Florence, 27 mars 2012. Cela fait une semaine que le printemps a commencé. Le temps est somptueux, digne d’un mois de mai ou juin.
Des groupes –grappes ?- de touristes âgés de 7à 77 ans arpentent sans relâche les rues de la ville, appareil photo à la main, baskets aux pieds, le –souvent- nez en l’air, et surtout, les yeux ébahis devant tant de beauté !
Comme tous les jours, le Ponte Vecchio est pris d’assaut ; comme tous les jours, il faut jouer des coudes pour rejoindre l’une des deux rives. Sur l’Arno qu’il enjambe, les bâtiments qui bordent la rivière se reflètent de manière presque parfaite dans l’eau verte et calme.
Un homme seul tout vêtu de blanc, navigue paisiblement sur une petite barque. Saisissant contraste avec le pont qui grouille de monde juste au-dessus. Le bateau se laisse porter par le courant, l’homme donnant juste un coup d’aviron de temps à autres pour rester dans l’axe…
Malgré les vespas qui pétaradent, il se dégage de cette ville –belle, et qui le sait-, une incontestable douceur de vivre... Cette fameuse « dolce vita » italienne, qui cale ici son rythme sur celui des eaux du fleuve qui s’écoulent paisiblement vers Livourne et la Méditerranée.
Le Musée Galileo, musée de l’histoire de la science, se trouve en plein centre-ville. A deux cent mètres de la splendide Galleria degli Uffizi, la galerie des Offices qui abrite parmi les plus belles œuvres d’art au monde ; en amont de l’Arno. Si le bâtiment donne directement sur le fleuve, l’entrée, elle, se trouve sur le côté. Sur une placette qui incite plus à la flânerie qu’à l’approfondissement des connaissances scientifiques…
Sur le parvis, ne manquez pas le cadran solaire qui indique sur le sol, par un jeu d’ombres et de lumières… le temps qui passe. Le temps, justement, c’est l’un des sujets de prédilection de ce musée qui en plus d’aborder les différents mystères de la science, se penche sur la mesure du temps à travers les âges…
Dans ce contexte, on comprend qu’Officine Panerai se soit associé à ce projet. Ainsi, à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle section du musée dédié à la mesure du temps, l’horloger florentin a fait don du premier exemplaire de son fameux Jupiterium.
Ce nouvel espace a été baptisé « Galilée et la mesure du temps ». Plus concrètement, il s’agit d’un lieu interactif composé de trois salles mettant en lumière le rôle fondamental des découvertes de Galilée dans le perfectionnement des systèmes de mesure du temps.
Au fil d’écrans tactiles interactifs, de modèles réduits mécaniques et de pièces de collection activées à son gré, le visiteur y découvre les solutions novatrices et les intuitions qui ont mis Galilée (voir encadré ci-dessous) sur la voie de ses avancées révolutionnaires. Lesquelles ont non seulement bouleversé la représentation de l’univers et la science du mouvement, mais aussi la conception d’ingénieux dispositifs capables d’arracher les montres mécaniques à l’approximation de l’époque, pour les faire accéder à la précision. Fort de ces mêmes solutions novatrices, Galilée pensait réussir à apporter, enfin, une solution au redoutable problème du calcul des longitudes en mer.
La section interactive conclut la visite du Museo Galileo, avec trois salles dédiées à la découverte matérielle et virtuelle de certains instruments conçus par le physicien. Plusieurs modèles en état de marche permettent d’apprécier la composante expérimentale qui a guidé les recherches de Galilée en astronomie, en mécanique et en mesure du temps.
Cette section permet de mieux comprendre le fonctionnement complexe de certains instruments scientifiques, présentant notamment les ingénieuses solutions trouvées par d’extraordinaires artisans pour mesurer le temps à l’aide de dispositifs mécaniques toujours plus sophistiqués.
