Née en 1879, Laure Albin Guillot devient professionnelle au début des années 1920. Son ascension est alors fulgurante dans tous les domaines. Technicienne hors pair, elle élève la pratique jusqu'à un certain élitisme.
En phase avec son temps, elle utilise les nouveaux modes de diffusion de l'image et fournit à la presse des illustrations publicitaires. Elle est notamment l'une des premières en France à envisager l'application décorative de la photographie par ses recherches formelles dans le domaine de l'infiniment petit.
En 1931, son livre « Micrographie décorative » lui vaut une reconnaissance immédiate et internationale. Les vingt planches de minéraux et végétaux saisis au microscope sont l'aboutissement d'un minutieux travail d'observation et de prises de vues.
Laure Albin Guillot est aussi l'une des rares à théoriser sa pratique. En 1933, elle publie « Photographie publicitaire » dans lequel elle décrit le rôle de la photographie dans la publicité moderne. Pendant toute sa carrière, la photographe exécute un grand nombre d'illustrations publicitaires.
Elle élabore ainsi un répertoire fait de schémas visuels visant à stimuler l'imaginaire et les sens du public : une organisation de l'image qui repose sur une dominante floue, des espaces de netteté soulignant quelques détails, un éclairage qui use de contre-jours ou de taches lumineuses. Un personnage, présent dans le champ de l'image ou évoqué sous forme d'une silhouette, simule l'utilisation d'un objet ou le plaisir qu'il procure.
La Pendule mystérieuse de Jaeger-LeCoultre
Le choix de l'optique et de l'éclairage donc, mais aussi du figurant et de son attitude, met en relief les particularités d'une marque ou d'une création telle cette fameuse Pendule mystérieuse de Jaeger-LeCoultre pour laquelle Laure Albin Guillot compose une mise en scène onirique.
Mise au point par la manufacture au début des années 1930, le principe de cette pendule au mécanisme invisible -et donc magique- repose sur la transparence. Laure Albin Guillot souligne alors cette qualité en imaginant une source lumineuse projetée à travers le corps cristallin de l'horloge. Le visage du modèle semble surgir de l'obscurité, charmé par les éléments stellaires du cadran.
Une grande part de l'œuvre publicitaire de Laure Albin Guillot fut produite pour l'industrie du luxe, comme l'horlogerie haut de gamme, la bijouterie ou la mode. Sa mise en scène pour la Pendule mystérieuse de Jaeger-LeCoultre, où se combinent son art du portrait et sa maîtrise du clair-obscur, est l'une des plus remarquables de cette photographe-artiste qui invente alors la photographie publicitaire moderne telle que nous la connaissons encore aujourd'hui.
En phase avec son temps, elle utilise les nouveaux modes de diffusion de l'image et fournit à la presse des illustrations publicitaires. Elle est notamment l'une des premières en France à envisager l'application décorative de la photographie par ses recherches formelles dans le domaine de l'infiniment petit.
En 1931, son livre « Micrographie décorative » lui vaut une reconnaissance immédiate et internationale. Les vingt planches de minéraux et végétaux saisis au microscope sont l'aboutissement d'un minutieux travail d'observation et de prises de vues.
Laure Albin Guillot est aussi l'une des rares à théoriser sa pratique. En 1933, elle publie « Photographie publicitaire » dans lequel elle décrit le rôle de la photographie dans la publicité moderne. Pendant toute sa carrière, la photographe exécute un grand nombre d'illustrations publicitaires.
Elle élabore ainsi un répertoire fait de schémas visuels visant à stimuler l'imaginaire et les sens du public : une organisation de l'image qui repose sur une dominante floue, des espaces de netteté soulignant quelques détails, un éclairage qui use de contre-jours ou de taches lumineuses. Un personnage, présent dans le champ de l'image ou évoqué sous forme d'une silhouette, simule l'utilisation d'un objet ou le plaisir qu'il procure.
La Pendule mystérieuse de Jaeger-LeCoultre
Le choix de l'optique et de l'éclairage donc, mais aussi du figurant et de son attitude, met en relief les particularités d'une marque ou d'une création telle cette fameuse Pendule mystérieuse de Jaeger-LeCoultre pour laquelle Laure Albin Guillot compose une mise en scène onirique.
Mise au point par la manufacture au début des années 1930, le principe de cette pendule au mécanisme invisible -et donc magique- repose sur la transparence. Laure Albin Guillot souligne alors cette qualité en imaginant une source lumineuse projetée à travers le corps cristallin de l'horloge. Le visage du modèle semble surgir de l'obscurité, charmé par les éléments stellaires du cadran.
Une grande part de l'œuvre publicitaire de Laure Albin Guillot fut produite pour l'industrie du luxe, comme l'horlogerie haut de gamme, la bijouterie ou la mode. Sa mise en scène pour la Pendule mystérieuse de Jaeger-LeCoultre, où se combinent son art du portrait et sa maîtrise du clair-obscur, est l'une des plus remarquables de cette photographe-artiste qui invente alors la photographie publicitaire moderne telle que nous la connaissons encore aujourd'hui.