On ne présente plus Jean-Claude Biver, grand patron de l’horlogerie contemporaine aujourd’hui à la retraite. Enfin, une retraite bien active tout de même !
Dans un article du journal suisse RTS de février 2022, toujours bien informé, on apprenait donc que l’ancien patron de Hublot avait décidé de lancer sa propre marque de montres de luxe.
Comme il le précisait dans cet article à l’époque, et à raison d’ailleurs : « mon nom est valable, crédible et connu. Cela peut paraitre prétentieux mais c’est le fruit de cinquante années passées dans l’horlogerie ».
Cette nouvelle marque de montres, Jean-Claude Biver, ne la lance pas seul… En effet, il s’accompagne dans cette nouvelle aventure horlogère, de son fils Pierre âgé de 22 ans, le plus jeune de ses cinq fils. Un grand écart intergénérationnel qui devrait rendre cette marque particulièrement intéressante.
« Pierre me donne le goût, les idées et la mentalité du futur » indiquait récemment Jean-Claude Biver dans le Straits Times, le grand quotidien singapourien. « Je ne peux pas apprendre tout cela de quelqu’un qui aurait mon âge. Je ne peux apprendre sur le futur que de la part de quelqu’un qui est le futur »…
En réalité, cela fait déjà longtemps que JCB avait en tête de développer ses propres montres (depuis la relance de Blancpain en 1982 !). Mais le projet n’avait jamais abouti. Il a toutefois pris un nouveau tour suite à un accident de vélo l’an passé, qui a laissé le septuagénaire cloué au lit pendant plusieurs semaines.
D’un coup d’un seul, M. Biver a souhaité accélérer les choses, et concrétiser cette marque qui portera son nom et qui sera financée sur ses propres deniers. « J’aime l’esprit des start-up » indique l’homme à l’origine de la relance de Hublot -ndlr : JCB fait partie du conseil d’administration de Norqain.
« Je suis probablement le seul homme sur un million qui affirmera ceci, mais je préfère perdre mes millions que perdre les vôtres. Si je perd mes sous, c’est OK, j’en prends la responsabilité. Mais ce serait horrible de perdre votre investissement. Qui suis-je pour avoir le droit de perdre votre argent ? » poursuit le septuagénaire.
Plus concrètement, JC Biver sera une marque très haut de gamme qui s’inspirera des grands classiques de l’horlogerie tout en incorporant des designs et composants contemporains et modernes.
« Nous voulons construire un pont entre ce qui a été fait hier, ce qui se fait aujourd’hui et ce qui se fera demain. Nous voulons des garde-temps de très haute horlogerie qui feront que nous serons fiers d’apposer notre nom sur le cadran » précise encore M. Biver.
La toute première montre JC Biver devrait être lancée en mars prochain : il s’agira d’une répétition minutes par carillon avec calibre automatique à micro-rotor. Elle sera proposée en or rose ou en titane. Quant au cadran, il sera fabriqué à partir d’une sodalite bleue du Brésil.
Jean-Claude Biver espère produire une trentaine de pièces l’an prochain et s’appuiera sur un réseau d’une quinzaine de détaillants. Pas de vente directe aux clients, ni sur Internet. Côté tarif, il faudra compter entre 400.000 et 650.000 francs suisses…
Dans un article du journal suisse RTS de février 2022, toujours bien informé, on apprenait donc que l’ancien patron de Hublot avait décidé de lancer sa propre marque de montres de luxe.
Comme il le précisait dans cet article à l’époque, et à raison d’ailleurs : « mon nom est valable, crédible et connu. Cela peut paraitre prétentieux mais c’est le fruit de cinquante années passées dans l’horlogerie ».
Cette nouvelle marque de montres, Jean-Claude Biver, ne la lance pas seul… En effet, il s’accompagne dans cette nouvelle aventure horlogère, de son fils Pierre âgé de 22 ans, le plus jeune de ses cinq fils. Un grand écart intergénérationnel qui devrait rendre cette marque particulièrement intéressante.
« Pierre me donne le goût, les idées et la mentalité du futur » indiquait récemment Jean-Claude Biver dans le Straits Times, le grand quotidien singapourien. « Je ne peux pas apprendre tout cela de quelqu’un qui aurait mon âge. Je ne peux apprendre sur le futur que de la part de quelqu’un qui est le futur »…
En réalité, cela fait déjà longtemps que JCB avait en tête de développer ses propres montres (depuis la relance de Blancpain en 1982 !). Mais le projet n’avait jamais abouti. Il a toutefois pris un nouveau tour suite à un accident de vélo l’an passé, qui a laissé le septuagénaire cloué au lit pendant plusieurs semaines.
D’un coup d’un seul, M. Biver a souhaité accélérer les choses, et concrétiser cette marque qui portera son nom et qui sera financée sur ses propres deniers. « J’aime l’esprit des start-up » indique l’homme à l’origine de la relance de Hublot -ndlr : JCB fait partie du conseil d’administration de Norqain.
« Je suis probablement le seul homme sur un million qui affirmera ceci, mais je préfère perdre mes millions que perdre les vôtres. Si je perd mes sous, c’est OK, j’en prends la responsabilité. Mais ce serait horrible de perdre votre investissement. Qui suis-je pour avoir le droit de perdre votre argent ? » poursuit le septuagénaire.
Plus concrètement, JC Biver sera une marque très haut de gamme qui s’inspirera des grands classiques de l’horlogerie tout en incorporant des designs et composants contemporains et modernes.
« Nous voulons construire un pont entre ce qui a été fait hier, ce qui se fait aujourd’hui et ce qui se fera demain. Nous voulons des garde-temps de très haute horlogerie qui feront que nous serons fiers d’apposer notre nom sur le cadran » précise encore M. Biver.
La toute première montre JC Biver devrait être lancée en mars prochain : il s’agira d’une répétition minutes par carillon avec calibre automatique à micro-rotor. Elle sera proposée en or rose ou en titane. Quant au cadran, il sera fabriqué à partir d’une sodalite bleue du Brésil.
Jean-Claude Biver espère produire une trentaine de pièces l’an prochain et s’appuiera sur un réseau d’une quinzaine de détaillants. Pas de vente directe aux clients, ni sur Internet. Côté tarif, il faudra compter entre 400.000 et 650.000 francs suisses…