Des groupes –grappes ?- de touristes âgés de 7à 77 ans arpentent sans relâche les rues de la ville, appareil photo à la main, baskets aux pieds, le –souvent- nez en l’air, et surtout, les yeux ébahis devant tant de beauté !
Comme tous les jours, le Ponte Vecchio est pris d’assaut ; comme tous les jours, il faut jouer des coudes pour rejoindre l’une des deux rives. Sur l’Arno qu’il enjambe, les bâtiments qui bordent la rivière se reflètent de manière presque parfaite dans l’eau verte et calme.
Un homme seul tout vêtu de blanc, navigue paisiblement sur une petite barque. Saisissant contraste avec le pont qui grouille de monde juste au-dessus. Le bateau se laisse porter par le courant, l’homme donnant juste un coup d’aviron de temps à autres pour rester dans l’axe…
Malgré les vespas qui pétaradent, il se dégage de cette ville –belle, et qui le sait-, une incontestable douceur de vivre... Cette fameuse « dolce vita » italienne, qui cale ici son rythme sur celui des eaux du fleuve qui s’écoulent paisiblement vers Livourne et la Méditerranée.
Le Musée Galileo, musée de l’histoire de la science, se trouve en plein centre-ville. A deux cent mètres de la splendide Galleria degli Uffizi, la galerie des Offices qui abrite parmi les plus belles œuvres d’art au monde ; en amont de l’Arno. Si le bâtiment donne directement sur le fleuve, l’entrée, elle, se trouve sur le côté. Sur une placette qui incite plus à la flânerie qu’à l’approfondissement des connaissances scientifiques…
Sur le parvis, ne manquez pas le cadran solaire qui indique sur le sol, par un jeu d’ombres et de lumières… le temps qui passe. Le temps, justement, c’est l’un des sujets de prédilection de ce musée qui en plus d’aborder les différents mystères de la science, se penche sur la mesure du temps à travers les âges…
Dans ce contexte, on comprend qu’Officine Panerai se soit associé à ce projet. Ainsi, à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle section du musée dédié à la mesure du temps, l’horloger florentin a fait don du premier exemplaire de son fameux Jupiterium.
Ce nouvel espace a été baptisé « Galilée et la mesure du temps ». Plus concrètement, il s’agit d’un lieu interactif composé de trois salles mettant en lumière le rôle fondamental des découvertes de Galilée dans le perfectionnement des systèmes de mesure du temps.
Au fil d’écrans tactiles interactifs, de modèles réduits mécaniques et de pièces de collection activées à son gré, le visiteur y découvre les solutions novatrices et les intuitions qui ont mis Galilée (voir encadré ci-dessous) sur la voie de ses avancées révolutionnaires. Lesquelles ont non seulement bouleversé la représentation de l’univers et la science du mouvement, mais aussi la conception d’ingénieux dispositifs capables d’arracher les montres mécaniques à l’approximation de l’époque, pour les faire accéder à la précision. Fort de ces mêmes solutions novatrices, Galilée pensait réussir à apporter, enfin, une solution au redoutable problème du calcul des longitudes en mer.
La section interactive conclut la visite du Museo Galileo, avec trois salles dédiées à la découverte matérielle et virtuelle de certains instruments conçus par le physicien. Plusieurs modèles en état de marche permettent d’apprécier la composante expérimentale qui a guidé les recherches de Galilée en astronomie, en mécanique et en mesure du temps.
Cette section permet de mieux comprendre le fonctionnement complexe de certains instruments scientifiques, présentant notamment les ingénieuses solutions trouvées par d’extraordinaires artisans pour mesurer le temps à l’aide de dispositifs mécaniques toujours plus sophistiqués.
Salle I – Le mouvement des corps : temps, distances et trajectoires
Le parcours s’ouvre sur deux planétariums qui montrent les visions cosmologiques respectives d’Eudoxe de Cnide (IVe siècle av. J.-C.) et de Ptolémée (IIe siècle ap. J.-C.), comparées au monde céleste découvert par Galilée.
