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Omega présente la Seamaster Diver 300M « Vancouver 2010 »


Alors que les Jeux Olympiques d’Hiver « Vancouver 2010 » viennent de démarrer au Canada, la marque horlogère suisse Omega (Swatch Group), chronométreur officiel des JO pour la 24ème fois, vient de présenter un nouveau modèle de Seamaster : la Seamaster Diver 300M « Vancouver 2010 ». Profitons également de cette grande rencontre sportive hivernale pour revenir sur l’histoire étroite qu’entretient la marque de Bienne avec le chronométrage sportif.


Seamaster Diver 300M « Vancouver 2010 »

Omega présente la Seamaster Diver 300M « Vancouver 2010 »
Février 2009 : alors que l’horloge du compte à rebours Omega détaillant le temps nous séparant des Jeux Olympiques d’Hiver de Vancouver en 2010 va indiquer la date emblématique de « Jour J moins 1 an », Omega lance deux montres produites en séries limitées pour célébrer cet événement.

L’Omega Seamaster Diver 300m « Vancouver 2010 » Edition Limitée se décline en deux versions de 41 mm et 36,25 mm de diamètre limitées à 2010 pièces.

Ces montres sont équipées du calibre Omega Co-Axial 2500. Ces garde-temps présentent un cadran blanc laqué contrastant avec la bague en aluminium anodisé rouge. Cette opposition de couleurs évoque le drapeau canadien, avec sa majestueuse feuille d’érable rouge tranchant avec la pureté du fond blanc. Le cadran blanc est également évocateur de la neige et de la glace, éléments qui seront appelés à jouer un rôle central durant les Jeux d’Hiver de Vancouver.

Le lien unissant ces montres aux Jeux de 2010 est encore souligné par les anneaux aux couleurs olympiques formant le contrepoids de l’aiguille des secondes. Aiguilles et index sont revêtus de superluminova blanche qui, dans l’obscurité ou dans la pénombre, projette des reflets délicatement bleutés.

La Seamaster Diver 300m « Vancouver 2010 » Edition Limitée présente nombre d’attributs spécifiques aux montres de plongée professionnelle, tels qu’une couronne unidirectionnelle, une valve à hélium et une étanchéité garantie jusqu’à 300 mètres.

Le fond du boîtier est frappé du logo « llanaak » des Jeux de Vancouver 2010 représentant une statue faite de pierres empilées, telle que les représentants des Premières Nations canadiennes érigeaient pour saluer quiconque passant sur leur territoire. Le nom de ce logo, Ilanaak, dérive d’un mot signifiant « ami » en inuktitut, l’une des langues inuit parlées au Canada. Le fond du boîtier est également gravé du numéro de la montre produite en édition limitée (0000/2010).

La collection Olympic Timeless

Omega présente la Seamaster Diver 300M « Vancouver 2010 »
La collection Omega Timeless rend hommage à la relation de longue date unissant la marque aux Jeux Olympiques.

Chaque montre composant cette collection présente un lien innovant avec les Jeux.

Ainsi, les six modèles présentés ici sont dotés soit de la combinaison Omega composée de cinq compteurs positionnés de manière à former les anneaux olympiques, soit du contrepoids de l’aiguille des secondes au centre dont la forme et les couleurs sont celles des anneaux olympiques.

Chaque montre de la collection Timeless est équipée de la technologie de l’échappement Omega Co-Axial et toutes sont des chronomètres dont la certification COSC atteste de leur précision.

La collection Timeless complète les garde-temps Seamaster Diver 300M « Vancouver 2010 » Limited Edition célébrant le retour des Jeux Olympiques d’Hiver sur le sol Canadien.

Omega & les Jeux Olympiques d’Hiver, partenaires depuis 74 ans

Omega présente la Seamaster Diver 300M « Vancouver 2010 »
Aujourd’hui, 12 février 2010, la Cérémonie d’Ouverture a donné le coup d’envoi aux 24e Jeux Olympiques chronométrés par les spécialistes suisses. A partir du 12 mars, Omega remplira les mêmes fonctions pour les Jeux Paralympiques.

