Et bien lui en a pris ! En effet, c’est dans ce film que Steve McQueen -qui ne jurait que par sa Rolex Submariner sans date- porta une Monaco pour les besoins de ce long-métrage… Comme le souligne Jack Heuer, « la place privilégiée de la Monaco sur le poignet de l’acteur contribua à créer sa légende, mais c’est le design si particulier du chronographe et le côté résolument novateur du boîtier – aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur – qui la fit sortir du lot ».
Depuis, cette montre a été déclinée dans de très nombreuses versions, mais la plus mythique reste celle équipée du Calibre 11 (automatique / 40 h de réserve de marche) avec ses poussoirs situés à 2 et 4 heures, sa couronne à 9 heures, ses compteurs argentés à 9 et 3 heures et son guichet date à 6 heures.
Les Japonais étant par ailleurs de fin connaisseurs en horlogerie (ce sont eux qui ont remis le cadran California à la mode) mais également des grands amateurs de beaux vêtements. On y trouve par exemple de gros collectionneurs de chaussures Weston. Mais ceci est une autre histoire.
Cette version embarque donc le fameux boitier en acier carré de 39 mm (étanche à 100 mètres) poli satiné et arbore un étonnant mais très beau cadran vert olive (vert opalin selon TH) ponctué d’index rouges. Couleurs que l’on retrouve partiellement sur les aiguilles heures et minutes et sur la trotteuse centrale.
Le Calibre 11 (chrono avec module Dubois-Depraz) est visible à travers le fond saphir et offre une réserve de marche standard de 40h. L’ensemble se porte sur un très beau bracelet en cuir vert également avec coutures ton sur ton et doublure en veau rouge avec trous.
Ce dernier se ferme par le biais d’une boucle déployante à deux boutons pressions. Une version étonnante de prime abord, mais très séduisante. Compter dans les 6.050 CHF. Attention futur collector en puissance.