Un premier écran tactile permet de voir le ciel comme l’a vu le savant toscan à travers les lentilles de son télescope. Un second écran tactile permet de modifier la disposition des lentilles, montrant ce que d’habiles créateurs et savants ont apporté, après Galilée, au perfectionnement du télescope.
Les autres instruments mécaniques exposés illustrent certaines expériences conçues par Galilée pour découvrir les lois fondamentales du mouvement : la descente des corps graves sur un plan incliné et le long d’une courbe et la trajectoire parabolique des projectiles.
Salle II – Le temps et l’espace
La mesure du temps et l’observation des phénomènes célestes sont à la base du calcul de la longitude. Galilée a essayé de résoudre le problème en observant le mouvement des satellites de Jupiter et en appliquant le pendule à l’horloge mécanique. Le savant a déterminé le mouvement des satellites – illustré en temps réel par le Jupitérium créé par Officine Panerai –à l’aide du « giovilabio », un instrument qu’il a créé et qu’un écran tactile permet de virtuellement utiliser.
Le fonctionnement de l’horloge à pendule est illustré par une reproduction agrandie de l’instrument de mesure du temps conçu par Galilée et par un modèle mécanique qui compare le pendule circulaire galiléen au pendule cycloïdal. Les principes de fonctionnement des horloges mécaniques sont illustrés par des prototypes d’échappement de grandes dimensions, directement actionnables.
Salle III – Les horloges mécaniques antiques
Cette salle renferme cinq horloges d’édifice avec échappement à verge et à ancre et régulateur à pendule (XVIe-XVIIIe siècles). On peut également y admirer un modèle en état de marche de l’extraordinaire Horloge des planètes, un des chefs-d’oeuvre de l’horlogerie mécanique de la Renaissance, conçue par Lorenzo della Volpaia (1446-1512) pour Laurent de Médicis (1449-1492) et achevée en 1510.
L’horloge est longtemps restée dans le Palazzo Vecchio, tout d’abord dans une salle dite « de l’horloge », puis dans la « Guardaroba nuova », cette salle dans laquelle Cosme de Médicis a commencé à rassembler les plus beaux instruments mathématiques qui ont formé le noyau initial de la collection des Médicis, aujourd’hui exposée dans les salles du Museo Galileo. L’horloge a été perdue au XVIIe siècle. Elle a été reconstruite d’après les dessins de Benvenuto della Volpaia (1486-1532), fils de l’artisan et lui-même horloger.
« Grâce à la collaboration féconde qui le lie depuis de longues années à Officine Panerai, le Museo Galileo inaugure une nouvelle section qui illustre quelques-unes des plus remarquables conquêtes de Galilée, à l’aide d’une exposition fascinante de modèles réduits interactifs », a déclaré à cette occasion le professeur Paolo Galluzzi, directeur du Musée.
Et d’ajouter : « ces conquêtes ont non seulement révolutionné la conception de l’univers et du mouvement, mais elles ont permis d’accomplir un bond décisif dans le domaine des systèmes mécaniques de mesure du temps, enclenchant une dynamique de perfectionnement perpétuel, qui n’a cessé depuis lors. Par son extraordinaire complexité mécanique et sa rigoureuse précision, le Jupiterium dont Officine Panerai a généreusement fait don au Museo Galileo rend compte avec une grande force évocatrice de la relation intime entre tradition et innovation : le Jupiterium réalise en effet un rêve poursuivi par Galilée avec une extraordinaire intelligence et une admirable ténacité, celui d’utiliser la marche des satellites de Jupiter en guise d’horloge astronomique parfaitement réglée. »
« Nous sommes fiers de réaffirmer notre long partenariat avec le Museo Galileo », a déclaré de son côté Angelo Bonati, PDG d’Officine Panerai, « et de contribuer à faire connaître le rôle joué par Galilée dans le domaine de l’horlogerie mécanique. L’héritage qu’il nous a transmis constitue pour Officine Panerai une source inépuisable d’inspiration, du fait de nos origines toscanes communes mais surtout de la passion pour la recherche et l’exploration dont témoigne son oeuvre ».
