Quelles ont été vos premières impressions sur Oris ?
C’était une énorme entreprise d’environ 800 employés à l’époque, qui produisait presque tout ce qui était nécessaire à la fabrication d’une montre mécanique. Elle était basée à Hölstein (ndrl : en Suisse) mais il y avait en tout sept installations dans la région. Très concentrés sur la fabrication, nous avions même façonné nos propres machines et outils. Etre impliqué dans cette maison était exaltant.
Comment l’entreprise a-t-elle changé ?
Ce qui est merveilleux avec Oris, c’est qu’elle est restée indépendante et située sur le même site d’Hölstein depuis sa création en 1904. Dans les années 1960, Oris était la meilleure de sa catégorie et elle l’est toujours. Les racines de la société sont toujours présentes et les principes fondateurs aussi : horlogerie mécanique, combinaison de méthodes de production industrielle et de fabrication artisanale, qualité Swiss Made et prix justes. A présent, l’accent est mis sur le développement produit, la création de marchés et la collaboration avec les filiales suisses partenaires.
Quels sont les moments forts de l’histoire d’Oris selon vous ?
Le moment où nous avons renversé le statut de la montre suisse dans les années 1960 a été une étape perturber l’équilibre esthétique du cadran. On en parle peu mais à l’époque, Oris - et de nombreuses marques suisses – ont été alors libérées de règles archaïques qui les empêchaient d’innover et de créer de meilleures montres.
Sans cela, l’histoire de la montre suisse serait très différente. Il y a eu aussi le rachat par Ulrich W. Herzog et moi-même à la fin de 1982. Le groupe ASUAG, alors propriétaire d’Oris, semblait ravis de la laisser mourir. Mais nous avons créé une nouvelle société qui nous a permis de reconstruire Oris et de perpétuer sa merveilleuse histoire.
C’était une énorme entreprise d’environ 800 employés à l’époque, qui produisait presque tout ce qui était nécessaire à la fabrication d’une montre mécanique. Elle était basée à Hölstein (ndrl : en Suisse) mais il y avait en tout sept installations dans la région. Très concentrés sur la fabrication, nous avions même façonné nos propres machines et outils. Etre impliqué dans cette maison était exaltant.
Comment l’entreprise a-t-elle changé ?
Ce qui est merveilleux avec Oris, c’est qu’elle est restée indépendante et située sur le même site d’Hölstein depuis sa création en 1904. Dans les années 1960, Oris était la meilleure de sa catégorie et elle l’est toujours. Les racines de la société sont toujours présentes et les principes fondateurs aussi : horlogerie mécanique, combinaison de méthodes de production industrielle et de fabrication artisanale, qualité Swiss Made et prix justes. A présent, l’accent est mis sur le développement produit, la création de marchés et la collaboration avec les filiales suisses partenaires.
Quels sont les moments forts de l’histoire d’Oris selon vous ?
Le moment où nous avons renversé le statut de la montre suisse dans les années 1960 a été une étape perturber l’équilibre esthétique du cadran. On en parle peu mais à l’époque, Oris - et de nombreuses marques suisses – ont été alors libérées de règles archaïques qui les empêchaient d’innover et de créer de meilleures montres.
Sans cela, l’histoire de la montre suisse serait très différente. Il y a eu aussi le rachat par Ulrich W. Herzog et moi-même à la fin de 1982. Le groupe ASUAG, alors propriétaire d’Oris, semblait ravis de la laisser mourir. Mais nous avons créé une nouvelle société qui nous a permis de reconstruire Oris et de perpétuer sa merveilleuse histoire.
Est-il surprenant que la Big Crown Pointer Date se porte toujours aussi bien quatre-vingt ans après sa création ?
Honnêtement ? Oui. Comment prédire qu’une création durera quatre-vingt ans ? Les designs vont et viennent, mais la Big Crown Pointer Date a perduré et continue de se renforcer. Je pense que cela tient aux qualités fondamentales de son design pratique, fonctionnel et magnifique. C’est devenu une signature, un symbole de la maison Oris.
Votre carrière couvre une période extraordinaire de l’histoire de l’horlogerie - quel est le secret de la longévité du secteur ?
Malgré les nouvelles technologies, les gens n’ont jamais perdu leur appétit pour les objets mécaniques. Ils ont un lien avec le passé, et je pense qu’ils apprécient cela. Tous les changements ne sont pas bons.
Selon vous, quel est le plus gros défi de l’horlogerie aujourd’hui ?
L’industrie doit continuer à s’adapter pour que son histoire reste pertinente. La numérisation, l’informatisation et la connectivité sont très puissantes et offrent de nombreux avantages. Mais elles ne peuvent remplacer le savoir-faire manuel ou la relation privilégiée que nous entretenons avec les montres mécaniques autonomes. Elles nous donnent confiance dans notre propre indépendance. L’industrie ne doit jamais l’oublier.
Honnêtement ? Oui. Comment prédire qu’une création durera quatre-vingt ans ? Les designs vont et viennent, mais la Big Crown Pointer Date a perduré et continue de se renforcer. Je pense que cela tient aux qualités fondamentales de son design pratique, fonctionnel et magnifique. C’est devenu une signature, un symbole de la maison Oris.
Votre carrière couvre une période extraordinaire de l’histoire de l’horlogerie - quel est le secret de la longévité du secteur ?
Malgré les nouvelles technologies, les gens n’ont jamais perdu leur appétit pour les objets mécaniques. Ils ont un lien avec le passé, et je pense qu’ils apprécient cela. Tous les changements ne sont pas bons.
Selon vous, quel est le plus gros défi de l’horlogerie aujourd’hui ?
L’industrie doit continuer à s’adapter pour que son histoire reste pertinente. La numérisation, l’informatisation et la connectivité sont très puissantes et offrent de nombreux avantages. Mais elles ne peuvent remplacer le savoir-faire manuel ou la relation privilégiée que nous entretenons avec les montres mécaniques autonomes. Elles nous donnent confiance dans notre propre indépendance. L’industrie ne doit jamais l’oublier.