Si la première victoire de Rafa à Roland-Garros remonte à 2005, sa toute première rencontre avec Richard Mille remonte quant à elle à 2008. Depuis l’horloger et le joueur de tennis espagnol ont vécu ensemble, l’une des plus belles aventures horlogère du 21ème siècle. Une épopée riche en rebondissements, et pas seulement de petites balles jaunes, mais également d’avancées technologiques majeures !
« Pour moi, collaborer ne signifie pas donner une montre à quelqu’un et organiser une séance photo en guise d’exercice de relations publiques indique Richard Mille. La collaboration doit être réelle, tangible et nourrir la vision pour le futur de l’horlogerie. C’est la raison pour laquelle travailler si étroitement avec Rafael à la création de nouvelles pièces d’horlogerie me comblent ».
Pour la petite histoire rappelons que les deux hommes se sont rencontrés par l’entremise d’un ami commun tennisman. Dès la première entrevue, le contact s’est fait immédiatement. D’autant que c’est le roi d’Espagne Juan Carlos qui le premier, parle de son admiration pour la marque horlogère au jeune majorquin. Problème… Superstitieux comme la plupart des sportifs, Nadal refusait alors de porter une montre pendant ses matchs. C’est la raison pour laquelle, l’horloger a du déployer des trésors d’imagination pour rendre ses montres le plus léger possible !
La RM 35-02 Rafael Nadal (139.500 euros) est animée le nouveau calibre RMAL1 (heures, minutes et secondes) avec platine et ponts en titane grade 5 sablé traité PVD/Titalyt lui assurant une grande rigidité. Son balancier à inertie variable, cadencé à 4 htz, est alimenté par un système de double barillet afin d’améliorer la stabilité du couple. « Inspirée de la RM 35-01, la RM 35-02 est née de la demande de nombreux clients Richard Mille désireux de disposer d’un système de remontage automatique placé au cœur d’un calibre Nadal » précise la marque dans son communiqué. Sa réserve de marche est de 55 h environ.
Quoi de plus évident pour RM que d’utiliser son rotor à géométrie variable breveté, véritable symbole de l’automatisme chez Richard Mille, et qui permet d’adapter le remontage à l’activité du propriétaire de la montre ; avec Nadal elle devrait rarement se trouver sur la position « neutre ». Inédit également dans cette collection, le fond du boitier est protégé par un verre saphir traité antireflet permettant de contempler le calibre sous tous les angles.
Chauffé à 120°C dans un autoclave similaire à ceux utilisés pour les pièces aéronautiques, le matériau est alors prêt à être travaillé chez ProArt, manufacture dédiée à l’usinage des composants et des boîtiers RMe. La fibre de quartz d’un blanc naturel, non teintée selon l’usage en horlogerie, offre un rapport résistance/poids très élevé, des propriétés non-allergènes et une excellente résistance aux UV. A noter que le Quartz-TPT rouge utilisé pour la RM 35-02 peut résister à des chocs allant jusqu’à 5000 g.
« Toutes les montres qu’il m’a demandé de créer pour lui devaient être pour ainsi dire immatérielles, bien réelles mais si légères qu’on les oublie poursuit le patron de la marque. Je pense que lui et moi pouvons affirmer d’un commun accord que la série de montres qui porte son nom incarne à la perfection l’objectif de ce défi ». Elles pèsent toutes dans les 20 grammes bracelet compris, ce qui fait très cher le gramme, on vous l’accorde...