Le parcours s’ouvre sur deux planétariums qui montrent les visions cosmologiques respectives d’Eudoxe de Cnide (IVe siècle av. J.-C.) et de Ptolémée (IIe siècle ap. J.-C.), comparées au monde céleste découvert par Galilée.
Un premier écran tactile permet de voir le ciel comme l’a vu le savant toscan à travers les lentilles de son télescope. Un second écran tactile permet de modifier la disposition des lentilles, montrant ce que d’habiles créateurs et savants ont apporté, après Galilée, au perfectionnement du télescope.
Les autres instruments mécaniques exposés illustrent certaines expériences conçues par Galilée pour découvrir les lois fondamentales du mouvement : la descente des corps graves sur un plan incliné et le long d’une courbe et la trajectoire parabolique des projectiles.
Salle II – Le temps et l’espace
La mesure du temps et l’observation des phénomènes célestes sont à la base du calcul de la longitude. Galilée a essayé de résoudre le problème en observant le mouvement des satellites de Jupiter et en appliquant le pendule à l’horloge mécanique. Le savant a déterminé le mouvement des satellites – illustré en temps réel par le Jupitérium créé par Officine Panerai –à l’aide du « giovilabio », un instrument qu’il a créé et qu’un écran tactile permet de virtuellement utiliser.
Le fonctionnement de l’horloge à pendule est illustré par une reproduction agrandie de l’instrument de mesure du temps conçu par Galilée et par un modèle mécanique qui compare le pendule circulaire galiléen au pendule cycloïdal. Les principes de fonctionnement des horloges mécaniques sont illustrés par des prototypes d’échappement de grandes dimensions, directement actionnables.
Salle III – Les horloges mécaniques antiques
Cette salle renferme cinq horloges d’édifice avec échappement à verge et à ancre et régulateur à pendule (XVIe-XVIIIe siècles). On peut également y admirer un modèle en état de marche de l’extraordinaire Horloge des planètes, un des chefs-d’oeuvre de l’horlogerie mécanique de la Renaissance, conçue par Lorenzo della Volpaia (1446-1512) pour Laurent de Médicis (1449-1492) et achevée en 1510.
L’horloge est longtemps restée dans le Palazzo Vecchio, tout d’abord dans une salle dite « de l’horloge », puis dans la « Guardaroba nuova », cette salle dans laquelle Cosme de Médicis a commencé à rassembler les plus beaux instruments mathématiques qui ont formé le noyau initial de la collection des Médicis, aujourd’hui exposée dans les salles du Museo Galileo. L’horloge a été perdue au XVIIe siècle. Elle a été reconstruite d’après les dessins de Benvenuto della Volpaia (1486-1532), fils de l’artisan et lui-même horloger.
« Grâce à la collaboration féconde qui le lie depuis de longues années à Officine Panerai, le Museo Galileo inaugure une nouvelle section qui illustre quelques-unes des plus remarquables conquêtes de Galilée, à l’aide d’une exposition fascinante de modèles réduits interactifs », a déclaré à cette occasion le professeur Paolo Galluzzi, directeur du Musée.
Et d’ajouter : « ces conquêtes ont non seulement révolutionné la conception de l’univers et du mouvement, mais elles ont permis d’accomplir un bond décisif dans le domaine des systèmes mécaniques de mesure du temps, enclenchant une dynamique de perfectionnement perpétuel, qui n’a cessé depuis lors. Par son extraordinaire complexité mécanique et sa rigoureuse précision, le Jupiterium dont Officine Panerai a généreusement fait don au Museo Galileo rend compte avec une grande force évocatrice de la relation intime entre tradition et innovation : le Jupiterium réalise en effet un rêve poursuivi par Galilée avec une extraordinaire intelligence et une admirable ténacité, celui d’utiliser la marche des satellites de Jupiter en guise d’horloge astronomique parfaitement réglée. »
« Nous sommes fiers de réaffirmer notre long partenariat avec le Museo Galileo », a déclaré de son côté Angelo Bonati, PDG d’Officine Panerai, « et de contribuer à faire connaître le rôle joué par Galilée dans le domaine de l’horlogerie mécanique. L’héritage qu’il nous a transmis constitue pour Officine Panerai une source inépuisable d’inspiration, du fait de nos origines toscanes communes mais surtout de la passion pour la recherche et l’exploration dont témoigne son oeuvre ».