En 1936, lors de sa première mission de chronométrage des Jeux Olympiques d’Hiver disputés à Garmisch-Partenkirchen (Allemagne), Omega avait délégué un seul technicien en charge des 27 chronographes de poche utilisés pour l’ensemble des compétitions. Soixante-dix ans plus tard à Turin, Omega avait déployé 208 professionnels –127 chronométreurs et 81 responsables du traitement des données– en charge de quelque 220 tonnes d’équipement.

En 2010, les Jeux Olympiques d’Hiver de Vancouver feront appel à encore d’avantage d’hommes et de matériel puisque Omega va mobiliser pour cet événement le plus grand contingent de l’histoire du chronométrage des sports d’hiver.

Rappelons que la tradition du chronométrage olympique d’Omega a débuté en 1932, aux Jeux de Los Angeles. Au-delà de son important rôle au sein du mouvement olympique, Omega est à la base de développements technologiques particulièrement importants dans le domaine du chronométrage sportif en général.

Les Jeux de Vancouver débuteront le 12 février 2010 et se dérouleront sur une période de 17 jours. Plus de 5.500 athlètes et officiels en provenance de plus de 80 pays feront de ces Jeux les plus importants Jeux Olympiques d’Hiver de l’histoire. Les Jeux Paralympiques, pour lesquels Omega officiera également en tant que Chronométreur Officiel, débuteront le 12 mars et dureront dix jours. Les organisateurs s’attendent à ce que les Jeux Paralympiques attirent quelque 1350 athlètes et officiels de plus de quarante pays.

Durabilité : un thème clé

Le COVAN (le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’Hiver de 2010 à Vancouver) oeuvre pour que les Jeux génèrent un développement économique et environnemental positif et durable pour les villes de Vancouver et de Whistler, villes organisatrices de ces jeux. Ce comité travaille entre autres pour que tout changement apporté aux superbes paysages de la région s’intègre en douceur au sein de la communauté une fois les Jeux terminés.

Alors que Pékin avait lancé la construction de structures spectaculaires tels que le stade national (surnommé le « nid d’oiseau ») et le centre national de natation (le fameux « Water Cube »), le COVAN privilégie une approche plus douce consistant à améliorer les infrastructures existantes et à construire de nouveaux équipements qui serviront aux habitants de Vancouver et de Colombie Britannique bien après que les spectateurs et les médias soient repartis.

L’édification de larges structures spécialement construites pour les Jeux n’ajouterait rien aux splendeurs naturelles de la Colombie Britannique et à la beauté à couper le souffle de Vancouver et de Whistler. Ainsi, les structures existantes sont adaptées aux besoins des Jeux Olympiques d’Hiver et les nouvelles constructions contribueront à améliorer la qualité de vie des habitants après les Jeux.

Les Jeux Olympiques d’Hiver de Vancouver 2010 seront suivis par trois milliards de téléspectateurs à travers le monde. Plus de 10’000 représentants de la presse devraient couvrir l’événement et l’on s’attend à ce que le site Internet vancouver2010.com reçoive quelque 75 millions de visiteurs.

Le chronométrage Omega et les Jeux Olympiques d’Hiver

Omega présente la Seamaster Diver 300M « Vancouver 2010 »
Personne ne peut dire lequel des quelque 80 pays participant aux Jeux Olympiques d’Hiver de Vancouver 2010 remportera le plus grand nombre de médailles, mais une chose est certaine : chaque médaillé de chaque compétition aura vu ses résultats chronométrés ou mesurés et affichés par Omega !

