C’est une évidence. Le chronométrage officiel des Jeux Olympiques d’hiver ou d’été est intimement lié à Omega. Entre le comité olympique et l’horloger biennois, l’histoire remonte à 1932 et aux jeux de Los Angeles. Depuis, pratiquement aucune « incartade ». Ces deux partenaires sont indissociables de cette grande et belle aventure sportive que le doit au baron Pierre de Coubertin.
Pour autant, il faut savoir qu’en matière de chronométrage des JO d’été, il y a deux exceptions ! En effet, l’horloger allemand Junghans qui est une véritable référence en Allemagne (pratiquement toutes les familles allemandes possèdent une Junghans à la maison), fut par deux fois chronométreur des Jeux Olympiques. Rappelons également qu’en 1956, Junghans était le 3ème producteur mondial de chronomètres derrière Rolex et Omega, c’est dire l’importance de la manufacture de Schramberg à l’époque !
Pour autant, il faut savoir qu’en matière de chronométrage des JO d’été, il y a deux exceptions ! En effet, l’horloger allemand Junghans qui est une véritable référence en Allemagne (pratiquement toutes les familles allemandes possèdent une Junghans à la maison), fut par deux fois chronométreur des Jeux Olympiques. Rappelons également qu’en 1956, Junghans était le 3ème producteur mondial de chronomètres derrière Rolex et Omega, c’est dire l’importance de la manufacture de Schramberg à l’époque !
La première fois que Junghans fut chronométreur pour les JO, ce fut à Berlin en 1936*. Comme on peut facilement l’imaginer, à l’époque, Hitler imposa cette marque allemande pour chronométrer le temps des athlètes. Avec l'instauration du régime nazi en 1933, plusieurs pays demandèrent le boycottage de ces JO et organisèrent des jeux en parallèle, les Olympiades populaires de Barcelone qui furent annulées avec le déclenchement de la guerre d'Espagne.
La seconde fois que Junghans fut chronométreur officiel, c’était pour les Jeux Olympiques d’été de 1972 qui se tinrent à Munich, en Allemagne à nouveau. A l’époque, comme le souligne la marque dans son communiqué, Junghans « a imposé de nouvelles références en matière de chronométrage des temps olympiques grâce à sa technologie de pointe ».
De fait, grâce à l’aide d’instruments spécialement développés par la manufacture allemande (visibles d’ailleurs en grande partie dans son musée de Schramberg en Forêt noire), l’horloger « garantissait un classement objectif et non contestable, notamment grâce à l’utilisation exclusive de certaines prouesses techniques : des pistolets de départ qui envoyaient simultanément un signal acoustique, optique et électrique, des barrières photoélectriques, des montres numériques et des indicateurs permettant de retransmettre en direct les temps à la télévision ».
La seconde fois que Junghans fut chronométreur officiel, c’était pour les Jeux Olympiques d’été de 1972 qui se tinrent à Munich, en Allemagne à nouveau. A l’époque, comme le souligne la marque dans son communiqué, Junghans « a imposé de nouvelles références en matière de chronométrage des temps olympiques grâce à sa technologie de pointe ».
De fait, grâce à l’aide d’instruments spécialement développés par la manufacture allemande (visibles d’ailleurs en grande partie dans son musée de Schramberg en Forêt noire), l’horloger « garantissait un classement objectif et non contestable, notamment grâce à l’utilisation exclusive de certaines prouesses techniques : des pistolets de départ qui envoyaient simultanément un signal acoustique, optique et électrique, des barrières photoélectriques, des montres numériques et des indicateurs permettant de retransmettre en direct les temps à la télévision ».
Grâce à l’interconnexion électronique des blocs de départ, aux systèmes de contrôle de départ et aux doubles barrières photoélectriques, il était désormais possible d’enregistrer, de contrôler et de documenter les départs et les arrivées sans aucune ambiguïté. Pour faire plus simple, la technologie Junghans signalait chaque faux départ. Autre avantage, ces équipements permettaient -pour la toute première fois- une analyse claire et individuelle des temps de chaque coureur. Enfin, sur la ligne d’arrivée, des appareils photo et des caméras offraient également des images claires des sportifs, ensuite distribuées à la presse, pour la toute première fois en couleur.
Précisons que Junghans propose une collection de modèles de montres dédiés aux JO de 1972. Ces derniers sont proposés avec des calibres quartz mais aussi solaires, qui tirent donc leur énergie du soleil. Dommage qu’il n’y ait aucun garde-temps mécaniques dans cette collection à l’aspect très vintage.
*Précisons que pour les Jeux de Berlin, Omega achemina 185 chronographes depuis Bienne dans une valise portée par Paul-Louis Guignard, un horloger Omega âgé de 29 ans. Le légendaire athlète américain Jesse Owens rafle quatre médailles d'or inoubliables. À l’époque, les athlètes devaient creuser leurs propres starting-blocks dans le sable à l’aide d'une truelle.
Précisons que Junghans propose une collection de modèles de montres dédiés aux JO de 1972. Ces derniers sont proposés avec des calibres quartz mais aussi solaires, qui tirent donc leur énergie du soleil. Dommage qu’il n’y ait aucun garde-temps mécaniques dans cette collection à l’aspect très vintage.
*Précisons que pour les Jeux de Berlin, Omega achemina 185 chronographes depuis Bienne dans une valise portée par Paul-Louis Guignard, un horloger Omega âgé de 29 ans. Le légendaire athlète américain Jesse Owens rafle quatre médailles d'or inoubliables. À l’époque, les athlètes devaient creuser leurs propres starting-blocks dans le sable à l’aide d'une truelle.