Galileo Galilei
Le ciel, la terre, la mer, la mesure du temps. Les liens entre Galileo Galilei et Officine Panerai décrivent une trajectoire où s’entrecroisent l’astronomie, l’optique, la mécanique de précision, les instruments et les méthodes de navigation.
La ville de Florence en Toscane, où Galileo Galilei passera de longues années, est le point de départ de cet itinéraire. Originaire de Pise, Galileo Galilei s’y installe pour la première fois en 1574. Il a alors dix ans et habite avec sa famille sur l’actuel Piazza de’ Mozzi, à deux pas du Ponte alle Grazie où, près de 280 ans plus tard, Giovanni Panerai ouvrira le premier atelier d’horlogerie de la ville.
Galileo Galilei y retourne en 1610, après une période consacrée à l’enseignement et à la recherche, à l’université de Padoue. Sa réputation d’homme de sciences est désormais faite, comme en témoigne le titre de « mathématicien et philosophe du Grand Duc de Toscane » auquel le nomme Côme de Médicis. Il doit avant tout sa notoriété à l’invention du Télescope et aux découvertes auxquelles elle le conduit. En janvier 1610, Galileo Galilei observe le mouvement des satellites de Jupiter, qu’il a baptisés « astres médicéens » et dont l’existence lui fournit une preuve empirique absolument capitale à l’appui de la théorie héliocentrique copernicienne.
Ces observations sont permises par des lentilles nouvelles, polies à Florence, où exercent des maîtres-artisans dont l’art sera de nouveau mis à profit des siècles plus tard par les laboratoires Panerai. Fort de ses observations célestes, Galileo Galilei se lance dans une autre conquête fondamentale pour l’époque : le calcul des longitudes en mer. Il propose une méthode qui utilise le mouvement régulier des satellites de Jupiter en guise d’horloge céleste.
Exacte en théorie, la méthode se heurte en pratique à la difficulté à observer le ciel de façon stable depuis un bateau qui tangue. Il faudra attendre l’invention du chronomètre de marine, un siècle et demi plus tard, pour que soit trouvée une solution définitive au problème.
On ne saurait parler de mesure du temps sans évoquer la contribution fondamentale qu’a eue Galileo Galilei dans ce domaine. C’est en effet au grand génie toscan que l’on doit la loi sur l’isochronisme des oscillations du pendule, qui ouvre la voie à des conceptions chronométriques entièrement renouvelées.
Galileo Galilei imagine un système de comptage utilisant la constance des oscillations du pendule et l’applique également au calcul de la longitude. La méthode ne donne pas les résultats espérés mais son système constitue l’étincelle d’où sortira l’horlogerie moderne…
Janvier 2010 : Tout juste quatre siècles après les observations célestes de Galileo Galilei, Officine Panerai rend hommage au génie toscan, en réalisant son Jupiterium…
Le ciel, la terre, la mer, la mesure du temps. Les liens entre Galileo Galilei et Officine Panerai décrivent une trajectoire où s’entrecroisent l’astronomie, l’optique, la mécanique de précision, les instruments et les méthodes de navigation.
La ville de Florence en Toscane, où Galileo Galilei passera de longues années, est le point de départ de cet itinéraire. Originaire de Pise, Galileo Galilei s’y installe pour la première fois en 1574. Il a alors dix ans et habite avec sa famille sur l’actuel Piazza de’ Mozzi, à deux pas du Ponte alle Grazie où, près de 280 ans plus tard, Giovanni Panerai ouvrira le premier atelier d’horlogerie de la ville.
