Le pull sans manche et le polo à manches longues sont deux pulls -en cachemire de préférence- indispensables pour le printemps.
Le premier permet de rester chic et au chaud en le portant avec une chemise -avec ou sans cravate- sur un veston ou un blouson en cuir, en jean ou en laine quand le second, plus sportswear, se porte également avec un veston, un blazer ou un blouson avec ou sans foulard. Pour plus de chaleur, ne pas hésiter à le porter sur un t-shirt en coton blanc.
Deux pièces au style résolument « casual » teintées d’une connotation « old money » ou « quiet luxury » très appréciées de nos jours.
Le premier permet de rester chic et au chaud en le portant avec une chemise -avec ou sans cravate- sur un veston ou un blouson en cuir, en jean ou en laine quand le second, plus sportswear, se porte également avec un veston, un blazer ou un blouson avec ou sans foulard. Pour plus de chaleur, ne pas hésiter à le porter sur un t-shirt en coton blanc.
Deux pièces au style résolument « casual » teintées d’une connotation « old money » ou « quiet luxury » très appréciées de nos jours.
Ces deux accessoires du vestiaire masculins sont, comme souvent d’ailleurs, issus de l’univers du sport.
Le pull sans manche apparait probablement dans les années trente en Angleterre avec l’essor du pull-over et des vêtements pour le sport ; notamment pour le golf et le cricket, très à la mode, puisqu’il permettait des mouvements plus amples au niveau des bras.
Tout comme le polo d’ailleurs qui date à peu près de la même époque mais qui fut imaginé dans un premier temps pour le polo -évidemment- avant d’être adopté par les joueurs de golf et de tennis, tout d’abord par le tennisman William Tilden puis en 1933 par René Lacoste qui deviendra plus tard le « roi du polo » !
Le pull sans manche apparait probablement dans les années trente en Angleterre avec l’essor du pull-over et des vêtements pour le sport ; notamment pour le golf et le cricket, très à la mode, puisqu’il permettait des mouvements plus amples au niveau des bras.
Tout comme le polo d’ailleurs qui date à peu près de la même époque mais qui fut imaginé dans un premier temps pour le polo -évidemment- avant d’être adopté par les joueurs de golf et de tennis, tout d’abord par le tennisman William Tilden puis en 1933 par René Lacoste qui deviendra plus tard le « roi du polo » !
Ces deux types de pulls sont disponibles dans de nombreuses matières et coloris. Le nec plus ultra étant bien évidemment le cachemire, une fibre douce, chaude et relativement imperméables.
On en trouve dans différentes gammes de prix : du moins cher (pas forcément le moins bon d’ailleurs) au plus cher (pas forcément le meilleur non plus). Il convient d’être vigilant.
Mais pour ceux qui souhaitent s’offrir ce qu’il y a de meilleur et de plus exclusif, il existe une marque japonaise, UTO Cashmere, le « tailleur du tricot » qui commercialise depuis plus de 25 ans, des pulls réalisés à vos mesures sur commande dans les plus beaux cachemires !
On en trouve dans différentes gammes de prix : du moins cher (pas forcément le moins bon d’ailleurs) au plus cher (pas forcément le meilleur non plus). Il convient d’être vigilant.
Mais pour ceux qui souhaitent s’offrir ce qu’il y a de meilleur et de plus exclusif, il existe une marque japonaise, UTO Cashmere, le « tailleur du tricot » qui commercialise depuis plus de 25 ans, des pulls réalisés à vos mesures sur commande dans les plus beaux cachemires !
L’histoire de cette entreprise remonte aux années 90 : en 1992, Toshikazu Uto décide en effet de créer sa propre marque à Tokyo en tant que fabriquant de tricots.