1932 fut une année charnière dans l’histoire du chronométrage sportif : cette année-là, Omega devint Chronométreur Officiel des Jeux Olympiques de Los Angeles. Toutes les compétitions furent chronométrées au moyen des 30 chronographes de grande précision fournis par la compagnie (la précision de chronomètre de chacun de ces chronographes était certifiée par l’Observatoire de Neuchâtel). Ce fut précisément cette précision officiellement certifiée qui avait convaincu le Comité d’Organisation Olympique de choisir Omega pour chronométrer les Jeux. Les résultats officiels étaient alors donnés avec une précision du cinquième ou du dixième de seconde.

1936 : un total de 185 chronographes destinés au chronométrage des Jeux Olympiques de Berlin furent transportés dans une valise depuis Bienne jusqu’à la capitale allemande par Paul-Louis Guignard, un horloger alors âgé de 29 ans et travaillant pour Omega. Durant ces Jeux, le grand Jesse Owens (USA) remporta de manière inoubliable quatre médailles d’or (à cette époque, les athlètes utilisaient de petites pelles pour creuser des trous leur permettant de s’élancer au signal du départ).

1948 : pendant les Jeux Olympiques d’Hiver de Saint-Moritz, Omega utilisa pour la première fois des cellules photoélectriques. Pour la première fois, le système de chronométrage était ainsi enclenché automatiquement à l’ouverture du portillon de départ. Aux Jeux Olympiques d’Été qui se déroulèrent à Londres, la première caméra photo-finish, « l’oeil magique », fut utilisée conjointement à l’équipement de chronométrage d’Omega. Permettant de modifier la vitesse d’enregistrement des images en fonction des besoins de chaque sport, cette caméra, qui enregistrait en continu, pouvait ainsi s’adapter à des disciplines aussi diverses que l’aviron ou le cyclisme. Cette Olympiade fut marquée par l’avènement d’appareils dont la précision commençait à surpasser les performances humaines.

1952 : inventée en 1949, l’Omega Racend Timer fit son apparition aux Jeux de 1952. Grâce à cette caméra, les temps des athlètes étaient désormais indiqués à la fraction de seconde en dessous de l’image montrant le passage de la ligne d’arrivée. Les Jeux d’Helsinki furent également marqués par l’avènement de l’ère du quartz et de l’électronique et par l’apparition d’appareils tels que l’Omega Time Recorder (OTR). Les temps officiels étaient désormais enregistrés avec une précision du centième de seconde. Ses compétences en matière de chronométrage valurent à Omega de recevoir la prestigieuse Croix du Mérite Olympique.

1956 : les portillons de départ furent utilisés pour la première fois dans les compétitions de ski alpin aux Jeux Olympiques d’Hiver de Cortina d’Ampezzo, en Italie. Le chronographe était couplé à un signal acoustique doublé d’un signal lumineux – rouge, jaune, puis vert – et était enclenché automatiquement. L’innovation la plus spectaculaire fut toutefois dévoilée dans la piscine de Melbourne lors des Jeux d’Été : le Swim Eight-O-Matic, premier chronographe semi-automatique développé pour les compétitions de natation. Avec son affichage digital, il permit aux chronométreurs d’établir le classement de nageurs finissant pratiquement dans le même temps.

1960 : une décision très controversée aux Jeux d’Été de 1960 à Rome –les dernières compétitions chronométrées par Omega où les concurrents étaient départagés sur la base de l’observation humaine– donna naissance à une innovation majeure pour les compétitions de natation : les panneaux de contact automatiques.

1964 : inventée en 1961, l’Omegascope révolutionna le chronométrage en introduisant le concept de « temps réel » dans les retransmissions sportives télévisées. Cette nouvelle technologie, qui ne laissait plus aucune place à l’erreur puisque qu’elle était vue par des millions de téléspectateurs, fut utilisée aux Jeux Olympiques d’Hiver d’Innsbruck, les premiers Jeux à être entièrement chronométrés électroniquement. Jamais encore les spectateurs en dehors du site de compétition n’avaient été si rapidement et si bien informés sur un événement se produisant à distance.