Galileo Galilei y retourne en 1610, après une période consacrée à l’enseignement et à la recherche, à l’université de Padoue. Sa réputation d’homme de sciences est désormais faite, comme en témoigne le titre de « mathématicien et philosophe du Grand Duc de Toscane » auquel le nomme Côme de Médicis. Il doit avant tout sa notoriété à l’invention du Télescope et aux découvertes auxquelles elle le conduit. En janvier 1610, Galileo Galilei observe le mouvement des satellites de Jupiter, qu’il a baptisés « astres médicéens » et dont l’existence lui fournit une preuve empirique absolument capitale à l’appui de la théorie héliocentrique copernicienne.
Ces observations sont permises par des lentilles nouvelles, polies à Florence, où exercent des maîtres-artisans dont l’art sera de nouveau mis à profit des siècles plus tard par les laboratoires Panerai. Fort de ses observations célestes, Galileo Galilei se lance dans une autre conquête fondamentale pour l’époque : le calcul des longitudes en mer. Il propose une méthode qui utilise le mouvement régulier des satellites de Jupiter en guise d’horloge céleste.
Exacte en théorie, la méthode se heurte en pratique à la difficulté à observer le ciel de façon stable depuis un bateau qui tangue. Il faudra attendre l’invention du chronomètre de marine, un siècle et demi plus tard, pour que soit trouvée une solution définitive au problème.
On ne saurait parler de mesure du temps sans évoquer la contribution fondamentale qu’a eue Galileo Galilei dans ce domaine. C’est en effet au grand génie toscan que l’on doit la loi sur l’isochronisme des oscillations du pendule, qui ouvre la voie à des conceptions chronométriques entièrement renouvelées.
Galileo Galilei imagine un système de comptage utilisant la constance des oscillations du pendule et l’applique également au calcul de la longitude. La méthode ne donne pas les résultats espérés mais son système constitue l’étincelle d’où sortira l’horlogerie moderne…
Janvier 2010 : Tout juste quatre siècles après les observations célestes de Galileo Galilei, Officine Panerai rend hommage au génie toscan, en réalisant son Jupiterium…
Le Jupiterium d’Officine Panerai
Tenant compte des particularités du point de vue de Galileo, le Jupiterium, créé entièrement par Officine Panerai, est un instrument mécanique qui indique les positions du soleil, de la lune et de Jupiter en fonction de la position sur la Terre de celui qui les observe.
La sphère transparente du Jupiterium contient la Terre en son centre. Les autres corps célestes lui tournent autour, en fonction du point d’observation terrestre, à l’intérieur d’un parallélépipède de verre de 75 cm de long et de 86 cm de haut.
Le mécanisme à remontage manuel du Jupiterium repose sur une base en acajou et est alimenté par une montre à calendrier perpétuel avec une réserve de marche (affichage linéaire) de 40 jours !
À l’intérieur du parallélépipède se trouve un globe transparent qui représente la voûte céleste. Il est formé de deux calottes figurant les hémisphères austral et boréal, unies par un fin liseré, qui symbolise l’équateur terrestre et où ont été gravés les douze signes du zodiaque. Sur les deux hémisphères sont reproduites les constellations, réalisées en Superluminova tout comme les astres, ce qui leur permet de briller dans la nuit, comme dans la réalité.
La voûte céleste, mobile, tourne sur elle-même pour figurer le mouvement apparent des astres vu par un observateur posté sur terre ; elle accomplit une révolution en 23 heures et 56 minutes par rotation, soit la durée d’un jour sidéral.
