croix sur son argent…
La bataille contre la contrefaçon se joue aujourd’hui sur plusieurs fronts, physique et numérique et surtout, à l’échelle mondiale. Manifestement, le mouvement est d’une telle ampleur que les marques ne pourront pas la gagner sans l’aide des consommateurs ; ceux qui refusent d’acheter du faux bien évidemment… Mais les voies légales ont un coût : entre 1 et 5% des ventes annuelles. Et leur efficacité reste à prouver...
Sur internet, le faux règne en maître et la nouvelle génération d’e-consommateurs achetant des produits de luxe auprès de revendeurs en ligne court un risque croissant de se voir vendre une simple copie (parfois « très bien faite) au prix de l’original. C’est le cas de l’acheteur précédemment cité. Le problème a pris de telles proportions que selon des études récentes, les biens de contrefaçon représentent aujourd’hui 26 milliards d’euros de pertes par an pour les marques de luxe européennes, dont 3,5 milliards en France et 4,5 milliards en Italie.
L’une des solutions d’avenir pour lutter contre le faux ? Le web et les nouvelles technologies. Par exemple, la société Keyfetch, créée en 2014, a présenté au sommet Decoded Fashion de New York, en octobre 2015, un nouveau produit baptisé HYikitag. Plus concrètement, cette plateforme d’authentification de type « peer-to-peer » (de consommateur à consommateur) permet aux marques de sous-traiter le combat contre les faux aux principaux intéressés : les consommateurs eux-mêmes.
De fait, avec la croissance exponentielle du e-commerce de luxe (et notamment des ventes d’occasion), il devient essentiel de pouvoir vérifier ce que l’on achète avant d’engager une dépense souvent conséquente ; plusieurs centaines, voire plusieurs milliers d’euros.
Plus concrètement, Hikitag est une plateforme numérique permettant aux revendeurs (des particuliers ou des professionnels) de justifier le prix fixé et aux acheteurs, de vérifier l’origine d’un produit avant de confirmer la transaction. Pour les marques de luxe, cette solution « représente également un outil unique de régulation du marché de revente. En effet, le système d’authentification en deux étapes de la plateforme fournit aux acheteurs des informations telles que les initiales du vendeur, la date d’achat originale d’un produit ainsi que le nombre de fois où celui-ci a été revendu » assure les responsables de ce produit dans leur communiqué.
Dans la pratique, Hikitag attribue à chaque produit (montre ou sac ou autre) un identifiant unique (en fonction de son numéro, chaque produit de luxe ayant un numéro d’identification unique) ainsi qu’un code d’authentification aléatoire accessible seulement depuis le compte de son propriétaire. Ensemble, ces deux chiffres forment une combinaison inviolable qui permet aux acheteurs et aux vendeurs de produits de luxe de seconde main de confirmer leur origine en un clic. Une fois le processus d’identification terminé et le paiement reçu, le e-titre de propriété du bien est simplement transféré au nouveau propriétaire, de la même façon que pour une vente de voiture par exemple.
Précisons que cette solution est disponible uniquement en marque blanche afin d’offrir aux enseignes de luxe un service exclusif et personnalisé et un niveau optimal de confidentialité et de protection des données. Hikitag est un produit certifié par le label « Secure by Design » de la police métropolitaine britannique.
La bataille contre la contrefaçon se joue aujourd’hui sur plusieurs fronts, physique et numérique et surtout, à l’échelle mondiale. Manifestement, le mouvement est d’une telle ampleur que les marques ne pourront pas la gagner sans l’aide des consommateurs ; ceux qui refusent d’acheter du faux bien évidemment… Mais les voies légales ont un coût : entre 1 et 5% des ventes annuelles. Et leur efficacité reste à prouver...
Sur internet, le faux règne en maître et la nouvelle génération d’e-consommateurs achetant des produits de luxe auprès de revendeurs en ligne court un risque croissant de se voir vendre une simple copie (parfois « très bien faite) au prix de l’original. C’est le cas de l’acheteur précédemment cité. Le problème a pris de telles proportions que selon des études récentes, les biens de contrefaçon représentent aujourd’hui 26 milliards d’euros de pertes par an pour les marques de luxe européennes, dont 3,5 milliards en France et 4,5 milliards en Italie.
L’une des solutions d’avenir pour lutter contre le faux ? Le web et les nouvelles technologies. Par exemple, la société Keyfetch, créée en 2014, a présenté au sommet Decoded Fashion de New York, en octobre 2015, un nouveau produit baptisé HYikitag. Plus concrètement, cette plateforme d’authentification de type « peer-to-peer » (de consommateur à consommateur) permet aux marques de sous-traiter le combat contre les faux aux principaux intéressés : les consommateurs eux-mêmes.
De fait, avec la croissance exponentielle du e-commerce de luxe (et notamment des ventes d’occasion), il devient essentiel de pouvoir vérifier ce que l’on achète avant d’engager une dépense souvent conséquente ; plusieurs centaines, voire plusieurs milliers d’euros.
Plus concrètement, Hikitag est une plateforme numérique permettant aux revendeurs (des particuliers ou des professionnels) de justifier le prix fixé et aux acheteurs, de vérifier l’origine d’un produit avant de confirmer la transaction. Pour les marques de luxe, cette solution « représente également un outil unique de régulation du marché de revente. En effet, le système d’authentification en deux étapes de la plateforme fournit aux acheteurs des informations telles que les initiales du vendeur, la date d’achat originale d’un produit ainsi que le nombre de fois où celui-ci a été revendu » assure les responsables de ce produit dans leur communiqué.
Dans la pratique, Hikitag attribue à chaque produit (montre ou sac ou autre) un identifiant unique (en fonction de son numéro, chaque produit de luxe ayant un numéro d’identification unique) ainsi qu’un code d’authentification aléatoire accessible seulement depuis le compte de son propriétaire. Ensemble, ces deux chiffres forment une combinaison inviolable qui permet aux acheteurs et aux vendeurs de produits de luxe de seconde main de confirmer leur origine en un clic. Une fois le processus d’identification terminé et le paiement reçu, le e-titre de propriété du bien est simplement transféré au nouveau propriétaire, de la même façon que pour une vente de voiture par exemple.
Précisons que cette solution est disponible uniquement en marque blanche afin d’offrir aux enseignes de luxe un service exclusif et personnalisé et un niveau optimal de confidentialité et de protection des données. Hikitag est un produit certifié par le label « Secure by Design » de la police métropolitaine britannique.