Après avoir traversé de nombreux défis, la vie d’un entrepreneur n’étant pas un long fleuve tranquille, il établit sa propre usine en 2011 à Iwate (dans la même région qui accueille le studio de création de Grand Seiko) à 520 km au nord de Tokyo, une manufacture de tricots qui, avec le temps, va se spécialiser dans une seule et même matière : le cachemire de Mongolie.
Il faut savoir que la plupart des marques utilisent le cachemire de Mongolie. Ce qui distingue UTO, c’est son engagement à faire filer ces fibres au Japon, créant ainsi un fil de cachemire entièrement fabriqué au Japon grâce à l’excellence du savoir-faire japonais !
Après avoir traversé de nombreux défis, la vie d’un entrepreneur n’étant pas un long fleuve tranquille, il établit sa propre usine en 2011 à Iwate (dans la même région qui accueille le studio de création de Grand Seiko) à 520 km au nord de Tokyo, une manufacture de tricots qui, avec le temps, va se spécialiser dans une seule et même matière : le cachemire de Mongolie.
Il faut savoir que la plupart des marques utilisent le cachemire de Mongolie. Ce qui distingue UTO, c’est son engagement à faire filer ces fibres au Japon, créant ainsi un fil de cachemire entièrement fabriqué au Japon grâce à l’excellence du savoir-faire japonais !
D’autre part, pour se démarquer encore de ses concurrents tout en adoptant une logique « anti-consommation de masse », Toshikazu Uto, décide de produire ses pulls sur commande et à vos mesures !
Un postulat à contre-courant des logiques économiques des années 2000, mais visionnaire puisqu’aujourd’hui, de nombreuses entreprises suivent ce même raisonnement de production durable !
« Ayant grandi avec une mentalité de respect pour les objets, j'étais très intéressé par la fabrication sur commande, où chaque pièce est réalisée avec soin selon les souhaits du client. Je reste convaincu que même dans un monde obsédé par les tendances, un produit de qualité ne sera pas obsolète rapidement » précise Toshikazu Uto.
Un postulat à contre-courant des logiques économiques des années 2000, mais visionnaire puisqu’aujourd’hui, de nombreuses entreprises suivent ce même raisonnement de production durable !
« Ayant grandi avec une mentalité de respect pour les objets, j'étais très intéressé par la fabrication sur commande, où chaque pièce est réalisée avec soin selon les souhaits du client. Je reste convaincu que même dans un monde obsédé par les tendances, un produit de qualité ne sera pas obsolète rapidement » précise Toshikazu Uto.
Et de souligner qu’« avant de me lancer en tant qu'indépendant, j'étais commercial dans une entreprise de tricot. Je trouvais regrettable que les tricots ne puissent pas être retouchés. Dans le prêt-à-porter, on peut ajuster la longueur des manches ou des bas de pantalon ».
« Peu de gens portent un vêtement sans aucune retouche. Cependant, couper un tricot entraîne son effilochage, rendant les ajustements presque impossibles. En comprenant le processus de fabrication du tricot, j'ai réalisé que la seule solution était de créer des tricots à la taille idéale pour le client ».
Naturellement, partant de ce principe, le marché se retreint et devient un marché de niche.
« Peu de gens portent un vêtement sans aucune retouche. Cependant, couper un tricot entraîne son effilochage, rendant les ajustements presque impossibles. En comprenant le processus de fabrication du tricot, j'ai réalisé que la seule solution était de créer des tricots à la taille idéale pour le client ».
Naturellement, partant de ce principe, le marché se retreint et devient un marché de niche.
Mais il existe dans le monde, de véritables amateurs de beaux vêtements qui savent apprécier cette démarche, la valeur et la noblesse d'un tricot en cachemire sur commande, tout comme elles commandent un costume parfaitement ajusté en sur-mesure ou même en grande mesure -le fameux « bespoke ».
Pour rester cohérent avec ce positionnement résolument haut de gamme, il fallait proposer ces pulls en MTO dans la meilleure matière première qui soit : après de longues études et analyses pour sélectionner les plus beaux fils, celui qui se distingua fut le 2/26 de Toyo Boseki Kogyo, un fabricant japonais.