Animés par un mouvement réglé sur celui de l’horloge, tous les corps célestes, à l’exception de la terre, se déplacent à l’intérieur de la sphère céleste, parcourant leur orbite en temps réel : la Lune tourne autour de la terre en 27,32 jours ; le Soleil fait un tour complet en 365,26 jours ; Jupiter accomplit une révolution autour du Soleil en 11,87 ans, tandis que ses satellites – Io, Europe, Callisto et Ganymède – décrivent leur orbite en 1,8 ; 3,6 ; 7,2 et 16,7 jours respectivement.
Au pied de ce système de bras et contrepoids soutenant les planètes se trouve un secteur de cercle muni de quatre guichets où s’affichent les indications du calendrier perpétuel, à savoir, dans l’ordre : le jour, le quantième, le mois, l’année. Le calendrier perpétuel a pour caractéristique de ne nécessiter aucune correction jusqu’en l’an 2100, année qui, théoriquement bissextile, ne le sera pas en pratique pour corriger les petits décalages du calendrier grégorien.
Situé sous la sphère, sur le socle en acajou se trouve le cadran de l’horloge : conçu dans le style Panerai le plus pur, sa toile de fond est noire et trouée de longs index bâtons et de grands chiffres arabes à 12 heures et 6 heures, tous luminescents, à l’instar des aiguilles. En plus des heures, minutes et secondes, le cadran donne l’indication du jour et de la nuit ainsi que la réserve de marche.
Composée de 1.476 pièces, le Jupiterium Panerai comprend une grande partie de pièces en titane et pèse 110 kilogrammes en tout. A travers cette extraordinaire horloge-planetarium (il n’en existe que trois exemplaires au monde : un à Florence, un à Neuchâtel et un dernier qui tourne dans différentes expositions) la manufacture Officine Panerai a voulu rendre hommage au père de la science moderne et à l’homme qui a ouvert la voie à l’horlogerie de précision, en formulant les lois sur le pendule.
Tenant compte des particularités du point de vue de Galileo, le Jupiterium, créé entièrement par Officine Panerai, est un instrument mécanique qui indique les positions du soleil, de la lune et de Jupiter en fonction de la position sur la Terre de celui qui les observe.
La sphère transparente du Jupiterium contient la Terre en son centre. Les autres corps célestes lui tournent autour, en fonction du point d’observation terrestre, à l’intérieur d’un parallélépipède de verre de 75 cm de long et de 86 cm de haut.
Le mécanisme à remontage manuel du Jupiterium repose sur une base en acajou et est alimenté par une montre à calendrier perpétuel avec une réserve de marche (affichage linéaire) de 40 jours !
À l’intérieur du parallélépipède se trouve un globe transparent qui représente la voûte céleste. Il est formé de deux calottes figurant les hémisphères austral et boréal, unies par un fin liseré, qui symbolise l’équateur terrestre et où ont été gravés les douze signes du zodiaque. Sur les deux hémisphères sont reproduites les constellations, réalisées en Superluminova tout comme les astres, ce qui leur permet de briller dans la nuit, comme dans la réalité.
La voûte céleste, mobile, tourne sur elle-même pour figurer le mouvement apparent des astres vu par un observateur posté sur terre ; elle accomplit une révolution en 23 heures et 56 minutes par rotation, soit la durée d’un jour sidéral.
Animés par un mouvement réglé sur celui de l’horloge, tous les corps célestes, à l’exception de la terre, se déplacent à l’intérieur de la sphère céleste, parcourant leur orbite en temps réel : la Lune tourne autour de la terre en 27,32 jours ; le Soleil fait un tour complet en 365,26 jours ; Jupiter accomplit une révolution autour du Soleil en 11,87 ans, tandis que ses satellites – Io, Europe, Callisto et Ganymède – décrivent leur orbite en 1,8 ; 3,6 ; 7,2 et 16,7 jours respectivement.
Au pied de ce système de bras et contrepoids soutenant les planètes se trouve un secteur de cercle muni de quatre guichets où s’affichent les indications du calendrier perpétuel, à savoir, dans l’ordre : le jour, le quantième, le mois, l’année. Le calendrier perpétuel a pour caractéristique de ne nécessiter aucune correction jusqu’en l’an 2100, année qui, théoriquement bissextile, ne le sera pas en pratique pour corriger les petits décalages du calendrier grégorien.