1968 : le « chronométrage intégré » fut introduit aux Jeux de Grenoble et de Mexico. L’apparition de l’Omega Photosprint Photoprinter, capable de développer en 30 secondes la photographie de fin de course et le temps s’y rapportant, permit également une transmission des résultats plus large et plus rapide que jamais. L’avancée technologique la plus spectaculaire aux Jeux Olympiques de Mexico fut l’introduction des panneaux de contact permettant aux nageurs de stopper le chronographe de leur propre main, supprimant ainsi la nécessité de positionner des chronométreurs au bord de la piscine. Un haut-parleur lié au signal de départ et placé derrière chaque bloc de départ permettait également à tous les nageurs d’entendre le signal au même moment. La Swim-O-Matic qui avait succédé à la Swim Eight-O-Matic était précise au millième de seconde, mais ce ne fut qu’en 1972 que le potentiel de ce système fut pleinement exploité – pour une course seulement.

1972 : les spectateurs furent les témoins à Munich de la controverse soulevée par la seule et unique médaille remportée dans un bassin de natation sur la base du chronométrage au millième de seconde lors du 400 mètres quatre nages, le Suédois Gunnar Larsson, double champion européen, et l’Américain Tim McKee, couvrirent la distance en 4:31.98. Larsson fut officiellement déclaré vainqueur grâce à son temps de 4:31.981 contre 4:31.983 pour McKee. Cette controverse amena la FINA à changer ses règles quelques jours plus tard et les temps ne furent dès lors affichés qu’au centième de seconde.

1976 : le score parfait de 10,0 de Nadia Comaneci fut sans conteste l’un des moments les plus mémorables des Jeux de Montréal : le tableau, qui n’avait pas été conçu pour afficher une performance parfaite, indiqua le score de 1,00. Les spectateurs comprirent cependant parfaitement l’importance de l’événement auquel ils venaient d’assister.

1980 : l’Omega Game-O-Matic, qui calculait et affichait le rang des athlètes au moment où ils passaient la ligne d’arrivée, fut utilisé pour la première fois aux Jeux Olympiques d’Hiver de Lake Placid. La nouvelle version de la Swim-O-Matic présente les dimensions d’un porte-documents et ne pèse plus que 1,2 kg – comparé aux 150 kg de son colossal prédécesseur datant de 1976.

1984 : les Jeux Olympiques de Los Angeles furent les premiers à proposer des images photo-finish en couleurs. Leurs reproductions sur papier, signées pour certaines par les athlètes, étaient particulièrement recherchées. L’année 1984 vit également l’introduction des détecteurs de faux départs Omega dans les compétitions olympiques. La précision du chronométrage permit pour la première fois dans l’histoire de la natation olympique d’attribuer deux médailles d’or dans une même course : au 100 mètres nage libre, les Américaines Carrie Steinseifer et Nancy Hogshead avaient toutes deux terminé en 55.92 secondes.

1988 : Calgary et Séoul furent les premiers Jeux Olympiques dont le chronométrage informatique, les résultats et les analyses furent conservés pour la postérité dans des bases de données. A Séoul, les panneaux Video Matrix Omega affichèrent pour la première fois les images en couleurs.

1992 : aux Jeux d’Hiver d’Albertville, les patineurs de vitesse furent les premiers à bénéficier de l’Omega Scan-O-Vision, un système permettant de mesurer de manière digitale les temps au millième de seconde sur la ligne d’arrivée. Ce système permet de « photographier » le temps en le combinant à une image continue pour constituer un seul document. Ce système marque l’avènement d’une nouvelle ère dans la science du chronométrage.

