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Richard Mille : partenaire du 19ème Rallye des Princesses


Pour la colonne Vendôme, le réveil fût matinal en ce 3 juin 2018 où pas moins de 90 véhicules historiques se sont ébroués au même moment, dès les premiers rayons du soleil. A leur bord, 180 élégantes, pilotes et co-pilotes, sont venues disputer le désormais incontournable rallye des Princesses dont Richard Mille était le partenaire titre pour la 4e année consécutive.



Pour la première fois en 19 éditions, le rallye a pris la direction du sud-ouest. Pour la manufacture l’idée était de faire vivre cette année à certaines amatrices de belles mécaniques, une véritable expérience immersive. Pour ce faire, elle avait mis à disposition 4 Porsche 356 de 1963, une 911 de 1973, ainsi qu’une Mercedes Pagode 250sl de 1969.
 
Six équipages ont ainsi pu vivre pour la toute première fois, un rallye de l’intérieur. Si l’on parle d’expérience, c’est que le rallye n’est pas une « simple promenade de santé ». Road book, zone de régularité, point de passage obligatoire, contrôle permanent de la vitesse moyenne, les équipages ont fort à faire pour rester dans le rythme.
 
Il s’agit de former dès les premiers kilomètres un duo aux compétences complémentaires, le travail de l’une reposant sur les indications de l’autre. Prenant la direction du Zoo de Beauval, les concurrentes ont pu découvrir sous le soleil, la mythique RN20, passage obligé des vacanciers d’antan en partance pour les Pyrénées ou l’Espagne. 
 
Dès la première zone de régularité, les équipages ont pu saisir toute la subtilité de l’épreuve : coller au plus près de la vitesse moyenne. Et 50km/h, n’est ni 49 ni 51km/h. Il faut donc à chaque virage, à chaque stop, relancer la voiture en permanence pour compenser toutes ces infimes pertes d’allure. Un œil sur le cadenceur, un sur le tachymètre, le 3e sur la route, sous les indications millimétrées de la co-pilote le nez sur ses notes, cette première épreuve a donné du fil à retordre aux pilotes novices. 

Le second jour, l’étape intitulée « Navigation et Châteaux » a mis à rude épreuve l’acuité des co-pilotes dans le pays berrichon de Georges Sand. Avec une invitée surprise : la pluie ! Mais pas une petite bruine matinale. Des trombes. Ce qui pour ces véhicules historiques est un sujet de préoccupation : au-delà du lent passage de balais d’essuie-glace à l’efficacité contestable, les voitures ont eu maille à partir avec de véritables inondations, dont certaines ont provoqué quelques pannes. 
 
Mais grâce à la rapidité de l’assistance et la diligence de l’organisation, la plupart d’entre elles ont pu repartir et rallier la ville étape de Vichy. Le soir, au cocktail, si les traits sont tirés, la bonne humeur reste de mise, chacune ayant à cœur de raconter ses péripéties de la journée.
 
Pour les concurrentes, l’étape de la veille a été l’occasion de prendre le pouls du rallye. D’en intégrer sa cadence et ses imprévues. Dès lors, la journée suivante, visant à rallier Toulouse le long d’un parcours de 482km fût perçu comme une étape, certes décisive, mais pas insurmontable. 
 
La météo de la veille ne s’est pas révélée guerre plus clémente ce jour-là, allant de mal en pis au fur et à mesure que la ville rose s’annonçait. A telle enseigne que de véritables éboulements lors de la traversée de l’Aubrac ont contraints les organisateurs -par mesure de sécurité- à annuler certaines épreuves de régularité.
 
Pour quelques équipages, ces torrents d’eau ont transformé les autos en piscine et ont eu raison de leur mécanique. Au final, la journée qui s’annonçait drue fut dantesque. Au petit matin du 4e jour, comme pour fêter le passage du rallye en terre Espagnole, le soleil avait décidé de se montrer sous ses plus beaux atours. 
 
Pour les nombreux cabriolets engagés, c’est l’occasion de ranger les capotes et de mettre de la crème solaire. Ascension de deux cols de légende, le Soulor et l’Aubisque, passage par celui du Pourtalet, cette journée a fait la part belle à la conduite. De lacets en épingles, les princesses ont pu faire parler leurs mécaniques lors des nombreuses relances et profiter d’un paysage à couper le souffle. 
 
A l’arrivée à Formigal, avant dernière étape du rallye, les 180 princesses tiennent une forme olympique, regonflée par une journée bénie des dieux. Là aussi réside sans doute, tout le sel de l’épreuve : aucune journée ne ressemblant à celle de la veille, chacune forge dans les esprits des concurrentes, les souvenirs les plus prégnants.

Après 1.500 km parcourus, la dernière étape mena les concurrentes aux portes Biarritz pour y franchir la ligne d’arrivée située sur la Cité de l’Océan. Pour l’organisation, l’heure des comptages approches. Il faut méticuleusement vérifier tous les points accumulés tout au long de la semaine, avant d’annoncer le verdict. 
 
Sous les applaudissements de centaines de spectateurs venus admirer les bolides, Adeline Paquiers et Héléna Euvrard imposent leur AC Cobra in extremis devant la MINI Cooper de Marie Périn et Edith Ragot. Une victoire qui salue la régularité et l’expérience de l’équipage qui revendiquait déjà quelques participations à l’épreuve. 
 
Pour Vivianne Zaniroli, organisatrice de la course, « cette 19e édition était vraiment passionnante et les 90 équipages qui nous ont rejoint ne s’y sont pas trompés. Le plateau était impressionnant, tant en quantité qu’en qualité et confirme, une fois encore, le succès croissant que connaît le Rallye des Princesses Richard Mille avec 50% de nouvelles participantes cette année ». 
 
Rendez-vous est pris pour l’année prochaine avec le 20e Rallye des Princesses Richard Mille, une édition anniversaire qui s’annonce forte en émotion pour la famille Zaniroli qui écrit l’histoire de la course de régularité au féminin, avec le soutien indéfectible de RM.

Montres-de-luxe.com | Publié le 19 Juin 2018 | Lu 595 fois






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