Situé sous la sphère, sur le socle en acajou se trouve le cadran de l’horloge : conçu dans le style Panerai le plus pur, sa toile de fond est noire et trouée de longs index bâtons et de grands chiffres arabes à 12 heures et 6 heures, tous luminescents, à l’instar des aiguilles. En plus des heures, minutes et secondes, le cadran donne l’indication du jour et de la nuit ainsi que la réserve de marche.
Composée de 1.476 pièces, le Jupiterium Panerai comprend une grande partie de pièces en titane et pèse 110 kilogrammes en tout. A travers cette extraordinaire horloge-planetarium (il n’en existe que trois exemplaires au monde : un à Florence, un à Neuchâtel et un dernier qui tourne dans différentes expositions) la manufacture Officine Panerai a voulu rendre hommage au père de la science moderne et à l’homme qui a ouvert la voie à l’horlogerie de précision, en formulant les lois sur le pendule.
L’Osteria di Giovanni : pour un bon diner florentin… à Florence
Florence regorge de restaurants. Souvent chers et pas tous bons… Parmi tous ces établissements, voici une petite adresse qui devrait ravir vos papilles.
Située à quelques pas de l’Arno, tout près de la piazza Goldoni, dans la via del Moro, cette auberge à la décoration traditionnelle vous prépare à merveille le célèbre « bisteca alla fiorentina », l’un des plats les plus réputés de la région. Cette énorme côte de bœuf de la race chianina est cuite à la braise et arrosée d’un filet d’huile d’olive.
Pour ceux qui aiment les abats, le chef cuisine aussi les fameuses « trippa alla fiorentina » (trippes à la tomate et au parmesan). Les antipasti sont délicieux autant que les fameux cantuccini (petits gâteaux croquants aux amandes).
Le tout pour un prix raisonnable ; compter dans les 50 euros par personne. Voir adresse dans encadré ci –dessous.
Florence regorge de restaurants. Souvent chers et pas tous bons… Parmi tous ces établissements, voici une petite adresse qui devrait ravir vos papilles.
Située à quelques pas de l’Arno, tout près de la piazza Goldoni, dans la via del Moro, cette auberge à la décoration traditionnelle vous prépare à merveille le célèbre « bisteca alla fiorentina », l’un des plats les plus réputés de la région. Cette énorme côte de bœuf de la race chianina est cuite à la braise et arrosée d’un filet d’huile d’olive.
Pour ceux qui aiment les abats, le chef cuisine aussi les fameuses « trippa alla fiorentina » (trippes à la tomate et au parmesan). Les antipasti sont délicieux autant que les fameux cantuccini (petits gâteaux croquants aux amandes).
Le tout pour un prix raisonnable ; compter dans les 50 euros par personne. Voir adresse dans encadré ci –dessous.
Infos pratiques
Musée Galilée (Museo Galileo) – Institut et musée d’histoire des sciences de Florence
Piazza dei Giudici 1
50122 Firenze
Tel. +39 055 265311
Fax +39 055 2653130
info@museogalileo.it
www.museogalileo.it
Horaires
Ouvert toute la semaine 9h30 – 18h00 ; mardi 9h30 – 13h00
Osteria di Giovanni
Via del Moro 22
50123 Firenze
Tél : 39 055 284897
www.osteriadigiovanni.com
info@osteriadigiovanni.com
Piazza dei Giudici 1
50122 Firenze
Tel. +39 055 265311
Fax +39 055 2653130
info@museogalileo.it
www.museogalileo.it
Horaires
Ouvert toute la semaine 9h30 – 18h00 ; mardi 9h30 – 13h00
Osteria di Giovanni
Via del Moro 22
50123 Firenze
Tél : 39 055 284897
www.osteriadigiovanni.com
info@osteriadigiovanni.com