1996 : les Jeux d’Été d’Atlanta virent l’introduction du premier chronométrage olympique « global » qui, pour chaque sport et pour chaque discipline, offrait une trilogie du chronométrage : le chronométrage proprement dit, le traitement des données et l’annonce des résultats. Héritier de l’Omegascope (1961) et du chronométrage intégré (Jeux Olympiques de Mexico, 1968), ce système global représente rien moins que la troisième révolution vécue par le chronométrage moderne. Les régates de voile qui se déroulèrent à Savannah mirent en évidence les atouts du système GPS (Global Positioning System) – l’une des vingt innovations introduites par Swatch aux Jeux d’Atlanta. En athlétisme, les accélérations et les vitesses mesurées lors des sprints permirent d’établir que le champion olympique du 100 mètres, Donovan Bailey, fut le dernier à s’élancer hors des blocs de départ mais remporta la course grâce à une accélération supérieure à celle de tous ses adversaires et qui lui permit d’être le plus rapide sur la ligne d’arrivée.

2000 : l’année 2000 vit l’introduction de l’ Omega Live Timing sur le site Internet www.omegatiming.com. Moins de 15 secondes après que le nageur ait touché le panneau de contact, les temps intermédiaires, le classement et des informations extraites des archives étaient à la disposition du monde entier qui pouvait les lire et les télécharger sur Internet. Pour certaines compétitions, les progrès technologiques permirent d’offrir la possibilité aux téléspectateurs de comparer les performances des athlètes par rapport au record mondial, représenté durant la course par une ligne rouge apparaissant sur les écrans de télévision.

2004-2006 : le radar, déjà utilisé pour les matches de tennis, fut employé pour la première fois en 2004 lors des compétitions de beach-volley aux Jeux d’Été d’Athènes. En 2006, aux Jeux d’Hiver de Turin, des transpondeurs furent attachés aux chevilles des patineurs de vitesse, permettant aux chronométreurs d’identifier toute brusque accélération, les vitesses atteintes dans les virages ou la fin prématurée de la compétition pour les coureurs victimes d’une chute.

2010 et au-delà
Pour chaque Jeu Olympique, les professionnels du chronométrage Omega développent et redéfinissent l’art et la science du chronométrage sportif de niveau mondial. Nul doute qu’ils continueront à écrire l’histoire du chronométrage lors des Jeux Olympiques de Vancouver en 2010 et de Londres en 2012.

Nouvelles technologies du chronométrage olympique

Omega présente la Seamaster Diver 300M « Vancouver 2010 »
Lors de tous les Jeux Olympiques, les professionnels du chronométrage et du traitement des données d’Omega arrivent avec des tonnes d’équipement – une montagne de matériel comprenant les plus récents et les meilleurs instruments de chronométrage sportif et d’arbitrage. Les Jeux Olympiques sont à chaque fois l’occasion d’introduire de nouvelles technologies.

Voici un aperçu des équipements qui seront utilisés pour la première fois lors de Jeux Olympiques aux Jeux de Vancouver et de Whistler :

Le système de départ électronique

Il est logique de débuter par la description du nouveau système de départ électronique d’ Omega. L’une des images les plus constantes de l’histoire olympique est le pistolet de départ faisant penser aux revolvers des cow-boys de westerns. Cette année, les Jeux Olympiques et Paralympiques d’Hiver voient ce pistolet remplacé par un instrument aux lignes élancées et futuristes, instrument composé d’un flash et d’un générateur de sons. Une pression sur la détente engage trois actions simultanées : un son se fait entendre, un flash lumineux est émis et le chronométrage est enclenché. Si la détente est à nouveau actionnée dans les deux secondes qui suivent, le signal de faux départ retentit. Différents sons peuvent être téléchargés et sélectionnés par ordinateur. Comme pour les pistolets à poudre traditionnels, le son est transmis à des haut-parleurs placés au niveau de chaque concurrent, garantissant ainsi que tous les compétiteurs entendent le signal au même instant. Sur certains sites, le signal de départ est également diffusé par les haut-parleurs à destination du public.

