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La gravure horlogère selon Bovet


Lorsqu’Edouard Bovet manufacture ses premiers garde-temps, à l’aube du 19ème siècle, il porte d’emblée un soin exceptionnel à leur décoration. Boîtiers et mouvements se voient parés de gemmes, de perles, de peintures miniatures réalisées à l’émail grand-feu ou encore de gravures.


La gravure horlogère selon Bovet
La maison Bovet devient rapidement la référence en termes d’art décoratifs.

L’Empereur de Chine figure ainsi parmi les premiers collectionneurs et de nombreux garde-temps Bovet se trouvent aujourd’hui encore dans l’inestimable patrimoine de la Cité Interdite

Bien que l’activité de la Maison Bovet débute en Chine et qu’Edouard Bovet ait alors eu la clairvoyance de manufacturer des garde-temps spécifiquement pour l’Empire du Milieu, la notoriété des « Bovet de Chine », comme on les surnomme alors, gagne rapidement les autres continents.

De nos jours, on trouve de nombreuses montres de poche Bovet du 19ème siècle dans les plus importantes collections, qu’elles soient privées ou institutionnelles.

L’engouement qu’a connu Edouard Bovet et la légitime place que trouvent aujourd’hui ses créations dans les musées du monde entier ne sont pas dus au hasard. Il a porté les arts horlogers au firmament du raffinement. En plus du sertissage et des émaux, la gravure est omniprésente tout au long de l’histoire de Bovet et l’ensemble des différentes techniques sont maîtrisées et utilisées.

C’est dans la gravure de ses mouvements qu’Edouard Bovet donne à découvrir une définition du détail jusqu’alors inconnue. Sous son impulsion, la décoration des mouvements devient beaucoup plus subtile et, fait nouveau, chaque surface qui le permet est gravée pour composer de véritables œuvres tridimensionnelles. Les résultats sont à la fois convaincants et inédits. « A tel point qu’Edouard Bovet expose ses mouvements gravés au regard de tous en introduisant dans ses créations les premiers fonds transparents » assure la marque dans son communiqué.

La gravure horlogère selon Bovet
190 ans plus tard, Bovet assure la pérennité des arts décoratifs horlogers dont de nombreux métiers faillirent disparaître à jamais.

Ce patrimoine et le savoir-faire à nul autre pareil constitués au fil de deux siècles d’existence s’illustrent dans les créations contemporaines de Bovet qui n’a de cesse d’innover dans le respect de la tradition.

La gravure à la main est ainsi présente sur la totalité des mouvements qui animent les garde-temps Bovet. Héritiers du savoir-faire de leurs prédécesseurs et fidèles à l’histoire de la maison, les artisans qu’occupe aujourd’hui Bovet sont à même de décorer chaque élément d’un garde-temps qui l’autorise techniquement, quelques soient le motif et la technique de gravure choisis.

Cadrans, réhauts, carrures, lunettes, bélières sont ainsi fréquemment décorés. Bovet offre à chaque collectionneur la possibilité de personnaliser son garde-temps par une décoration spécifique. En ce qui concerne la gravure, les possibilités d’individualiser son garde-temps sont multiples. Simples textes (nom, initiales, date), motifs décoratifs, ou gravures figuratives, le choix et les thèmes sont infinis.

La gravure « fleurisanne » est le motif décoratif le plus fréquemment présent sur les garde-temps Bovet du 19ème siècle. Aujourd’hui, il demeure le plus demandé des collectionneurs, qu’il s’agisse d’orner les ponts d’un mouvement, un cadran ou un boîtier. Cependant, et à l’instar d’Edouard Bovet dont la créativité étonne aujourd’hui encore, Pascal Raffy, propriétaire de Bovet 1822 et des manufactures Dimier 1738 propose régulièrement de nouvelles idées.

C’est ainsi qu’en 2011, Bovet a dévoilé des garde-temps dont l’intégralité du boîtier est gravée du motif « fleurisanne ». Cette année c’est un motif ciselé « bris de verre » qui orne mouvements et boîtiers de plusieurs pièces uniques des collections « grand complications ». Ce motif décorait certains mouvements entre la fin du 19ème siècle et le début du 20ème siècle avant de tomber en désuétude. Cette année, Pascal Raffy a choisi de réhabiliter ce motif qui se conjugue parfaitement à l’architecture des mouvements contemporains, mais il a surtout imaginé étendre celui-ci à l’ensemble du boîtier. Le résultat inédit exige une centaine d’heures de travail uniquement pour la gravure du boîtier.

La gravure horlogère selon Bovet

Montres-de-luxe.com | Publié le 7 Juin 2012 | Lu 2243 fois






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