« Bien que les fils européens soient également excellents, leur finesse (2/28) les rendait un peu trop délicats. Le fil japonais offrait quant à lui un parfait équilibre entre douceur et solidité. Il était le plus onéreux, mais aussi le plus convaincant. Nous avons donc décidé de l’adopter comme fil exclusif » souligne Toshikazu Uto.
Pour rester cohérent avec ce positionnement résolument haut de gamme, il fallait proposer ces pulls en MTO dans la meilleure matière première qui soit : après de longues études et analyses pour sélectionner les plus beaux fils, celui qui se distingua fut le 2/26 de Toyo Boseki Kogyo, un fabricant japonais.
« Bien que les fils européens soient également excellents, leur finesse (2/28) les rendait un peu trop délicats. Le fil japonais offrait quant à lui un parfait équilibre entre douceur et solidité. Il était le plus onéreux, mais aussi le plus convaincant. Nous avons donc décidé de l’adopter comme fil exclusif » souligne Toshikazu Uto.
Pour les pulls pour hommes, UTO tricote avec un fil d’une densité légèrement supérieure à la normale, ce qui donne un tricot à la fois moelleux et ferme.
L’objectif de cette belle maison japonaise est clair : créer un tricot en cachemire qui atteindra son apogée après 3 ou 4 saisons d’usage régulier, avec quelques lavages à la main. Un vêtement comme on les aime, qui va évoluer avec le temps pour devenir le vôtre !
« Last but not least », comme l’usine d’une quinzaine d’ouvriers se trouve à Iwate, une région durement touchée par le grand tremblement de terre de 2011, une partie des bénéfices de l’entreprise est reversée au profit des enfants sinistrés qui ont perdu leur maison ou leurs parents et rencontrent des difficultés pour poursuivre leurs études.
L’objectif de cette belle maison japonaise est clair : créer un tricot en cachemire qui atteindra son apogée après 3 ou 4 saisons d’usage régulier, avec quelques lavages à la main. Un vêtement comme on les aime, qui va évoluer avec le temps pour devenir le vôtre !
« Last but not least », comme l’usine d’une quinzaine d’ouvriers se trouve à Iwate, une région durement touchée par le grand tremblement de terre de 2011, une partie des bénéfices de l’entreprise est reversée au profit des enfants sinistrés qui ont perdu leur maison ou leurs parents et rencontrent des difficultés pour poursuivre leurs études.
En plus de reverser une partie de ses bénéfices, UTO fabrique des marque-pages (shiori en japonais) à partir de restes de fil de cachemire.
Ces « Marque-pages des Anges » sont vendus dans des musées, des librairies et depuis récemment à Paris dans une boutique du Marais, grâce à un libraire français sensibilisé à cette cause !
Les produits UTO sont disponibles à Paris lors de trunk-show* dans 25 coloris et une vingtaine de modèles différents (pull, gilet, polo, pull zippé, hoodie, cardigan, col roulé, etc.). Il faut compter un mois environ pour la réalisation de votre vêtement.
Jean-Philippe Tarot
*16–18 mai chez denovembre (Paris 3e)
3–7 juin à l’Espace Japon (Paris 10e)
Ces « Marque-pages des Anges » sont vendus dans des musées, des librairies et depuis récemment à Paris dans une boutique du Marais, grâce à un libraire français sensibilisé à cette cause !
Les produits UTO sont disponibles à Paris lors de trunk-show* dans 25 coloris et une vingtaine de modèles différents (pull, gilet, polo, pull zippé, hoodie, cardigan, col roulé, etc.). Il faut compter un mois environ pour la réalisation de votre vêtement.
Jean-Philippe Tarot
*16–18 mai chez denovembre (Paris 3e)
3–7 juin à l’Espace Japon (Paris 10e)