Système haute définition d’attribution des points

Le patinage artistique verra l’introduction du système haute définition d’attribution des points d’Omega Timing. Testé lors de compétitions internationales à Leipzig et à Liberec, ce système a été homologué en 2008 par l’Union Internationale de Patinage (UIP) pour les compétitions placées sous son égide. Cette technologie est utilisée depuis le début de 2009 pour les Championnats UIP et fera sa première apparition olympique aux Jeux de Vancouver. Ce système possède plusieurs autres avantages : une qualité nettement améliorée grâce à son système d’images haute définition et un maniement facilité grâce à une importante réduction de son poids par rapport à ses prédécesseurs. De plus, les chronométreurs d’Omega peuvent désormais apporter tout le soin nécessaire au fonctionnement de ce système sans avoir à compter sur des tiers.

Le Chronos Time en ski alpin
Les compétitions de ski alpin à Vancouver seront marquées par les débuts olympiques du Chronos Timer. Cet appareil que l’on doit à Omega Timing a déjà été utilisé comme dispositif de sauvegarde lors de slaloms et de slaloms géants disputés à Adelboden, en Suisse, et a été employé comme instrument de chronométrage principal pour les courses d’entraînement et deux descentes disputées lors de la Coupe d’Europe à Wengen. Son prochain grand rendez-vous sera avec les Jeux Olympiques de Vancouver en 2010.

Le système Omega Universal Tracking

Pour les compétitions de ski de fonds à Vancouver, Omega utilisera le système Omega Universal Tracking basé sur la technologie du GPS (Global Positioning System) pour déterminer la position des athlètes tout au long de la course. Un système similaire avait déjà été utilisé avec un franc succès en 2008 aux Jeux Olympiques de Pékin lors du triathlon et des courses de cyclisme sur route. Grâce à ce système, les chronométreurs peuvent à tout moment mesurer la distance séparant les skieurs. Il sera également possible d’afficher leur position grâce à une animation en trois dimensions sur une piste virtuelle basée sur des données satellites. Un prototype avait été utilisé lors de la saison de ski 2008/09 mais les Jeux de Vancouver et de Whistler marqueront les débuts olympiques de ce système.

Transpondeurs en ski cross et snowboard cross

Une nouvelle discipline fera son apparition aux Jeux d’Hiver de Vancouver 2010 : le ski cross. Cette compétition freestyle verra l’utilisation de transpondeurs qui permettent l’affichage des positions intermédiaires pendant la course. Les transpondeurs seront également utilisés pour les compétions dames et messieurs de snowboard cross.

Le portail de départ « Snowgate »

Pour la première fois dans l’histoire des Jeux Olympiques, les skieurs alpins débutent leur course en passant par un nouveau portique appelé « Snowgate ». Les avancées technologiques permettent aujourd’hui de générer l’impulsion de départ lorsque la barre poussée par le skieur atteint un angle précis – le même pour chaque compétiteur. Ce mécanisme est relié à un dispositif de contrôle comprenant un système principal et un système de secours. Ces systèmes font appel à des technologies différentes : l’un est purement mécanique alors que l’autre est électromécanique. Les skieurs bénéficient d’une fenêtre de dix secondes (de cinq secondes avant à cinq secondes après le temps de départ officiel) pendant laquelle ils choisissent de s’élancer à n’importe quel moment. Pendant cette période, le chronométrage est automatiquement enclenché lorsqu’ils franchissent le portique ; dans le cas contraire, ils sont disqualifiés.

Omega et la technologie de chronométrage olympique

Omega présente la Seamaster Diver 300M « Vancouver 2010 »
Omega officia pour la première fois en tant que Chronométreur Officiel Olympique aux Jeux de Los Angeles de 1932. En 2010, aux Jeux d’Hiver de Vancouver, Omega assumera cette responsabilité pour la 24e fois.

Omega et le CIO ont signé un contrat prolongeant leur association jusqu’en 2020. Pendant plus de trois quarts de siècle, les efforts entrepris par Omega dans les domaines du chronométrage et du traitement de données ont été à l’image de l’attention portée par la marque au développement des technologies du chronométrage proprement dites.

A chaque olympiade, Omega est fière de se mettre au service d’extraordinaires athlètes en provenance du monde entier. La compagnie met toujours tout en oeuvre pour assurer que leurs performances sportives soient mesurées par des équipements à la pointe du progrès et par les meilleurs chronométreurs au monde.

Omega et le bobsleigh : l’un des plus importants sports hivernaux célèbre 86 ans de gloire olympique

La naissance du Bobsleigh à St Moritz

Des recherches sur l’origine du bobsleigh amènent directement à St. Moritz, la très huppée station alpine suisse qui était, à la fin des années 1800, une destination particulièrement prisée par la haute société anglaise. Des traîneaux de toutes sortes étaient depuis longtemps utilisés pour le transport, mais l’addition d’un mécanisme rudimentaire permettant de virer transforma la luge séculaire en un engin de course et une nouvelle compétition sportive était née. Les luges en bois furent rapidement transformées en « bobsleighs » d’acier (l’origine de ce nom anglais vient de la manière dont les équipes « bobbed », c’est-à-dire faisaient glisser leur luge en avant et en arrière pour assurer un démarrage plus rapide).

Le premier club de bobsleigh fut créé à St. Moritz en 1897 et la plus ancienne piste au monde y fut construite en 1904. Aujourd’hui, l’Olympia Bob Run St. Moritz/Celerina, longue de 1722 mètres, est la seule piste naturelle encore utilisée lors de compétitions internationales. Cette piste, dont le départ se situe sur les hauteurs de St. Moritz, a un dénivelé de 130 mètres et présente une série de courbes et de virages dont les noms (Snake, Horseshoe, Telephone, Devil’s Dyke) remontent à ses origines et rappellent que des gentlemen anglais furent les premiers à oser s’y lancer.

Le bobsleigh se développa rapidement dans d’autres stations d’hiver dans les années précédant la Première Guerre Mondiale. Sa popularité grandissante amena la création en 1923 de la Fédération Internationale de Bobsleigh et de Tobogganing (FIBT) qui demeure à ce jour l’association faîtière régissant ce sport. Une compétition de bob à quatre était déjà au programme des premiers Jeux Olympiques d’Hiver organisés à Chamonix (France) en 1924. Quatre ans plus tard, lorsque St. Moritz reçut pour la première fois les Jeux Olympiques d’Hiver, une compétition de bob à cinq avait été ajoutée, remplacée aux Jeux d’Hiver de 1932 par une compétition de bob à deux. Depuis, le format de ces compétitions demeure inchangé puisque des bobs à deux ou à quatre places sont toujours utilisés dans les courses modernes, tant chez les messieurs que chez les dames.

Le bobsleigh moderne : un profil caréné et bâti pour la vitesse

Ce sport a énormément évolué depuis le temps où les téméraires pionniers de cette discipline chevauchèrent leurs luges de bois sur les pentes verglacées des Alpes, il y a de cela plus d’un siècle. Les premiers bobeurs étaient des sportifs accomplis qui pratiquaient souvent l’athlétisme et possédaient donc la force et la vitesse essentielles à un bon départ sur une piste de bobsleigh. A mesure que ce sport gagna en popularité, des règles furent introduites pour limiter le poids du bob et de son équipage, ce qui conduisit aux bobs carénés en fibre de verre et aux bobeurs sveltes mais puissants que l’on connaît aujourd’hui.

Avec leur profil aérodynamique et leur quatre patins d’acier (deux à l’avant et deux à l’arrière), les bobs modernes sont conçus pour dévaler la piste à des vitesses de plus de 145 km/h. Les patins avant sont dirigés grâce à des câbles tenus par le pilote. Le freineur positionné à l’arrière du bob actionne les poignées de freinage qui agissent sur une plaque dont le contact avec la glace ralentit le bob. L’équipage d’un bob à deux est composé d’un pilote et d’un freineur ; le bob à quatre comprend deux membres supplémentaires qui aident à pousser le traîneau au départ. La longueur maximale du bobsleigh à quatre places est de 3,80 mètres ; sa largeur maximale est de 0,67 mètres et son poids maximal est de 630 kilogrammes, équipage inclus.

La Piste

La fameuse piste Olympia Bob Run St. Moritz/Celerina, construite en 1904 et utilisée sans interruption depuis, est aujourd’hui la seule piste naturelle encore utilisée lors de compétitions internationales – toutes les autres pistes du circuit de la Coupe du monde FIBT étant en glace artificielle. La piste de St. Moritz offre donc aux athlètes un défi unique car sa surface reste imprévisible et change d’une année à l’autre.

Chaque année en novembre, une équipe de spécialistes taille une nouvelle piste à partir de 5’000 m3 de neige et de 4’000 m3 d’eau. L’un des endroits les plus spectaculaires est le virage appelé « Horseshoe » (fer à cheval) dont l’impressionnante paroi s’élève à 6,75 mètres de hauteur et qui peut être entièrement observé depuis une terrasse érigée de l’autre côté de la route. Les bobs peuvent atteindre des vitesses supérieures à 145 km/h et l’équipage est soumis dans ce virage à des accélérations allant jusqu’à cinq fois la force de gravité.

Le rôle du chronométrage Omega

Tout bobeur aspire à établir le meilleur temps possible. En départ debout, l’équipage démarre, court jusqu’à 50 mètres et saute dans le bob. Sur la piste de St. Moritz, l’équipe de chronométreurs d’OMEGA a installé seize paires de photocellules infrarouges mesurant les temps de départ et d’arrivée, les temps intermédiaires ainsi que la vitesse maximale atteinte par chaque équipe. Les premières photocellules OMEGA sont situées dix mètres après la ligne d’où s’élancent les bobeurs. Le temps de départ de chaque équipe est enregistré lorsque le bob passe les premiers rayons infrarouges et le temps final s’inscrit alors que le bob franchit la ligne d’arrivée. Comme dans de nombreux autres sports pour lesquels la vitesse est un élément essentiel, le classement en bobsleigh se joue souvent sur des différences de l’ordre du dixième, du centième, voire du millième de seconde. Lors d’une course de bobsleigh, un avantage d’un dixième de seconde au départ peut se traduire par une avance de trois dixièmes de seconde sur la ligne d’arrivée. En 2007, lors des Championnats mondiaux FIBT disputés à St. Moritz, Omega avait recouru aux systèmes de chronométrage les plus sophistiqués, capables de mesurer des temps et des vitesses au millième de seconde. La précision du chronométrage est un élément fondamental pour la compétition, mais aussi pour l’entraînement: les temps intermédiaires enregistrés tout au long de la piste permettent en effet aux équipes de suivre leurs progrès et de déterminer les secteurs où elles doivent impérativement améliorer leur trajectoire.

Chronométreur officiel des Championnats mondiaux FIBT 2007, de la Coupe du monde FIBT et des Jeux Olympiques d’hiver de Vancouver 2010

Lorsque Omega officia pour la première fois en tant que Chronométreur Officiel de Jeux Olympiques d’Hiver (c’était à Garmisch-Partenkirchen en Allemagne en 1936), les compétitions de bob à quatre et de bob à deux figuraient déjà au programme. Depuis 1936, grâce notamment à ses fonctions de Chronométreur Officiel de onze Jeux Olympiques d’Hiver et d’un grand nombre de compétitions du championnat, Omega a développé un savoir-faire sans égal garant d’un chronométrage et de résultats précis et fiables.

Montres-de-luxe.com | Publié le 12 Février 2010 | Lu 4004 fois






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